Cardin Le Bret

1596) définit la souveraineté comme “la puissance absolue d’une république”. Cette expression, dans laquelle la notion de république désigne l’idée abstraite qui représente la forme que doit revêtir l’Etat, coupe le cou au système féodal. En 1632, Cardin LE BRET précisera cette notion dans “La souveraineté du Roy”. Selon lui, la souveraineté royale est la “suprême puissance qui donne le droit de commander absolument et qui n’a pour but que le repos et l’utilité publique”. §1. LE CRITERE : LE POUVOIR

commander aux personnes, aussi bien peut-il user des biens de ses sujets » (Traité des seigneuries, Paris, 1611, chap. III, p. 47). Mais l’usage de la seigneurie publique doit être réglé par la justice et dirigé vers l’utilité du peuple. De même chez Cardin le Bret : « depuis que la guerre, comme un feu dévorant, a consommé la plupart du fonds de leur Domaine, ils [les rois] ont été contraints d’user absolument de leur autorité, et de lever sur leurs peuples des tailles et des subsides, même sans leur consentement

17ème, publie les « institutions aux droits des français ». ------------------------------------------------- Charles Loyseau → publie « les seigneuries » et « du droit des offices ». ------------------------------------------------- Gardin le Bret →publie « de la souveraineté du roi ». ------------------------------------------------- Bossuet → publie « politique – de l’écriture sainte ». Tous ces hommes raisonnent avec les pensées de Platon selon les formes possibles de Gouvernement. Ils

point si quelque chose y fait défaut ». Cardin Le Bret (1558-1655), juriste. Il compare la souveraineté avec le point en figure géométrique en disant : « la souveraineté est non plus divisible que le point en géométrie » in De la souveraineté du roi en 1632. § 2 : un absolutisme doctrinal A. L’absolutisme de droit divin Le but est de former une doctrine spécifique à la France. Cette doctrine est servie par Charles Loyseau sous Henri IV, par Cardin Le Bret sous Louis XIII et par Bossuet (1627-1704)

soin de faire référence à l’histoire sainte pour justifier la situation politique du moment. Il publie « Le discours de l’histoire universelle ». L’absolutisme peut être également politique on peut le trouver sous la plume d’un juriste comme Cardin LE BRET qui publie en 1632 un ouvrage, un traité intitulé « De la souveraineté du roi », il est conseiller d’Etat et avocat et il a dit « la souveraineté n’est pas plus divisible que le point en géométrie »  Cette absolutisme politique est évidement lié

penseurs, mais également dans les sentiments populaires. Les doctrinaires de l'absolutisme : Guez de Balzac, dont le thème favoris est l'exaltation de l'Etat. Il y a d'autres théoriciens, dans la lignée, la mouvance de Richelieu, comme Cardin le Bret, justifiant l'œuvre du Cardinal. La supériorité de la monarchie héréditaire, l'origine divine du pouvoir, le pouvoir absolu, les devoirs du prince, le principe de la raison d'Etat, sont les thèmes de prédilection de ces doctrinaires. Les

sens physique de meme quil nest plus possible de parler de couronne. La souveraineté nexiste plus il lui mank un de ces attribu……”la couronne ne peut etre si son cercle est entiere aussi al souveraineté nest point si qqc y fait defaut” * cardin le Bret, magistrate, conseiller de Richelieu……”le roi est seul souevrain dans son royaume et la souveraineté nest non plus divisible que le point en la geometrie” meme si ses auteurs font lidee dun monarque absolue….absolue ne veut as dire absolue

Montesquieu également, que la volonté du roi doit être suprème, le pouvoir qui en résulte ne doit pas être despotique mais il ne peut être partager. Donc il fait bien la distinction entre le pouvoir absolu et le pouvoir tyrannique, despotique. Cardin le Bret, célébre pour un ouvrage sur la souveraineté du roi en 1632, dira la souveraineté n'est pas plus divisible que le point ne l'est en géométrie. Des auteurs qui au XVIe XVIIe sont unanime pour défendre ce type d'Etat, cette unité de responsabilité

op cit. pp 102-125 La réfutation de la thèse de électivité figure aussi chez Cardin LE BRET De la souveraineté du Roy Paris 1632 liv chap IV 27 qui cristallise le sacre dans la dimension purement religieuse efface le caractère constitutionnel de la confirmation des devoirs réciproques entre le roi et le peuple et prépare ainsi le passage intellectuel la doctrine du droit divin Sur cet auteur Georges PICOT Cardin Le Bret 1558-1665 et la doctrine de la souveraineté Nancy 1948 et William CHURCH Richelieu

vie ou de mort, d’ériger des charges, de faire la paix et la guerre. Chancelier : il représente la royauté juste après le Roi. Il assure la continuité du pouvoir politique. C’est la seule personne qui ne prend pas le deuil à la mort du Roi. Cardin le Bret « il est la voix du prince et ne dépend que de lui ». C’est lui qui représente le roi aux états généraux. Il est le chef de la justice (politique et administration). Il préside la grande chancellerie. Charge confiée à vie. Mais lorsqu’il y a mésentente