Catharsis Comique

adhérer au propos de l'auteur, c'est en particulier le cas avec le registre comique, le registre épique, le registre merveilleux et le registre lyrique. Le registre comique Le registre comique a pour but de faire rire, de divertir en représentant le travers et le ridicule des hommes. L'adhésion jouera de la complicité dans le cas du registre comique qui sort le lecteur de lui-même en le divertissant. La tonalité comique consiste à provoquer le rire à l’aide de divers procédés : jeux de mots, quiproquos

réaliste | |2 L'adhésion | |2.1 Le registre comique | |2.1.1 Les sous-registres du comique | |2.2 Le registre épique

purgation des passions ou catharsis, pourtant c’est à la comédie que Molière entend redonner ses lettres de noblesse et « attaquer par le ridicule les vices du temps ». Inspiré des comédies latines de Térence et Plaute, Molière dépoussière les farces du moyen âge, que les élèves de cinquième ont déjà pu aborder à travers La farce de Maître Pathelin ou la Farce du Cuvier qui mettent en scène des personnages ridicules et grotesques, et utilise les ressorts scéniques comiques de la commedia dell’arte

propre à accuser les défauts d'une société. En effet, bien que les dénonciation ne sont pas directes chaque pièces de théâtre dénonce quelque chose. Tout d'abords, les dénonciations sont souvent cachées par le comique. De ce fait, nous trouvons ces critiques dans les comédies. Ce comique joue en quelque sorte le rôle de bouclier car il permet quelquefois d'éviter la censure, même si celle-ci a quand même interdit la publication de quelques comédies. Par exemple, Le mariage de Figaro, écrit en

plus fidèle possible à la réalité accompagné de nombreuses descriptions. Tout ceci nous montre donc une description trop précise et donc plutôt flou du visage de Gwynplaine on comprend simplement qu’il est laid. b)effet comique Par sa laideur, Gwynplaine a un effet comique sur son public. Pour commencer, Hugo nous dit que Gwynplaine faisait rire les gens de par sa laideur comme «il guérissait les hypocondries » (l30), « il était à éviter pour les gens en deuil, confus et forcé » (l31) ou encore

Il va même jusqu’à parler de crucifixion, sort réservé, dans l’antiquité, aux esclaves qui se rebellaient : « Je te fais mettre en croix pour t'apprendre à vivre », l. 14. Cned – 7FR10CTPA0314 1/14 Ces volées de coups de bâton sont des éléments comiques de ce type de théâtre. Il est impossible en effet de prendre cela au sérieux, et il en est de même pour les insultes, très nombreuses et imagées : dans La Marmite, Staphyla qui, déjà, porte un nom qui signifie « grappe de raisin » se voit traitée

du héros qui interpelle d’abord ses amis absents (Pangloss et Cunégonde), comme un appel à témoins, un appel au secours, devant Dieu. Scène visible d’un homme, le regard au ciel, qui interpelle : pastiche d’une prière. Scène pathétique : à la fois comique et triste, accentuée par le personnage manichéen de Martin « Ah, Pangloss, Pangloss….ma chère Cunégonde » : on s’attend à un rythme ternaire, tel un triptyque, mais cassure du rythme : binaire, « Ah, Pangloss ! Pangloss ! Ah, Martin ! Martin ! »

fait exécuter hors de la vue du spectateur) et la catharsis (émotion perçue par le spectateur). L'histoire rapproche deux Octave et Marianne qui survivront à l'intrigue, ils sont donc les fils conducteurs de la pièce. L'action est entrainée par les intentions des deux êtres vis-à-vis de l'autre, et permette la progression de l'histoire. Le titre de la pièce Les Caprices de Marianne et le sous-titre "comédie" laisse attendre le registre comique, voire didactique (texte qui se donne pour but d’enseigner

spirituelles comédies de salon. Pas de comédies de salon, mais la farce, la charge parodique extrême. Humour, oui, mais avec les moyens du burlesque. Un comique dur, sans finesse, excessif. Pas de comédies dramatiques, non plus. Mais revenir à l'insoutenable. Pousser tout au paroxysme, là où sont les sources du tragique. Faire un théâtre de violence: violemment comique et violemment dramatique". Eugène Ionesco, Notes et Contre-notes, 1966 Une importante didascalie émaille le

point de vue de Sganarelle et du lecteur. La condamnation de Dom Juan, elle peut se comprendre dès le début dans la tirade. Fameuse catharsis (purger les passions)(éloge du théâtre (métaphore)= éloge du tabac). Ambigüité du genre et des registres : comédie ou tragédie ? Dom Juan est plus une comédie qu’une tragédie. Les deux valets commencent la pièce (registre comique). Ils sont identifiés par leurs costumes. Sganarelle est un personnage de farce incarné par Molière lui-même. C’est un charlatan de