Ce 8 Juillet 1991 Palazzi

UNIVERSITE DE NANTES Cours de Mme LE ROUX Année universitaire 2010-2011 DROIT ADMINISTRATIF PLAN DETAILLE INTRODUCTION I - QU'EST-CE QUE LE DROIT ADMINISTRATIF ? 1°/ L'administration répond à un but spécifique : la satisfaction de l'intérêt général TC 8 février 1873 Blanco (GAJA). Agnès BLANCO, une enfant, a été renversée et blessée par un wagonnet d’une manufacture des tabacs exploitée en régie par l’Etat près de Bordeaux. Son père saisit les tribunaux judiciaires d’une action en dommages et intérêts

« autonome » lorsqu'il est formé d'un corps de règles propres ayant une cohérence particulière et se suffisant à elles mêmes. Cette autonomie est appréciée par rapport au droit privé et est posée par le tribunal des conflits dans l'arrêt Blanco du 8 juillet 1973. suite à cet arrêt, l'État doit répondre de ses fautes, mais conformément par les principes du Code Civil. 3 problèmes sont posés : ses raison, sa signification et sa porté. * Ce sont des raisons pratiques : on considère que l'administration

conférer une plus grande autonomie. L'article 72 prévoit également la possibilité de créer en métropole des collectivités particulières, sui generis, n'appartenant a aucune des catégories préétablies. C'est le cas par exemple de la Corse qui depuis 1991 a un statut particulier. A priori seules des coll territoriales ont vocation à administrer certaines portions du territoire. Cas particulier : La Nouvelle Calédonie, qui dispose d'une très large autonomie depuis 1998, désormais le CE considère

du droit administratif 4 I Séances 4 II Bibliographie 4 A Manuel 4 B Revue 4 C Recueil 4 III Méthode de travail 4 IV Analyse de la jurisprudence 5 Séance II Le Conseil d’Etat et le contrôle de constitutionnalité 8 Séance III Le juge administratif et le contrôle de conventionnalité 14 Séance IV Le juge administratif et les normes communautaires 20 I Le cas des règlements 20 II Le cas des directives 21 Séance V Les principes généraux du droit

sont inapplicables à l’administration. Ce principe est largement explicité dans une jurisprudence qu’on considère comme le fondement du rapport entre un juge et un droit spécifique. Cette jurisprudence découle d’un arrêt du tribunal des conflits du 8 Février 1873, affaire Blanco. C’est cet arrêt qui explicite le lien entre le juge administratif et un droit spécial. En l’espèce, la petite Agnès Blanco travaillait dans une manufacture de tabac qualifiée à l’époque de service public, est blessée par

de celui-ci Contrôle de constitutionnalité CE Sect., 1936, "Arrighi" Théorie de la loi-écran : Refus de vérifier la constitutionnalité des lois. CE, 1997, "G.I.S.T.I." Confirmation Arrighi CE, 2005, "Deprez et Baillard" Confirmation Arrighi CE, 1991, "Quintin" Ecran transparent : L'inconstitutionnalité se trouve dans l'Acte Administratif CE Ass., 1962, "Rubin de Servens" Application de la théorie des actes de gouvernement : Refus de contrôler la légalité de l'application de l'article 16 cnst°

responsabilité particulière, jugé par un juge spécial, autonome par apport au droit qu’on peut considéré comme commun (droit privé). Définition est issue d’un arrêt (considéré comme fondateur du droit administratif) du juge des conflits : Arrêt Agnès Blanco, 8 février 1873 : ‘‘considérant que la responsabilité qui peut incomber à l’état pour les dommages causés aux particuliers par le fait des personnes qu’il emploi dans le service public ne peut être régit par les principes qui sont établis dans le code civil

communautaire A) Fondement du principe 1) Principe jurisprudentiel Le Traité de Rome de 1957 n’évoque pas directement les rapports entre Droit communautaire et droit des Etats membres. Ce principe a été dégagé dans un célèbre arrêt de la CJCE du 15 juillet 1964 « Costa c/ ENEL » (En tant que tel l’arrêt Costa n’évoque pas formellement le principe de primauté), l’arrêt consacre la prééminence du droit communautaire. Le principe de primauté apparait en tant que tel, dans un autre arrêt du 9 mars 1978

Bordeaux, Léon Duguit voyait dans cette notion la pierre angulaire du droit administratif. Pour Duguit en effet, là où il y a service public s’applique le droit administratif. En fait, cette école s’appuyait sur l’arrêt Blanco du Tribunal des conflits (8 février 1873) qui est à juste titre considéré comme l’arrêt fondateur du droit administratif. Considérant que la responsabilité, qui peut incomber à l'Etat pour les dommages causés aux particuliers par le fait des personnes qu'il emploie dans le service

Bordeaux, Léon Duguit voyait dans cette notion la pierre angulaire du droit administratif. Pour Duguit en effet, là où il y a service public s’applique le droit administratif. En fait, cette école s’appuyait sur l’arrêt Blanco du Tribunal des conflits (8 février 1873) qui est à juste titre considéré comme l’arrêt fondateur du droit administratif. Considérant que la responsabilité, qui peut incomber à l'Etat pour les dommages causés aux particuliers par le fait des personnes qu'il emploie dans le service