Cette folle jeunesse

godelureaux(2) , pour donner envie de leur peau ! et je voudrais bien savoir quel ragoût(3) il y a à eux !
HARPAGON. — Pour moi, je n'y en comprends point, et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant.
FROSINE. — II faut être folle fieffée. Trouver la jeunesse aimable ! est-ce avoir le sens commun ? Sont-ce des hommes que de jeunes blondins ? et peut-on s'attacher à ces animaux-là ?
HARPAGON. — C'est ce que je dis tous les jours, avec leur ton de poule laitée et leurs trois petits brins de

sur son sein Ascagne pour tromper, s’il se peut, son indicible amour. Les tours commencées ne s’élèvent plus; la jeunesse ne s’exerce plus aux armes; le port et les remparts de défense militaire restent en plan; les travaux interrompus demeurent en suspens : murs qui dressaient leurs puissantes menaces, machines qui allaient toucher le ciel. » Virgile, Énéide. «La reine devient folle d’amour, sans trêve ni fin. Elle prend le Troyen par la main, sans être sûre encore qu’il l’aime; elle le promène

avec ses « cheveux dans les yeux », sa gaieté et son caractère libre et farouche avec les adjectifs « effarée et farouche ». Elle semble se confondre avec le paysage, « les joncs »V2, « les grands roseaux verts »V14 rappellent sa longue chevelure folle. Elle semble être un élément de la nature, une émanation, voire un symbole . A l’image de la fée initiale vient s’ajouter celle d’une nymphe ou d’une déesse, liée aux forces muettes de la nature. (Une

route, il a d’abord souhaité réaliser un livre qui raconte l’histoire de sa rencontre avec Neal Cassady. En en parle comme l’histoire de Neal. Inspiré de la route de Jack London, on retrouve dans le livre des thèmes qui pourraient s’apparenter à la jeunesse. Errance éthylique, fuite, quête initiatique refus des conventions sociales, « dèche », esprit de rébellion, liberté enivrante de l’aventure loin des responsabilités. On entend parfois que ce livre est un hymne à la fraternité et à l’anticonformisme

Jean-Christophe Rufin est né en 1952. Il est médecin et a publié de nombreux romans qui témoignent de son engagement humanitaire en particulier dans « L’aventure humanitaire » (éd. Gallimard Jeunesse), dans « Le piège humanitaire » (éd. J-C Lattès et Hachette-Pluriel) en 1986, dans « L’empire et les nouveaux barbares » en 1991, dans « La dictature libérale » (chez les mêmes éditeurs) en 1994. Ce dernier livre a reçu le prix Jean-Jacques Rousseau. Jean-Christophe Rufin qui vient d’obtenir en 2001

ressemblance. En effet, on trouve chez Madame de Rénal et chez Julien, des similitudes au niveau du comportement et des traits, ses « yeux si doux de Julien » (1.9-10) ; la « voix douce » (1.18) de Madame de Rénal. Ils partagent aussi l'innocence de la jeunesse. En effet, bien que Madame de Rénal soit plus âgée, elle est assez jeune d'esprit et a un comportement de « jeune fille » (1.36) face à Julien : « elle se moquait d’elle-même et ne pouvait se figurer tout son bonheur » (1.36-37). Quant à lui, il

imagé. Par exemple, dans le but de démontrer que rien n’est plus contraire à la nature humaine que la convention du mariage, il use de la métaphore de l’ « auto inhumation » : « de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse » (l.5, 6). Afin de prouver à Sganarelle que les chaînes de la fidélité, imposées par le mariage, stérilisent le désir et tuent l’homme, il utilise des images très évocatrices, rendant ainsi son argumentation plus forte. De plus, toujours avec cette

| On s’amuse beaucoup aux Etats-Unis, dans les années vingt. Alors que l’Europe émerge des ruines de la guerre, à New York, la jeunesse dorée a la fièvre ; C’est la folle époque de la prohibition, des débuts du cinéma, l’âge d’or du jazz. Partout, on affiche un luxe tapageur. Des torpédos rutilantes foncent à tombeau ouvert d’une fête à l’autre et l’alcool interdit coule à flots. On ne pense qu’à passer du bon temps. En cet été de 1922, un nouveau venu, qui dit se nommer Jay Gatsby, défraye la chronique

frais de l'eau et inversement. Chaleur et fraîcheur sont donc ici associées dans un juste équilibre. c) Un cadre joyeux, presque insouciant : La nature apparaît aussi joyeuse : la rivière « chante » au v.1, on dit aussi d'elle qu'elle est folle avec l'adverbe « follement » v.2. Le cadre est lumineux, avec un champ lexical de la lumière avec : « argent » v.3, soleil » v.3,  «  luit » v.3, ou encore « lumière » au v.8. C'est aussi un cadre parfumé, avec l'expression « les parfums ne font

traduit le conflit en Adrien et Mathilde ? Quels en sont les enjeux véritables ? Est-ce seulement un conflit familial ? I- Un conflit familial… a) L’expression du conflit Violence verbale, fort expression colère, emportements → insultes « pauvre folle « (l.5), « fille-mère » (l.8), accumula° de qu + ou – rhétoriques, répéti° « femme » < homme. Répéti° « à genoux » : parallélisme (l.12,13), rapport de force, impératif, futur à valeur injonctive « tu prendras tes valises » (l.30). Enchainement des