Chaïm Perelman

Dunod, 1998, 216 p. ID., Le Discours littéraire. Paratopie et scène d’énonciation, Paris, Seuil, 2004 MARTIN Jean-Claude, Comment avoir le dernier mot, leduc.s éditions, 2011. MEYER Michel, La Rhétorique, PUF, « Que sais-je ? », 2004 PERELMAN Chaïm, et OLBRECHTS-TYTECA Lucie, Traité de l’argumentation, Bruxelles, éd. de l’université de Bruxelles, 1958 PLANTIN Patrick (dir.), Lieux communs, topoï, stéréotypes, clichés, éd. Kimé, 1993 Site du chercheur : http://www.patrick-charaudeau

d’Edouard LAMBERT en 1921 a mené une étude comparative, où il a été fait écho à Roscoe POUND, Doyen de HARVARD. Pour la première fois, les notions de rule of reasonableness et de due process of law étaient révélées en France.  Après un hommage à Chaïm PERELMAN, Monsieur RIALS conclut sa communication de la sorte :« les standards sont révélateurs, au travers des jurisprudences politiques du juge [30], des valeurs de la jurisprudence. En acceptant ou non de recourir à un standard pour s’étonner d’une

présent dans les relations interpersonnelles, prend d’autant plus de relief dans les formes institutionnelles ou médiatiques de la communication. La communication persuasive Communiquer, c’est aussi chercher à convaincre et à influencer autrui. Chaïm Perelman, le père de la théorie moderne de l’argumentation, a montré que l’argumentation était nichée au cœur de la plupart des formes du langage. Ainsi, dans le langage courant, l’argumentation est souvent tapie de façon insidieuse derrière les formes

rapport à la question de la justice et de l’égalité. En effet, la loi, même en restant formellement juste, c’est-à-dire en respectant la forme de l’égalité, peut décider d’un traitement inégal des individus qui y sont également soumis. C’est ainsi que Perelman, philosophe belge, juriste et logicien de formation, dénonce le formalisme de la loi qui, selon toute apparence, respecte l’égalité, mais peut, en fait, servir à justifier l’inégalité : « Un acte est formellement juste s’il observe une règle énonçant

convaincre ne se confondent pas mais ont toutefois des frontières assez floues. L’argumentation implique un émetteur et un récepteur ; argumenter s’inscrit donc bien dans le triangle traditionnel de la communication. * La nouvelle rhétorique : Chaïm Perelman met en chantier la « nouvelle rhétorique » et définit l’argumentation comme « l’étude des techniques discursives permettant de provoquer ou d’accroitre l’adhésion des esprits aux thèses qu’on présente à leur assentiment ». * Séduire, démontrer

s’adaptant en fonction de cas singuliers. Chaïm Perelman, un philosophe belge contemporain déclare que le rôle d’un juge est de se substituer à la loi quand elle ne prescrit pas (comble les vides juridiques) et de lever les contradictions entre les lois. La loi, en effet, bouge en fonction de la jurisprudence, du fait qu’il a des modifications permanentes des lois (Parlement) Reconstruction permanente du Droit. Cf Droit, morale, philosophie, Perelman : « Ce pouvoir n’est pas non plus un pouvoir

du 19e siècle. Elle fut discréditée par la montée du positivisme, du scientisme et l’idée qu’elle n’était qu’un ornement vain et inutile du discours. A cette époque, Le « bien penser, bien écrire » cède le pas a la montée des sciences exactes. Chaïm Perelman, enseignant à l'Université libre de Bruxelles, ressuscite la rhétorique avec la création de la « nouvelle rhétorique » qu’il initie dans son ouvrage écrit en 1958 : Traité de l'argumentation, la nouvelle rhétorique. Roland Barthes contribue également

démonstration) – Moyens pour aller des prémisses aux conclusions (sans se soucier de leur vérité) – Argumentation : mode de raisonnement logique à partir d’une opinion/idée admise 6 Recherches sur l’argumentation aujourd’hui • La nouvelle rhétorique : Perelman • Les sciences de l’information et de la communication : Philippe Breton, Alex Mucchielli… • Recherches en psycho-sociologie • Marketing : Jean-Noël Kapferer • Les linguistes (analyse du discours) : Ruth Amossy, Patrick Charaudeau… • Les philosophes

préalable » est ici essentielle pour comprendre le mécanisme de transmission des opinions le long du processus communicationnel. Déjà évoquée par Aristote, dans l’insistance que le philosophe a mis pour parler des auditoires, elle a été relancée par Chaïm Perelman dans son « Traité de l’argumentation » (Editions de l’Université de Bruxelles, 1970). Elle implique qu’une opinion n’a de chance de trouver un écho dans l’auditoire que si, par le jeu, justement, de l’argumentation, elle s’appuie d’abord sur un

époque, la classe de rhétorique =Classe de première. Pendant plus d’un siècle on ne va plus entendre parler de rhétorique. IV. La rhétorique contemporaine (20 ème - 21ème ) 1°) La nouvelle rhétorique Le renouveau arrive de Belgique = Chaïm PERELMAN, professeur de logique à l’université de Bruxelles totalement inconnu à l’époque. 1958 : Traité de l’argumentation - la nouvelle rhétorique. Cette œuvre devait renouveler de façon importante la Pour lui la rhétorique n’est pas un artifice d’expression