Chrysale Dans Les Femmes Savantes

comédies, fidèles à l'esprit du classicisme, prétendent corriger les moeurs par le rire. Elles sont particulièrement appréciées de Louis XIV et de sa cour. Les Femmes savantes est une de ses comédies, écrite en 1672. Cette pièce en cinq actes et en alexandrins illustre le désordre qui règne dans la maison bourgeoise de Chrysale, depuis que les femmes de la maison y ont pris le pouvoir, en imposant à tous leur passion excessive pour l'esprit et le savoir. Philaminte, mère d'Henriette, veut ainsi donner

langue vulgaire, qui est déjà celle de la littérature orale destinée à tous ceux qui ne comprennent plus le latin, se répand dans les œuvres littéraires écrites. Mais parallèlement, il existe toujours une littérature en latin qui demeure la langue savante de la culture, et la langue officielle juridique. Avec le renforcement du pouvoir royal, dès le XIIe siècle, le francien parlé en Île-deFrance commence à s’imposer: c’est la langue du pouvoir. La langue d’oïl évolue vers le français actuel et la langue

fauteuils et tout à fait à gauche, on voit une grande cheminée. Quant aux costumes, ils correspondent à l'époque où la pièce a été écrite. Ils sont simples. Argan porte une chemise de nuit et un peignoir de couleur claire aussi qu'un bonnet de nuit. Les femmes portent de belles robes amples de couleur vive (rouge, verte, bleue...). L'éclairage est identique sur tout l'espace scénique. Il y a douze comédiens qui jouent cette œuvre. Ils font de grands gestes et ont des expressions faciales remarquables. Enfin

lui, ce que les psychanalystes appellent une conduite d’évitement (fuir en toute circonstance certaines situations qui dérangent, en inventant par exemple des prétextes). On le voit très bien avec Chrysale des Femmes savantes de Molière : Chrysale se prétend le maître de la maison et affirme que les femmes ne doivent s’occuper que des tâches ménagères ; cependant, il a du mal à contredire sa femme, Philaminte, quand celle-ci prend des décisions. Le pitoyable époux de Philaminte se montre plein d’énergie

Le Personnage Moliéresque 1 Personnage construit autour d’une obsession centrale, dès le début du spectacle, le définit : - Arnolphe (L’École des femmes) vieux garçon, se gausse cocus, se vante ses précautions pour son mariage avec Agnès - Alceste (Le Misanthrope) refus de composer avec les règles sociales en criant à Philinte : «Laissez-moi, je vous prie.» - Argan (Le malade imaginaire), vérifie prise de médicaments 2 Avant entrée héros, autres personnages ont brossé portrait : Le Tartuffe

Les Femmes savantes Scène IV CLITANDRE : Le fiancé. Il a failli être celui d'Armande, mais il a été éconduit par celle-ci avant de tomber amoureux d'Henriette. BÉLISE : La tante. Sœur de Chrysale, c'est une vieille fille qui ne s'est jamais mariée, et on devine que c'est en partie par dépit qu'elle a rejoint les « femmes savantes ». Elle se croit cependant irrésistible et s'invente des soupirants ; elle s'imagine en particulier que Clitandre est amoureux d'elle et qu'Henriette n'est qu'un

Analyse de texte: Les Femmes savantes L'extrait dont nous allons traiter est tiré de l'œuvre de Molière, les Femmes savantes, paru pour la première fois au théâtre en mars 1672. Cette comédie de mœurs en alexandrins parle du mariage, de l'éducation des filles, de l'amour, on y trouve également un peu de féminisme. Henriette et Clitandre s'aiment et veulent se marier. Pour cela, ils doivent avoir le consentement de la famille d'Henriette. Chrysale, le père d'Henriette n'y voit pas d'inconvénient

Séquence n°1 : « science sans conscience n'est que ruine de l'âme » Groupement de textes Lectures analytiques :      Texte n°1 : Molière, Les Femmes savantes (1672) CHRYSALE Voulez-vous que je dise ? Il faut qu’enfin j’éclate, Que je lève le masque, et décharge ma rate1 : De folles on vous traite, et j’ai fort sur le cœur. PHILAMINTE Comment donc ? CHRYSALE, à Bélise. C’est à vous que je parle, ma sœur. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d’étranges en conduite2

de leur vanité. | | | | | |L’Ecole des femmes : 5 actes et en vers | | |cte I - Arnolphe, aussi appelé « M. de La Souche », est un homme d’âge mûr qui aimerait jouir du |

et symbolisant aussi, par leur éclat et leur jeunesse, l'éternelle compétition amoureuse entre blondins et barbons, si présente dans la comédie. Sur l'escalier, de part et d'autre, leur répondent Clitandre de George Dandin et Horace de L'École des femmes, avec les « amoureux » desFâcheux. Tous ces rôles sont souvent, pour les jeunes comédiens, leurs rôles de « débuts », autre importance significative... Le gracieux trio central se détache au premier plan sous les regards diversement envieux de