Chrysippe

nécessaire. Soit le nécessaire mondain n’annule pas la détermination, soit la détermination se trouve dans les lacunes de la détermination. Dans la première perspective, le destin passe par la détermination humaine. C’est le point de vue stoïcien de Chrysippe présenté par Cicéron dans le De fato. Comme je ne sais pas quelle part m’a réservée le destin j’agis comme un être raisonnable doit agir et non pas en sachant ce que je dois faire en fonction de l’ordre du monde. Soit je peux connaître la nécessité

discours; Platon (Cratyle, le Sophiste), Aristote (Rhétorique,   et les Stoïciens nous montrent les débuts de cette science. Mais l'influence de la dialectique sur l'étude du langage ne se fit guère sentir après l'école stoïcienne; après Chrysippe, la grammaire s'attacha plutôt à étudier les poètes qu'à continuer les théories philosophiques. Aristophane de Byzance fut pour ainsi dire le père de cet enseignement; il eut pour élève Aristarque, qui lui-même compta de nombreux disciples, parmi

théodicée Le stoïcien refuse tout recours à l’irrationnel et si tout procède de la raison, alors tout est justifiable le bien comme le mal. Ce sont les stoïciens qui pour la première fois poseront la question : si Dieu peut tout, pourquoi le mal ? Chrysippe, dans De la providence, amende dieu en justifiant l’existence du mal par opposition au bien : les biens ne sauraient exister s’il n’y avait en même temps des maux, car le bien étant le contraire du mal, il est nécessaire qu’ils existent tous deux

s'ils avaient un fils, celui-ci tuerait son père et épouserait sa mère. La raison d'un tel oracle est assez floue. Certains mythographes antiques, comme le Pseudo-Apollodore 2 et Athénée 3 y voient une punition pour Laïos, qui aurait enlevé et violé Chrysippe, le fils de Pélops ; le problème est que les textes qui semblent consacrés à cette histoire ont été perdus, et qu'aucun des textes épiques, lyriques ou tragiques que nous ayons gardés en intégralité ne le dit clairement. Toujours est-il que Laïos

stoïcisme Préambule Il ne faut pas oublier que l’histoire du stoïcisme est longue de 6 siècles. Il n’y a pas un stoïcisme mais des stoïcismes. On distingue 3 grandes périodes de l’histoire du stoïcisme. L’ancien (3e siècle avant JC), fondé par Zénon, Chrysippe, Cléanthe, sous les stoa d’Athènes. Le moyen (2e siècle avant JC), passe d’Athènes à Rome, ses œuvres ont été perdus. Epictète Le stoïcisme impérial correspond au triomphe de Rome. Ses représentants sont Sénèque, homme de lettre, avocat, dramaturge

mais, quant à choisir ce rôle, c’est le travail d’un autre. ” (Epictète, Manuel, 17). Epictète et Marc-Aurèle. De fait, la pensée stoïcienne, qui est née en Grèce trois siècles avant notre ère (avec, successivement, Zénon de Cittium, Cléanthe et Chrysippe), s’est répandue surtout dans l’Empire romain, dans toutes les classes de la société. Ses deux plus illustres représentants, Epictète (50-130) et Marc-Aurèle (121-180) illustrent tous deux cet idéal de résignation à son sort, malgré la dissemblance

retrouve partout en Asie comme en Europe. La démarche comparatiste de Montaigne permet donc de relativiser ce phénomène. Enfin Montaigne mobilise deux autorités afin de justifier cette pratique qui semble injustifiable : celle des philosophes stoïciens Chrysippe et Zénon de Cittium et celle de la médecine (l. 35, l. 43). Le discours de Montaigne combine donc deux points de vue : l’observation empirique des mœurs (perspective ethnographique) et le recours à la littérature savante (perspective humaniste)

portique, et ce, parce que Zenon (le fondateur) et ses disciples se réunissaient dans ce lieu public mais tranquille sur l’agora d’Athènes. Il y eut trois périodes importantes : l’ancien stoïcisme (IIIe av. J.C. – IIe av. J.C.) avec Zenon, Cléanthe et Chrysippe qui croyaient en l’idée que l’univers entier était un nouveau cadre du bonheur et qui étaient très appréciés des rois ; le moyen stoïcisme (Ier av. J.C.) avec Zenon de Tarse, Diogène de Babylone, Panétius ou Posidonuis qui permettent une latinisation

heureuse. On retrouve la son pragmatisme froid qui ne prend pas en compte les affectes et les émotions, c’est-à-dire tout ce qui peut échapper au calcul. 4ème remède : on peut atteindre le bonheur « Le sage ne manque de rien » déclarait le stoïcien Chrysippe. EPICURE dit « C'est un grand bien de se suffire à soi-même », référence au principe d'autarkeia (indépendance du sage). La frugalité n'est pas recherchée pour elle-même. L'épicurisme est différent de l'ascétisme. Mais pour EPICURE, les hommes ont

Quand il atteint sa majorité, Laïos, au lieu de monter sur le trône, est chassé de Thèbes et trouve asile auprès du roi Pélops. Celui-ci lui confie son fils Chrysippe en lui demandant de lui apprendre l'art de conduire un char. Laïos s'éprend de son jeune élève, l'enlève pendant une course de chars et en fait son amant. Accablé de honte, Chrysippe se serait pendu. Selon une autre version, il aurait été assassiné par ses demi-frères sur la demande de leur mère Hippodamie. Pélops appelle alors sur Laïos