Chrématistique Aristote

Moyen Âge et a notamment nourri la réflexion du grand Thomas d’Aquin. Aristote explique qu’il existe plusieurs manières d’exercer l’art d’acquérir des richesses et qu’elles n’ont pas toutes la même valeur. En effet, parmi toutes les choses que nous appelons richesses, un seul ensemble porte véritablement ce nom. La vraie richesse est celle qui assure la subsistance nécessaire ou utile à la famille ou à la cité. Pour Aristote, cette richesse n’est rien d’autre qu’un certain nombre d’instruments utilisés

suffisent à supprimer toute honte par rapport à la recherche, à la possession et à la dépense de l’argent. C’est pourquoi certains font même de la richesse (possession d’argent ou de biens monnayables) un but de la vie, et un synonyme de bonheur (cf. Aristote, Ethique à Nicomaque, l. 1). C’est pourquoi certains aussi, ne voulant retenir que la finalité de l’argent, jugent que celle-ci étant bonne (procurer le nécessaire grâce à des échanges facilités), tous les moyens sont bons pour y parvenir. C’est

les économistes modernes, contemporains. On peut s’interroger sur la légitimité des patrons aujourd’hui. Dans l’élaboration de ce raisonnement les scolastiques vont faire appel à deux sources : d’une part à la tradition chrétienne, d’autre part à Aristote (384-322). 1-Traditions chrétiennes: Cette tradition propose la construction suivante: la vie des hommes sur Terre est imparfaite depuis le péché originel De là on peut dégager deux stades successifs de l’histoire humaine.  Stade originel, supposé

en fonction de la « nature » ou plus précisément, la nature humaine. Or, la nature possède plusieurs définitions. La première consiste en l’essence de quelque chose, en ce qu’elle est, ce qui la définit ou encore le but qu’elle poursuit (sa fin). Aristote dira notamment que « la nature d’une chose, c’est sa fin1 ». La seconde définition implique le dynamisme, c’est-à-dire qu’il s’agit de quelque chose qui porte en elle-même le principe de sa croissance. Finalement, nous pouvons aussi définir la nature

marchande moderne la conviction que « l'argent est ici le dieu terrestre » (G.Simmel, La philosophie de l’argent) parce que « le moyen de subsistance le plus sublimé de tous devient le but le plus sublime de l'existence » (Id.). 2. Dangereuse chrématistique En effet, si en son principe « l'indifférence de l'argent par rapport à la morale est liée au fait que […] la finalité de l'argent […] n'est pas d'accomplir une bonne action mais de faciliter les échanges économiques » (J. Figari, « L'odeur

Aristote  Biographie : Aristote est un philosophe grec (384-322 av. J.-C.). Disciple de Platon à l'Académie pendant plus de vingt ans, il prit ensuite une distance critique vis-à-vis des thèses de son maître et fonda sa propre école, le Lycée. Il fut également précepteur d'Alexandre le Grand. Sa conception de l'être comme « substance » et de la métaphysique comme « science de l'être en tant qu'être » influença profondément l'ensemble de la tradition philosophique occidentale, d'Alexandre d'Aphrodise

marchand tant que la monnaie sert à acheter et utiliser des biens. A=M Mais contre la chrématistique (accumulation) A=M=A’ Les raisons du désir d’accumulation de la richesse : Pour Aristote, La raison de cette attitude, c’est qu’ils s’appliquent uniquement à vivre, et non à bien vivre, et comme l’appétit de vivre est illimité ils désirent des moyens de le satisfaire illimité. 4 formes de chrématistique : ° Le commerce extérieur ° Le travail salarié ° Le monopole ° Le prêt à intérêt (A=A’)

comme instrument d’exploitation, m’argent est aliénant Cours : 1) L’argent comme instrument de l’échange Thèse aristotélicienne : L’argent n’est ni juste ni injuste Pour Aristote l’économie est la science inférieure de la Praxis (science pratique), il s’agit donc de l’activité la moins noble de l’homme libre. Mais Aristote différencie l’économie du commerce. Ce dernier c’est l’art d’acquérir des biens matériels, l’art de s’enrichir tandis que l’économie c’est l’art de la distribution. Etre riche

notamment à Aristote. Le contexte : La Grèce antique est considérée comme le berceau de la démocratie. L’économie Grecque dépend du travail des esclaves et du travail forcé. L’économie Grecque est prospère grâce au commerce international qui est dû à la maîtrise du transport maritime : les bateaux sillonnaient les Méditerranée, apportant marchandises et idées. Les penseurs : • Thalès de Milet (625-547av JC). Ce philosophe n’a pas laissé de trace écrite de ses pensées, mais Aristote raconte une

contraire elle ne se réduit pas à cela Ainsi, Aristote , dans l'Ethique à Nicomaque pose une différence fondamentale entre l'économique et la chrématistique : en effet pour lui l'art de s'enrichir , d'accroître ses richesses ne relève pas de l'économie , mais de la chrématistique : cette accumulation d'argent , de biens est mauvaise pour l'homme , elle est contre-nature. Comme Platon , il condamne cet amour de l'accumulation de richesses , la chrématistique permet , par le biais de cette augmentation