Civ 1ère 22 Février 1978 Poussin

les sources des obligations Titre 1 : le contrat Chapitre préliminaire : introduction Section 1 : Les fondements du droit des contrats Pourquoi est-on obligé par le contrat ? D’où vient le fait que les contractants sont tenus par le contrat ? 1ère approche : subjective. Si le contrat oblige, c’est parce que sa volonté s’est exprimée dans le contrat, cad s’engager. La source du contrat est donc la volonté. Cette source renvoie à l’individu : cette source est subjective. 2ème approche : objective

et lutter contre les abus de puissance économique. Lorsque le juge doit rechercher si un contrat est valable, le juge devra aussi aller regarder du côté du Code de la consommation et du Code de commerce. Un arrêt de la chambre commerciale du 18 février 1992 dans la Cour de cassation affirme sont nuls les conventions ayant pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre, ou de faucher la concurrence. Cette règle ne figure pas dans le Code civil, mais dans le Code de commerce, il y a des textes

en fonction des besoins, reconnaissant certains engagements unilatéraux de volonté. Exemples: L'obligation naturelle. C'est en effet sur le fondement de l'engagement unilatéral de volonté que la jurisprudence a pu reconnaitre par l'arrêt C.Cass, 1ère civ, 10 octobre 1995, la transformation du devoir moral en obligation civile, avec l'exemple du frère qui s'engage à donner une pension alimentaire. Ici donc, une seule volonté est créatrice d'obligation.   Au delà de cette obligation naturelle, on

| Cours de Thomas GENICON, 1er semestre. Cours: Samedi 18 septembre. Jeudi 23 septembre. Samedi septembre. Conférence: Lundi 20 septembre. Lundi 15 novembre: 12h30→15h30. Lundi 22 novembre: pas cours. Gallo: 22 novembre: 14h→16h Le droit des obligations c'est la base du droit des relations économiques, pécuniaires. Toutes les matières puisent dans les règles du Droit des Obligations : C'est la matière de la méthodologie juridique, car

acceptation. cf. Ass plénière CCass 3 mai 1956 le bailleur a gardé le silence en encaissant les loyers mais a-t il pour autant consenti à la transformation des locaux? NON la simple attitude passive du bailleur ne consent pas à son acceptation. 1ère Ch. civile 24 mai 2005 un maître de l'ouvrage qui laisse l'entrepreneur faire les travaux en toute connaissance de cause = Devis tacitement accepté ! Usages licites entre commerçants lorsqu’ils ont déjà eu d'autres relations d'affaires entre les parties

un plan d’action en vue d’accroître la cohérence du droit des contrats en Europe en critiquant l’approche parcellaire qui a été adopté jusque là par une succession de directives européennes relatives à des contrats spécifiques. Elle a publié le 12 février 2003 une communication dont il ressort un ensemble de principes dont l’objet serait de gouverner les relations transfrontalières dans l’UE. Elle entend orienter son action vers l’élaboration d’un «  Cadre commun de référence », le CCR. Pluralité

Expression de la distinction Problème de preuve : comment savoir si une remise va dans le sens d’un contrat à titre gratuit ou onéreux. Dans le doute -> présomption onérosité. Car on considère que gratuit est suspect. Cour de Cassation, 3ème civ, 31mars 1989 : « qu’il appartient à celui qui se prévaut d’un contrat à titre gratuit de démonter l’intention libérale ». 3) Les contrats commutatifs et les contrats aléatoires 1. L’exposé de la distinction Contrat commutatif = a moment

autres conventions. Les contrats se distinguent de cette autre catégorie par le fait qu’ils visent à créer des obligations. Les autres n’ont pas cet objectif. C’est le contrat qui est l’essence même des actes créateurs d’obligations. L’article 1101 C. civ dispose : « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose » (convention génératrice d’obligations (d’après Malinvaud)). I Le contrat

acquitté d’une véritable dette et donc s’étant acquitté d’une véritable obligation civile. La jurisprudence énonce que la promesse d’exécution d’une obligation naturelle transforme celle-ci en obligation civile. (Voir décisions 10 oct 1995, 22 juin 2004 1ère civil 4 janvier 2005). Le code civil ne définit pas les obligations civiles. On peut dire aujourd’hui que parmi ces obligations naturelles on peut distinguer deux catégories. Constitue des obligations naturelles certains devoirs moraux ou impérieux

silence vaut acceptation » (ça fait 10 ans que je vous livre et que vous paye comme ça sans que je vous envoie de factures).  Un arrêt énonce que les parties peuvent prévoir que le silence vaudra acceptation. C'est un arrêt du 12 janvier 1988 de la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation.  Lorsque l'offre est faite dans l'intérêt exclusif de son destinataire : C'est une exception jurisprudentielle qui date d'un arrêt de la chambre des requêtes de la Cour de cassation en 1938. C'était un bailleur