Claude Gueux Argument

mission intellectuelle. Au long des siècles, les auteurs dits « engagés » ont montré leur rôle politique. Victor Hugo est connu pour ses prises de position contre la peine de mort, avec des ouvrages tels que le Dernier jour d’un condamné ou Claude Gueux. On sait aussi qu’il a été exilé suite à ses violentes prises de position contre le régime de Napoléon III, dont il dénonçait la dictature, et qu’il surnommait « Napoléon le petit ». son recueil de poésies intitulé les Châtiments est l’expression

| | | | |Arguments du peuple | | | | |Arguments de Victor Hugo | | | | |

peine de mort ? g I. La progression de l’argumentation a) Les idées : Qui parle ? La thèse est-elle explicite ? Comment s’y prend-il ? On entend 2 voix : Hugo + ses opposants. THESE REFUTEE : la peine de mort est utile et nécessaire. Arguments du peuple Arguments de Victor Hugo (1) l.2-3, la peine de mort protège la société des criminels, (2) l.9, la peine de mort est une vengeance et une punition, (3) l.16, la peine de mort est exemplaire. (1) l.4,8 : la prison à perpétuité suffit, (2) l

sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ; 0 sort ! fatals nœuds ! Parce que l'ortie est une couleuvre, L'araignée un gueux ; Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, Parce qu'on les fuit, Parce qu'elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit. Passants, faites grâce à la plante obscure,

autres pays) et l'adultère sont aussi punis par la peine de mort. Peine de mort automatique : Dans certains pays comme l'Iran, Singapour ou la Malaisie, les meurtres entraînent l’application automatique de la peine capitale. Arguments en faveur de la peine de mort Argument sécuritaire: On peut considérer la peine de mort comme un moyen de prévenir et de réprimer la criminalité, la régression de la violence étatique n'engendre pas automatiquement un accroissement de l'insécurité dans la société.

souhait; Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants; Parce qu'elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ; 0 sort ! fatals nœuds ! Parce que l'ortie est une couleuvre, L'araignée un gueux ; Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, Parce qu'on les fuit, Parce qu'elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit. Passants, faites grâce à la plante obscure, Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre, Oh! plaignez le mal 

qu’il n’y était entré. Le châtiment ne remplit pas sa fonction de réparation, ni à l’égard du coupable, ni à l’égard de la société. C’est aussi la thèse qui soutient le court roman de Victor Hugo, Claude Gueux : les humiliations répétées que M.D, le directeur des ateliers de la prison, fait subir à Claude Gueux, poussent celui-ci à le tuer. Par ailleurs, la justice fondée que décrit Paul Ricœur suppose l’existence d’une loi au-dessus de tous et non pas un « droit » individuel ; elle suppose que le pouvoir

photographes. En effet l’écrivain voit « à travers un tempérament » : il ne peut analyser le réel qui l’entoure en éludant son origine sociale, sa culture, ses gouts, ses passions… Zola dit dans sa « «Lettre à la jeunesse » « On nous répète cet argument stupide que nous ne reproduisons pas la nature dans son exactitude. Eh ! Sans doute, nous y mêlerons toujours notre humanité, notre façon de rendre. » Le romancier n’est pas seulement un observateur, il est aussi un expérimentateur, il doit donc

fait débat, comme par exemple la peine de mort. La thèse correspond à l’avis que l’auteur défend. Pour défendre son opinion, il va utiliser plusieurs arguments étayant sa thèse. L’argumentation implique de l’auteur qu’il mette en place la meilleure stratégie pour convaincre les destinataires de son texte. Plusieurs termes sont à différencier :  Argumenter : Présenter un raisonnement destiné à prouver ou à réfuter une proposition.  Convaincre : Présenter une argumentation faisant appel à la raison du

judiciaire pour qu'ils infligent la peine de mort, quelle que soit leur opinion personnelle en ce qui la peine en elle même.  Les abolitionnistes rejettent en bloc cet argument. Sans réellement contester le fait que la peine de mort soit globalement soutenue par le public dans les pays où elle est appliquée, ils répondent d’abord par des arguments philosophiques : Les droits humains ne peuvent pas être sacrifiés à l’autel de l’opinion publique. Dans un second temps ils contestent le fait que l’on puisse accorder