Communard

et qui scintille!», et en laquelle il pensa avoir trouvé «!l'âme!/!que son âme depuis toujours pleure et réclame!», la fiancée rédemptrice. Mais la réalité du mariage vint rapidement altérer cet enthousiasme!; soupçonné de sympathie à l'égard des communards, il connut à cette époque des difficultés financières et professionnelles qui détériorèrent encore le climat familial. La rencontre du poète avec Arthur Rimbaud, en 1871, vint porter un coup ultime à cette union fragile. Après quelques mois de cohabitation

véritable république sociale, protégeant l'intérêt des travailleurs, avec l'insurrection de la Commune de Paris, salué par Karl Marx, contre le gouvernement de la IIIeme Répubolique. L'expérienc échouera, et Adolphe Thiers réprimera durement les communards, dont une certaine Louise Michel ! En 1905, ce sera la création de la SFIO, Section Française de l'Internationale Ouvrière, dont les leaders seront Jean Jaurès et Léon Blum, et qui oeuvrera à défendre les intérêts des travailleurs. En 1920, lors

lumière, son, ambiance visuelle, mais aussi en fonction des événements tragiques qui s’y sont produits, (événements généralement liés aux luttes pour la liberté ici Montmartre où eurent lieu les plus sanglants combats durant la commune, d’où les communardes comme Louise Michel) Il choisit son lieu pour en faire une mémoire culturelle parce que les immeubles éventrés, avec cette mise à nu des traces de l’intimité de la vie de gens l’a bouleversé. Il avait lui-même vécu une expulsion à Nice quand il

perte de L’alsace et de la Lorraine : Règne un climat de honte et d’humiliation. Beaucoup de français n’y sont pas favorable : Insurrections importantes notamment dans les grandes villes. Ce sont surtout les socialistes et communistes appelés « communards » (75% d’ouvriers, le reste domestiques, employés..). Elles seront fortement réprimées notamment lors de la semaine sanglante (du 21 au 28 mai 1871). Un bilan très dur, beaucoup de morts, et de condamnés aux travaux forcés, répression brutale.

Le gouvernement français se méfie de Paris, et c’est lors de l’affaire des canons de Montmartre que Paris se rebelle. La Commune est élue le 26 mars 1871. La Commune veut faire une République formée de communes autonomes librement associées. Les communards veulent aller à l’encontre de la centralisation promue par les anciens régimes. Nous venons de voir les difficultés qui sont des mauvais présages pour la suite de cette nouvelle République cependant des lueurs d’espoir viennent viabiliser le

Paris seront instaurées une fois que les républicains auront définitivement conquis la République, notamment la laïcisation de l’enseignement et la séparation de l’Église et de l’État. R 4 : Pour le peintre Gustave Courbet, la résistance des communards s’explique autant par leurs convictions idéologiques que par leur patriotisme. Mais c’est surtout le mépris affiché à leur égard par le gouvernement provisoire, ainsi que les provocations de ce dernier (la signature de l’armistice par Thiers, l’entrée

République par les Parisiens en 1871. Les Prussiens assiègent Paris. Gouvernement provisoire dirigé par Adolphe Thiers. Révolte des Parisiens qui élisent leur propre gouvernement, la Commune. Le gouvernement de Thiers est à Versailles et réprime les Communards. Lors de l’Armistice, la France doit céder l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne. Maupassant qui a servi dans l’intendance pendant la guerre est dégoûté. Le 19ième siècle est l’âge d’or du roman, mais aussi de la nouvelle (Balzac, contes drolatiques

proposeront d'édifier un monument à la gloire de la République dans la capitale. Le préfet Hérold, nommé en 1879, approuvera cette initiative. Léopold Morice et son frère Charles remporteront le concours lancé en 1880. Le groupe de Jules Dalou, ancien communard récemment amnistié, arrivera en deuxième position. Il sera acquis par la Ville pour la place de la Nation. Le Triomphe de la République sera inauguré en deux temps. Le modèle en plâtre sera installé en 1889 pour les cérémonies du Centenaire de la

ouvrir une école primaire spéciale pour les filles. 1861: Julie Daubié première femme bachelière 1863: Victor Duruy, ministre de l'Instruction publique, crée les cours secondaires pour jeunes filles, jusque-là interdits. 1871: Louise Michel, communarde, est déportée à Nouméa 1874 : Première loi tentant de protéger les femmes au travail : les femmes ne peuvent travailler dans les mines, ni travailler le dimanche. 1880: La loi Camille Sée organise l'enseignement secondaire féminin (il est différent

Ecrit quelque part entre 1872 et 1875, il coïncide avec ce moment où le régime démocratique est en train de se réinstaller en France grâce à la IIIe République, au prix du rejet des revendications égalitaires, tout juste noyées dans le sang des communards. La même période voit l’essor grandissant de l’exploitation économique des colonies que la France a acquises autour du monde, sous couvert d’apporter le progrès et les valeurs de la République.