Conception Du Pouvoir Merovingiens

avaient le monopole du droit. Les pontifes détenaient le monopole du droit, ils avaient le contrôle du calendrier judiciaire qui déterminait une partie de la vie sociale. Ils déterminaient les jours fastes et les jours néfastes. Seul le pontife a le pouvoir de donner le droit. La procédure rituelle : la procédure des legis actiones Tous les actes juridiques sont placés sous la protection divine et doivent être conformes au divin pour être valable. Les pontifes rédigeait et conservaient secrètement

mais des liens qui sont trompeurs. Comme le note Pablo Grossi, membre de la cour constitutionnelle italien «  le droit surtout pour qui vit en Europe occidentale a pour horizon la civilisation moderne et apparaît indissolublement lié au pouvoir suprême, au pouvoir politique : l’état. Page sur 1 106 D’ou la tentation de voir le droit comme un commandement qui vient d’en haut, à savoir une loi; la voix du titulaire de la souveraineté : l’état. Dans les états modernes, le droit de l’état s’exprime

Francs sont les deux premières dynasties françaises : les Mérovingiens (496-751) et les Carolingiens (751-987). Rome a été fondé en 753 (ou 754) avant JC, c’est d’abord une royauté (jusqu’en 509) et ensuite une République. Crise politique au 1er siècle avant JC. Création d’un « Triumvirat » (Antoine, Octave et Lépide) qui se terminera par l’éviction (=rejet) de 2 des 3 personnes. (Antoine vaincu par Octave, et Lépide a vite disparu du pouvoir). Octave change de nom et devient Auguste. (Auguste -27

France : suppose qu’il faut dater la naissance de la France, la naissance de la France a eu besoin de processus longs. C’est dans le texte de Roland que la première expression d’une communauté non définit alors mais ressentit. Et c’est autour du pouvoir central des rois que vont se structurer des institutions étatiques. Avant la 12 e sc. nous n’étions pas réellement en France, l’état n’as pu se développe que parce que un autre modèle politique s’est effondrer : l’empire. L’état s’oppose à la féodalité

puisse unir autour de lui l’ensemble du peuple ! Grégoire projette ainsi sur les rois mérovingiens sa représentation de la société chrétienne, et pour cela n’hésite pas à falsifier les faits, à gauchir la réalité1. Ces leçons contribuent à façonner l’horizon d’attente politique des contemporains et des héritiers : la comparaison faite entre Clovis et Constantin, par exemple, atteste de la fascination qu’exerce le pouvoir impérial romain (imitatio imperii) et montre que la souveraineté ne peut pas vraiment

forme d’une monarchie, elle va être éliminée vers 509 av JC, et s’organise désormais en République. Dans cette république il y a : Deux consuls : le pouvoir exécutif Des assemblées populaires (comices) : elles votent les lois Le Sénat : à l’époque peu nombreux, des assemblées permanentes, c’est une assemblée très aristocratique. Il a le pouvoir de donner son avis sur les textes des assemblées populaires et a le droit de véto. C’est ce sénat qui dirige, il est chargé de la diplomatie, il gère les

c'est le pouvoir de légiférer. La conception du lien entre le pouvoir et le droit nous vient de Rome, premier Etat à le faire et selon les époques le pouvoir législatif est détenu soit par l'empereur ou le peuple, ils créent le droit mais y sont aussi soumis. Le droit à aussi pour vocation de limiter l'action des gouvernants. Le pouvoir apparaît a la fois comme une force contrôlée par le droit mais qui est aussi sa source. Cette conception n'est

structures instituées organisant la société. Elle vient du latin judiciarus, qui qualifie tout ce qui est relatif aux tribunaux. Juge= Judex en latin, qui est la contraction de l'expression Jus dicere : Dire le droit, rendre la justice. Deux conceptions de la justice émergent dans l'antiquité. Aristote les a notamment développées : La justice judiciaire La justice sociale Le juge doit rendre à chacun selon son dû. Et il doit rendre une justice sociale. I) Relation entre l’État et la justice

est institution étrange, c’est un concept étrange et complexe, il est dans la tradition française (tous les français sont gouvernants et se réunissent pour donner leurs opinions sur le plan politique) et on a du mal à le définir. L’Etat : idée de pouvoir efficace et souverain, ainsi que exclusif de toutes autres dormes de subordination, légitime. (cf. Lévi-Strauss, Simone Veil sur les ? de la légitimité de l’autorité) L’Etat pose aussi des ? de participation plus ou moins démocratique à la conduite

ensuite se montrer habile pour fonder sa monarchie : il ne va pas se faire attribuer tous les pouvoirs et va se contenter du pouvoir appelé auctoritas. Il s’agit du pouvoir principal, et c’est la première fois qu’un seul homme l’obtient. Cela lui permet d’augmenter la valeur juridique des actes juridiques de la cité. Il n’est pas supérieur aux magistrats mais il peut les dépasser grâce à l’auctoritas, un pouvoir dévolu au Sénat et aux pères de famille. Octave pourra donc relever ce qui a été fait pour