Conception Du Pouvoir Premiers Merovingiens

également l’autorisation de l’usage de la force, autorisation consentie d’une manière ou d’une autre par ceux sur lesquels s’exerce cette domination.-I- La dynamique de l’EtatA) La société féodaleL’Etat comme mode d’organisation et d’exercice du pouvoir est apparu dans un cadre précis et limité, celui de la société féodale qui se développe en Europe occidentale (entre le VIème et le IXème siècle), puis s’étendra dans des chronologies et des formes différentes au reste de l’Europe.1°) Naissance de

ne sont pas émis et sanctionnés par des autorités judiciaires. Le droit romain a été construit à une époque où la notion d’état n’existait pas et il a été en grande partie construit par des juristes, personnalités autonomes et indépendamment des pouvoirs publics. Les juristes romains ont créés le droit, on ne peut pas faire l’impasse. Un vieil adage des juristes romains «  Toute définition est dangereuse en droit civil » car la réalité est toujours complexe, souvent insaisissable, il y est donc toujours

internationale, c'est-à-dire par les autres États-nations. La culture prépare donc les nations à l’existence nationale mais ne suffit pas à faire d’un peuple une nation. Pour qu’un peuple devienne nation, il faut l’intervention politique d’un pouvoir spirituel et matériel. 2. Le territoire est indispensable Il n’y a pas de nation véritable qui n’ait d’État, a-t-on prouvé plus haut. Une nation peut bien sûr exister lorsqu’elle n’a pas d’État (par exemple l’Allemagne avant 1871), comme elle peut

tribus et sont dirigés par des patriarches. Comme le droit cunéiforme, le droit hébraïque se distingue par son caractère religieux et son caractère empirique. Un droit religieux : Les sources juridiques du droit hébraïque se trouvent dans les 5 premiers livres de l’ancien testament : la genèse, l’exode, lévitique, les nombres, le deutéronome. Ces 5 livres forment un ensemble que les hébreux nomment la Torah. La Torah regroupe des textes d’origines diverses reconnus officiellement comme ayant une

en pourra plus en rendre. La doctrine, du mot latin docere, renvoie à l’acte d’enseigner. Son utilisation est assez récente. Sous l’ancien régime, ce mot n’est pas utiliser, mais va l’être dans le premier quart du 19e. Une revue juridique, dont le premier numéro date de 1919, donne dans son premier numéro son but. Il devient d’un usage courant vers 1840, on le trouve dans le dictionnaire historique de la langue française  défini comme l’ensemble des travaux destinés à exposer le droit, par opposition

aussi conception juridique de la souveraineté, qui prend corps avec redécouverte du droit romain, mais subit des mutations à partir du 16ème. (ch.2) Cette souveraineté, qualifiée d’absolue, contient cependant des limites : le roi souverain n’est pas habilité à faire tout et n’importe quoi. Souveraineté ≠ arbitraire. (ch.3) CH.1 L’EVEQUE DU DEHORS Terminologie employée dès 4ème s. par empereur Constantin, converti au christianisme : l’empereur abandonne l’idée d’être un Dieu, le pouvoir temporel

genre [sur l’aspect non biologique mais socialement et culturellement construit du genre, se reporter à S. B. ORTNER, H. WHITEHEAD éd., Sexual Meanings : the Cultural Construction of Gender and Sexuality]. Elles sont même dotées de fonctions et de pouvoirs qui sont spécifiquement impliqués par leur genre, et on peut chercher à définir des réseaux qui correspondent bel et bien à des relations tissées spécifiquement entre femmes (essentiellement entre femmes qui appartiennent à un même groupe familial

pater un pouvoir très important. A travers ces décisions, tous ces chefs règlent les usages, les mœurs de leur clan. Les décisions rendues par ces personnages auraient contribuées à la formation d’usage, d’apports propres à leur gentes et commun à l’ensemble de la cité. A/ le premier développement du droit : le concept primitif de jus : A l’origine, ce terme de jus (droit) a deus sens, un sens religieux, un bienfait accordé par l’Eglise et un sens juridique. Deux sens car aux premiers temps de

est propre et possèdent leur milice. B : le renouveau des institutions ecclésiastiques A l’époque mérovingienne, l’église fut une grande victime de ce système et sous le système féodal, l’église est complètement soumise à lui et les seigneurs féodaux sont maitres du pouvoir ecclésiastique. Cette idée conduit à deux phénomènes ; les nicolaïsmes, qui ne respecte en rien la religion et le pouvoir de l’église, et la simonie qui est un marché spirituel qui vendait les charge spirituelles (donc l’église

s’octroyer un pouvoir monarchique tout en conservant les apparences d’une République. Octave ne se fait pas attribuer tous les pouvoirs. Octave va se contenter de l’auctoritas (=pouvoir suprême). En théorie, il n’a pas plus de pouvoir que les autres magistrats mais puisqu’il possède l’auctoritas, il surpasse tout les autres magistrats lorsqu’il prend des décisions ; c’est lui qui détient le pouvoir de décider en dernier ressort. Il prendra le titre d’Auguste (=celui qui détient le pouvoir suprême).