Concile de Constance

récoltes, et pour être protégé contre les intempéries et les épidémies. - à Ham-sur-Heure, Thuin et de façon secondaire à Jumet, la marche a lieu en l’honneur de saint Roch. Le culte de saint Roch prit son essor en 1414, lorsque le concile de Constance préconise de l’invoquer pour venir au secours des pestiférés. Il se diffusa rapidement en Europe au départ de la ville natale du saint, Montpellier, et de l’Italie où il vécut et où il est mort. Il se répandit dans nos régions au XVIe siècle

déviance partant de la foi chré- tienne où un grand prêtre d’Alexandrie a enseigné que le Christ n’était pas un dieu mais le première des créatures (au sens qu’elle est la plus importante). Il faut savoir que l’arianisme est condamné par l’Église au concile de Nicée en 325 (qui est une assemblée d’évêques pour statuer sur des questions de foi ou d’organisation). Ainsi pour les romains, les germains sont des païens ou des hérétiques. Les deux mondes sont donc totalement dissemblables. Hors, au ive

l’activité des Juifs de Babylonie à cette époque, entre la Mésopotamie et l’Egypte). Mais tous ces bouleversements pouvaient-ils demeurer étrangers à l’Occident ? Difficile de savoir dans quelle mesure ils ont pu être informés. Quoi qu’il en soit, un concile fut convoqué à Clermont le 24 novembre 1095 par le pape Urbain II, un champenois ex-clunisien du nom de Eudes de Lagery. Pour faire simple, il a vivement invité les Chrétiens à porter secours aux «frères» chrétiens orientaux. Aucun grand baron n’était

autre, mais apparaît comme le défenseur de la foi chrétienne. Il défend la foi contre les wisigoth et les burgondes, qui sont adeptes de l'arianisme. D’après l'arianisme, la volonté du christ est niée, ainsi l'hérésie d'Arius est condamnée lors du concile de Nicée, en 325. Les évêques de gaule vont favoriser les projets d’expansion de Clovis ; par exemple en l'an 500, Clovis défait le roi des burgondes, près de Dijon, Gondebaud. Ou encore, en 507, Clovis est vainqueur des wisigoths, à la bataille de

contre les autres Barbares (Wisigoths/Burgondes = eux aussi convertis au christianisme mais sont adeptes à l’arianisme : doctrine d’Arius qui niait la divinité du Christ, doctrine déclarée hérétique au Concile de Nicée en 325) Concile = assemblée ecclésiastique. Lors du Concile de Nicée la doctrine du christianisme a été formé : DIEU = le corps/le père/fils. Les évêques de Gaulle vont donc soutenir Clovis contre ces hérétiques.

sous Henri V (1106-1125), le pape Calixte II signe avec Henri V un compromis par lequel l'empereur renonce à l'investiture des fonctions spirituelles (concordat de Worms, 1122). Cette victoire de la papauté sur l'Empire est confirmée par le premier concile de Latran (1123). Le pape n'est pas pour autant le maître dans son État : les Romains se soulèvent à plusieurs reprises. 3.3. L'affirmation des villes et leur rôle économique Après les désordres du xe s., les séjours des empereurs ont rendu un peu

sorciers, et des juges assez imbéciles et assez barbares pour les condamner aux flammes. Vous auriez vu une jurisprudence établie en Europe sur la magie, comme on a des lois sur le larcin et sur le meurtre: jurisprudence fondée sur les décisions des conciles. Ce qu'il y avait de pis, c'est que les peuples, voyant que la magistrature et l'Église croyaient à la magie, n'en étaient que plus invinciblement persuadés de son existence : par conséquent, plus on poursuivait les sorciers, plus il s'en formait

sorciers, et des juges assez imbéciles et assez barbares pour les condamner aux flammes. Vous auriez vu une jurisprudence établie en Europe sur la magie, comme on a des lois sur le larcin et sur le meurtre: jurisprudence fondée sur les décisions des conciles. Ce qu'il y avait de pis, c'est que les peuples, voyant que la magistrature et l'Église croyaient à la magie, n'en étaient que plus invinciblement persuadés de son existen­ce : par conséquent, plus on poursuivait les sorciers, plus il s'en formait

faire construire à Rome une basilique sur l’emplacement du tombeau de Saint Pierre. Ce patrimoine est géré par l’évêque qui ne peut pas en disposer. Pour qu’un élément soit aliéné ou vendu, il est nécessaire que plusieurs évêques se réunissent en un concile qui peut décider de la vente ou de l’aliénation d’un bien du patrimoine de l’Eglise. Ce patrimoine bénéficie de l’immunité notamment fiscale. De la même manière, il y a une exemption pour les clercs, en effet, les corvées, qui constituent la principale

à Iahveh, qui avaient observé sa loi, obéi à sa parole, se réveilleraient aux clameurs des ultimes clairons et paraîtraient devant leur 1. On objectera à cela les dispositions des lois romaines, les prescriptions wisigothiques et celles des conciles, mais presque toutes ces mesures proviennent principalement du prosélytisme juif, et ce n'est qu’à la fin du XIIIe siècle que l'on sépara radicalement et officiellement les Juifs des chrétiens, par les ghettos, par les signes infamants (roue, chapeau