Concile de Pise

siècle, l’Occident se penche à nouveau sur le Digeste de Justinien, à travers les deux manuscrits qu’il connaît alors, conservés dans des villes italiennes : la littera Bononiensia (manuscrit de Bologne) et la littera PisanaFiorentina (manuscrit de Pise, puis de Florence). 2 UNJF - Tous droits réservés Un peu plus tard, on redécouvre également le Code de Justinien, puis les Institutes et les Novelles (connues aussi au Moyen Age sous le nom d’Authentiques). L’ensemble est désigné à partir

aussi une hiérarchie de de fonctions. Au niveau le plus étendu, les Carolingiens ont voulus fortifier le chef de l'église catholique. Ils l'ont nommé Archevêque et il a donc un suprématie sur les évêque de la province. Il réunis périodiquement des conciles provinciaux et les préside. Ces assemblées légifèrent et exercent un contrôle juridictionnel. En dessous de l’archevêque vient l’évêque dans sont diocèse et il est la cheville ouvrière de la hiérarchie ecclésiastique. Il exerce le pouvoir d'ordre

seconde moitié du XVe siècle [1] Pendant la période qui s’écoule entre la fin de la guerre de Cent Ans et le prélude des guerres d’Italie, entre la prise de Constantinople par les Ottomans et le premier voyage de Colomb, entre la défaite des conciles et l’avènement d’Alexandre VI, le monde occidental semblé chercher un équilibre nouveau. Mais nulle part les problèmes que pose cet effort n’apparaissent plus pressants que dans l’Église. Les papes, oublieux de leur mission catholique, tentent avant

les silhouettes vêtues de noir qui trottinaient vers le monastère. Les eaux de l’Arno, brouillées par le 63/649 soleil de midi, accompagnaient leur marche. Des eaux exceptionnellement tumultueuses et déchirées en ce mois de juin, à l’image du concile qui venait tout juste de se clore, au cours duquel s’étaient affrontés de longs mois durant susceptibilité des Byzantins et arrogance des Latins. — Mon père ! se récria Ghiberti. M’avezvous entendu ? Le prêtre se retourna, presque à regret : — Bien

départ à tous les évêques), n’a toutefois au début qu’une prééminence morale sur les autres évêques. L’autorité doctrinale réside dans les assemblées d’évêques, appelées conciles ou synodes. En 325, à l’initiative de l’empereur Constantin, une assemblée de tous les évêques de l’Empire eut lieu à Nicée : c’est ce premier concile « œcuménique » (universel) qui a précisé les points essentiels du dogme chrétien. En même temps, l’Église s’organise sur le territoire de l’Empire, et là aussi elle se coule

autre, mais apparaît comme le défenseur de la foi chrétienne. Il défend la foi contre les wisigoth et les burgondes, qui sont adeptes de l'arianisme. D’après l'arianisme, la volonté du christ est niée, ainsi l'hérésie d'Arius est condamnée lors du concile de Nicée, en 325. Les évêques de gaule vont favoriser les projets d’expansion de Clovis ; par exemple en l'an 500, Clovis défait le roi des burgondes, près de Dijon, Gondebaud. Ou encore, en 507, Clovis est vainqueur des wisigoths, à la bataille de

reprendront leur activité économique que si ces institutions sont crées. L’aristocratie accepte la création du Concile de la Plèbe (assemblée exclusivement plébéienne) et des tribuns de la Plèbe(magistrats plébéiens complétant le concile et oeuvrant à la défense des intérêts de la plèbe devant les magistrats plébéiens). Elles ont été nommées de plébiscites (mesures normatives prises par le concile pour organiser la vie des plébéiens entre eux). Les tribuns sont chargés de faire appliquer ces plébiscites

prêter à intérêt. De plus, même si le taux n'était pas usuraire, le prêt à intérêt était de toute façon assimilé à de l'usure. Aujourd'hui il existe une distinction entre l’intérêt et l’usure, ce qui n'était pas le cas à l'époque. Ainsi, en 1271. Le concile de Vienne, en 1311, allant plus loin encore, "avait condamné pour hérésie le fait même de défendre l'idée que l'usure n'était pas un pêché." . Cependant, dans les faits, comme l'église elle-même avait fréquemment besoin d'argent, elle était bien

mourut catholique. Il assista aux sermons du moine Savonarole qui le fascinait ; il admira la façon dont le moine établit son pouvoir sur le peuple. Lorsque les Français organisaient un concile à Pise où ils voulaient élire un anti-pape à Jules II, c’est Machiavel qui est intervenu et qui a fait avorter ledit concile. Il semblait avoir la crainte de Dieu puisqu’il conseilla au prince de ne jamais se fier complètement aux troupes mercenaires car celles-ci  « n’ont ni crainte de Dieu ni probité à l’égard

testament, il y a des règles repris par le droit hébraïque. Différents du droit canonique. Le nouveau testament n’est d’aucune utilité pour le droit. Le droit canonique à été élaboré plus tard par les instances supérieures de l’Eglise : Le pape et les conciles = assemblé d’évêque conseil délibérant de l’autorité ecclésiastique. Les évêques peuvent faire des lois pour leur diocèse. Dans ce cas là, on appelle cet acte un statut épiscopal. Les ordres religieux (les moines) élaborent des règles spécifiques