Consensus de Washington

soulève par contre de multiples inquiétudes dans le corps social : risques de délocalisation des entreprises européennes, dégradation des conditions de travail, dumping social… Mais dans un contexte économique européen marqué du sceau du consensus de Washington, ces menaces sont assimilables, aux yeux des institutions communautaires, à des « imperfections des marchés ». Toute remise en question du credo libéral étant dès lors d’office écartée. L’Union a toutefois lancé en 2007 le Fonds européen

NPI. Mais si nous nous mettons dans le cas des pays moins avancés sera-t-elle aussi bénefique? Au niveau économique, les pays les plus pauvres sont des pays marginalisés, restent largement en dehors du processus de mondialisation. Le consensus de Washington requiert des institutions stables et un niveau de développement humain (santé, éducation) que ne présentent pas la plupart de ces pays. Leur ressource économique principale, l'agriculture, reste dominée par les stratégies protectionnistes

se jugeant victimes d'une interdiction abusive. Le thon rouge et la CITES Pour rappel la Convention "CITES" désigne la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, signée à Washington le 3 mars 1973 et amendée à Bonn, le 22 juin 1979. L'article II de cette Convention dispose : "L'Annexe I comprend toutes les espèces menacées d'extinction qui sont ou pourraient être affectées par le commerce. Le commerce des spécimens de ces

producteurs de marchandises et de services à mener leurs activités. L’OMC est une enceinte ou sont négociés des accords commerciaux. Quand un pays enfreint une règle l’OMC est chargé des sanctions. Lors des décisions ils faut qu’il y ai un consensus, tous les pays doivent être d’accord. Chaque pays a le même poids dans les décisions. Les ¾ des pays de l’OMC sont des pays en voie de développement. Le but principal de cette organisation est de faire en sorte que le commerce soit aussi libre que

partie des belligérants (Allemagne, France, Royaume-Uni, Russie). L’article 171 du Traité de Versailles a affirmé l’interdiction faite aux puissances vaincues de faire le commerce d’armes chimiques, puis en février 1922, lors de la Conférence de Washington sur la « limitation des armements navals » les puissances victorieuses s’imposèrent les mêmes contraintes[13]. C’est avec peu d’enthousiasme que s’est établi le protocole de Genève, le 17 juin 1925, de façon marginale, au cours d’une conférence

distribution plus équitable des ressources. Les États étant criblés de dettes, forcés de privilégier les remboursements de prêts plutôt que le financement des services publics indispensables, comme les soins de santé, et étranglés par le soi-disant Consensus de Washington qui exige que l’État se retire de pratiquement tous les secteurs de la vie publique, il est devenu impossible depuis les années 1980 aux États et aux agences internationales d’avancer au même rythme que la formation de bidonvilles urbains

notamment après la décennie 1990. Cette logique cadre bien avec les injonctions des institutions de Bretton Woods qui préconisaient le désengagement de l’État dans la construction économique. C’est en effet la période de la matérialisation du Consensus de Washington à travers les Programmes d’Ajustement Structurels (PAS) qui prônaient l’austérité budgétaire, la privatisation, les licenciements, bref la réduction du niveau de vie de l’État. Cette période coïncide également avec l’abattement des salaires

sociologique: le terme de tourisme de masse (inapproprié comme nous le verrons (1) D. MACCANNEL, "The Tourist, a new theory of leisure class", SchockenBooks, 1976. (2) R. NORONHA, Review of American Sociological Literature in Tourism, I . B . R . D . , Washington, 1979, Document Interne. * Dr. J.M. Thurot, Secrétaire Général du Centre des Hautes Etudes Touristiques, 18, rue de l'Opéra, F-13100 Aix-en-Provence. 2 plus loin), les définitions statistiques, e t c . . . permettent des confusions qui sont

lourd tribut en termes d'emploi et de niveau de vie. Le " consensus de Washington " correspond à une idéologie dépassée. Cette expression a été forgée par l'économiste britannique John Williamson en 1990 pour nommer les politiques néolibérales alors recommandées, aux pays d'Amérique latine, par les institutions internationales, le FMI et la BRI, toutes deux situées à Washington, et par le gouvernement américain. Le consensus de Washington recouvre en fait une dizaine de réformes fondamentales, axées

équitable des charges et des responsabilités liées à la sécurité de part et d’autre de l’Atlantique, ce qui créera une relation transatlantique plus équilibrée, adaptée aux besoins du XXIe siècle. LE MODE DE FONCTIONNEMENT DE L’OTAN Le principe du consensus à la base du processus de prise de décisions est l’une des clés du succès de l’OTAN. Il n’y a pas de système de vote et toutes les décisions doivent être unanimes. Des consultations et des débats intenses sont souvent nécessaires avant qu’une décision