Constitution des Athéniens

Section II De la société homérique à la cité classique ( 1050-650) § 1 La société homérique § 2 l'éviction du roi et la prise du pouvoir par l'aristocratie § 3 la crise du VIIe siècle Chapitre II Les institutions athéniennes à l'époque classique Section 1 L'évolution des institutions athéniennes jusqu'à l'établissement de la démocratie § 1 Les réformateurs : Dracon et Solon (630-593) § 2 La tyrannie des Pipistradides (561-511). Section II L'établissement de la démocratie : De clisthène à Périclès. § 1

encore une égalité de droit. Il repose sur un système représentatif puisque le peuple est représenté par des personnes élues ; le consentement populaire se trouve donc à la base de ce système (par le suffrage universel). A l’inverse de la démocratie athénienne, celle que nous connaissons aujourd’hui repose sur l’élection, et non pas sur le tirage au sort. Types de démocraties • Démocratie directe : le peuple exerce directement le pouvoir politique ; il prend lui-même les décisions • Démocratie

gloire et la réussite ? D’abord nous parlerons de l’héritage familial de Cimon pour ensuite parler de sa gloire et enfin de sa chute. I. Héritage familial A) Exemple d’un père Miltiade (540-489) est le père de Cimon, c’est un stratège Athénien et tyran de Chersonèse de Thrace. Un Stratège est un chef militaire qui commande un régiment d’hoplite De par son mariage avec la princesse de Thrace, il est aussi roi. Il remporte la bataille de marathon en 490 mais il échoue à l’île de Paros en

assimilé le fait que la liberté et l’égalité des citoyens étaient indispensables et assurés par l’autonomie des citoyens, et par la distinction des trois fonctions. Les citoyens libres et égaux sont les acteurs principaux de cette démocratie athénienne. Ils sont au cœur des débats pour discuter des décisions qui doivent être prises, plus précisément des lois. Ils préservent leur démocratie de deux principales manières : tout d’abord, il divise le pouvoir pour éviter le risque de confiscation du

problème de la meilleure constitution politique. Comme dans la République, Platon vise dans les Lois la constitution de la cité la meilleure possible en prenant pour modèle le juste selon les dieux. Dans les deux cas, ce modèle est l'image que les dirigeants doivent suivre pour unifier une cité et la rendre entièrement vertueuse, sans qu'il soit cependant possible de l'instituer réellement. Platon est toutefois plus « empirique » dans lesLois, puisqu'il examine des constitutions réelles et propose une

libéralisme. De fait, on distingue la démocratie ancienne (le modèle athénien) de la démocratie moderne (la démocratie libérale). Le modèle athénien résulte de la recherche du meilleur régime car les Grecs cherchent dans la politique la réalisation de « la vie bonne. » Fondé sur le concept d’isonomia selon lequel chacun se trouve à égale distance de la loi et d’isegoria, chacun est à égale distance de la parole, le modèle athénien affirme la prééminence de la parole et de l’égalité des citoyens. De

sont légales, c’est-à-dire conformes à la Constitution et aux procédures prévues pour leur adoption. La Constitution (ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l’Etat et qui organise leurs relations ; considérée comme la règle la plus élevée de l’ordre juridique de chaque pays quel que soit sa présentation et son contenu) encadre et limite les prérogatives des élus. La démocratie à dominante directe chez les Athéniens, devient presque exclusivement représentative

le pouvoir direct (krátos, en grec) par et pour le peuple (le démos). Un problème, ensuite, parce que cette idée simple est, en fait, difficilement applicable dans la réalité, y compris dans le régime auquel on l'associe classiquement : la Cité athénienne. C'est du moins ce que révèle la nouvelle lecture dont son fonctionnement a fait l'objet par le Danois Mögens H. Hansen. De fait, l'exercice au quotidien de la démocratie directe se heurte à de nombreuses limites : - La taille de l'Etat. Pour que

faisait dans toute bonne maison d’Athènes, mais sans mysticisme, ni superstition d’aucune sorte. Il gardera toute sa vie ce respect de la religion et l’imposera dans ses Lois. Outre la gymnastique et la musique, qui faisaient le fond de l’éducation athénienne, on prétend qu’il étudia aussi le dessin et la peinture. Il fut initié à la philosophie par un disciple d’Héraclite, Cratyle, dont il a donné le nom à un de ses traités. Il avait de grandes dispositions pour la poésie. Témoin des succès d’Euripide

IIIe siècle apr. J.-C. Toute histoire de la Grèce antique requiert une analyse soigneuse des sources qui la décrivent. Or la majorité des écrits — politiques ou historiques — de cette période qui sont parvenus jusqu'à nous provient de la sphère athénienne. C'est notamment le cas pour des auteurs comme Thucydide, Xénophon, Démosthène, Platon (et à travers lui Socrate) ou encore Aristote. C’est pourquoi l’histoire d’Athènes occulte partiellement celle d'autres cités comme Corinthe, Sparte ou Thèbes