Courant Positiviste Ou Jusnaturaliste

Montpellier I Directeur du CERCOP Nul ne saurait traiter du positivisme juridique sans évoquer la figure emblématique de Hans Kelsen. Considéré comme le pape du positivisme juridique depuis la Théorie pure du droit1, le maître viennois incarne ce courant majeur de la pensée juridique tant en raison de sa conception du droit qu’eu égard à son épistémologie juridique : en considérant qu’il n’est pas d’autre droit que le droit positif et en assignant au juriste le devoir de se tenir à l’écart de

droit : Le droit est consubstantiel (_inséparable_) dans la société. Il y a un désengagement du droit. Les doctrines du fondement de la règle de droit : A/ Doctrine de droit naturel : 1°) Contenu : Postulat qui caractérise les jusnaturalistes. Un droit universel existe et le droit positif doit s’en inspirer. Le droit naturel religieux : le droit est l’art d’atteindre le juste en observant la nature. Saint Thomas d’Aquin distinguait 3 catégories de loi : la loi humaine (droit

considérer comme un obligation naturelle. C'est donc un énoncé vrai. Il a pour fonction de prescrire quelque chose. Le jusnaturalisme ne distingue pas entre la prescription et la description.   Positivisme   La création d'une règle pour le positiviste est le produit d'une volonté. C'est l'autorité qui fait la règle et pas la vérité.  La justice n'entre pas dans la définition du droit pour le positivisme. IL n'y a pas de relation NECESSSAIRE entre la justice et le droit. Il faut donc nettement

II.- Notion de droit. Devoir n° 2 (obligatoire). 1.- Ce devoir est relatif à un texte (pp. 10-17) d’une longueur qui est tout à fait courante en droit, mais qui surprendra peut-être des bacheliers frais émoulus. Vous devez vous habituer à lire de longs textes, en restant concentrés d’un bout à l’autre. Pour vous aider, vous trouverez quelques notes explicatives (pp. 17-18), un plan-résumé joint au texte (pp. 8-9), et le plan suivant : Le non-droit : Précautions introductives Introduction

et positivisme juridique. Certes, des auteurs posent encore le débat en ces termes, mais ce n’est plus qu’un combat de mots 2, servant à étiqueter les opinions adverses en les caricaturant. Il est ainsi facile de fustiger l’étroitesse de vue des positivistes ou la fumeuse métaphysique des partisans du droit naturel. En réalité, chaque camp ne tient guère à rencontrer l’adversaire, et plutôt que le dialogue constructif on préfère souvent le monologue gorgé de néologismes. Dès lors, la discussion devient

que la philosophie du droit portait sur un droit idéal, la théorie générale du droit ne voulait traiter que du droit tel qu’il est, le droit positif. Il existait donc des liens entre la philosophie du droit et les doctrines du droit naturel (jusnaturalistes), d’une part, la théorie générale du droit et le positivisme juridique, d’autre part. La théorie générale du droit a connu une expansion considérable dans la première moitié du XXème siècle, en particulier sous l’influence du juriste autrichien

énoncés qui sont ni vrais, ni faux (activité subjective). Ce n’est pas une activité scientifique mais politique. La science du droit est une discipline académique qui s’intéresse au Droit. On constate une opposition entre Positivistes et Jus-naturalistes. Positiviste: Le professeur de droit doit se contenter de raconter le Droit, que ces énoncés soient vrais ou faux : neutralité axiologique du droit : être neutre par rapport aux valeurs. Jus-naturaliste: Le professeur de droit ne doit pas

évolué au gré des changement éco sociaux et politiques. On peut discerner deux grands courants de pensées, qui ont traversé et traversent la pensée juridique, le courant idéaliste et le courant positiviste et les nouveaux courants de pensée, qui sont plus annexes au droit mais qui ne peuvent en être détachés. 1- Les courants idéalistes. C'est l'école du droit naturel, autrement dénommé les jusnaturalist, ils se caractérisent pas l'integration de préoccupations d'ordre métaphysiques, transcendantales

reconnu pour être l’auteur de son ouvrage le plus célèbre « la Théorie pure du droit » qu’il publie en 1934, dans lequel il donne une dimension formaliste au droit qu’il traite comme une science. Véritable précurseur de bien des théories, mouvements et courants s’appuyant sur ces recherches en droit et sur les Constitutions, il est celui qui élèvent ces dernières au sommet du principe dont il est le fondateur : la hiérarchie des normes, principe donnant un pouvoir de primauté à la Constitution face aux

3 : Les droits de l’Homme Les droits de l’Homme peuvent se définir comme l’ensemble des droits reconnus à l’Homme dans un système donné. §1. Des droits conférés par la nature humaine Les droits de l’Homme sont marqués par une emprise jusnaturaliste qui accorde des droits à l’homme en tant que sujet et non plus en tant qu’objet. Ce n’est pas le droit positif qui accorde des droits à l’Homme c’est la nature propre de l’Homme. L’idée de droits de l’Homme est apparu à la fin du MA à partir