Criminologie Positiviste

correctionnelle spécifique sera instaurée pour juger les jeunes délinquants ayant fait l’objet d’un dessaisissement. historique de la reponse donnee par le legislateur[1] par Dominique De Fraene, Docteur en criminologie ULB, Professeur de criminologie à l’ULB ____________________________ Pour débuter ce colloque, il m’a été demandé de retracer à gros traits, la genèse et le développement des politiques publiques de traitement de ce qu’on appelle aujourd’hui la délinquance

responsable et doit répondre de ses actes. La peine est donc un mal infligé par la société en réponse et en adéquation au mal causé par le délinquant ayant commis une faute. Mesure de sûreté :C’est un concept relativement récent inventé par les positivistes italien à la fin du XIX° s et qui substitue au libre arbitre l’idée de déterminisme , qui peut être idéologique , biologique voir climatique. Dès lors que l’auteur n’a pas le choix, la réponse de la société n’est plus la peine mais la mesure de

cercles qui se chevauchent, qui ont à la fois une aire commune et des surfaces propres. Droit pénal morale collective 3) Droit pénal et science criminelle On distingue entre 2 choses la criminalistique et la criminologie. a) La criminalistique Elle consiste dans la recherche des infractions et de leurs auteurs par des voies scientifiques. Elle comprend 3 branches distinctes auxquelles on ajoute une 4ème qui est en plein essor. - la médecine légale : elle

peine étant manifestement excessif. L’idée d’individualisation des peines est apparut avec Raymond Salleile, en laissant au juge d’adapter la peine qui a été prévu, en tenant compte des circonstances atténuantes ou aggravantes. S2. Le système positiviste fondée sur la prévention et la défense Prévenir, évoque la médecine et sa médecine préventive, l’infraction serait elle une maladie ? Comment dans ce cas la prévenir ? Et comment l’éviter ? Cette doctrine s’est épanouie au 19ieme au moment de

activité humaine En croissance (attention au chiffre noir) 2. L’interpellation que comporte le phénomène criminel Caractère intolérable => valeurs bafouées 3. L’analyse scientifique du phénomène criminel Criminologie vieille de plus ou moins 1 siècle : LOMBROSO (1876, Uomo delinquente) Triple objet d’étude : - étude du délinquant (mécanismes – théorie du passage à l’acte) - étude du crime(analyse statistique => politique criminelle,

la réalité le plus objectivement possible. L’objectif de la science politique c’est dégager une connaissance descriptive à la société. Le droit constitutionnel = normatif. La science positive = descriptive. La science politique est devenue la criminologie au droit pénal, au droit constitutionnel c’est-à-dire un complément d’observation indispensable dans la société. Dans les années 1960’s – 1970’s, l’analyse va se faire en terme de régime politique : mode de gouvernement d’un État -> une constitution

supposent nécessairement un élément intentionnel Le droit pénal au niveau de l’incrimination, ne sonde pas les ressorts psychologiques qui ont conduit à l’infraction Cette démarche est du ressort de la criminologie ou de la psychologie criminelle qui elle individualise la démarche criminelle La criminologie étant une science qui s’éloigne un peu de l’homme pour englober ce phénomène de manière générale (ex : influence de l’urbanisme sur la délinquance) La psychologie criminelle n’est jms prise en compte

d’intérêt général : scandinave … ) § 2 : Les disciplines non-juridiques : A / La criminologie : La criminologie : c’est un ensemble disparate de science qui étudie le crime comme phénomène individuel et social., essentiellement pour en déterminer les causes et pour proposer des modes de traitements. Ce n’est pas un groupe homogène de science, on en distingue 4 secteurs : • La criminologie étiologique ou criminogenèse : La Criminogenèse : la recherche scientifique des causes

en analysant… Mr Bertillon a mis en place au 19ème l’anthropologie criminelle. On va également voir apparaitre plus tard, la dactyloscopie (empreintes digitales). A cela, on ajoute aujourd’hui les analyses génétiques qui prouvent encore que la criminologie a fait de grands progrès. La médecine légale : examiner les violences faites à l’être humain. Constat des décès, constat des incapacités totales de travail. La psychiatrie criminelle : constatée si oui ou non la personne est responsable pénalement

valeurs auxquelles le groupe est attaché (protection de la vie humaine= valeur majeure en France ≠ Russie ou l’idée de ne pas blasphémer est plus à protéger que la vie. La sociologie est à la base de disciplines qui se rapprochent du juridique. -la criminologie étudie les causes du crime et le traitement des délinquants en vue de prévenir la récidive. Allie des compétences de la psychologie, psychiatrie. On recherche les causes internes au sujet et externes (milieu social dans lequel évoluait le délinquant)