Criton De Platon

VERDEZ Licence Pluri Marina HISTOIRE GRECQUE PLATON Année scolaire 2010-2011 MR CORVISIER 1/14 SOMMAIRE I° UNE VIE PHILOSOPHIQUE 1) Sa naissance 2) Sa rencontre avec Socrate 3) Ses voyages II° LES DIALOGUE PLATONICIEN 1) Période de jeunesse 2) Période de transition 3) Période de maturité III° LES APPORTS CONCEPTUELS 1) La théorie des idées 2) Le bien 3) L'opinion 4) La justice et politique 5) La vertu 6) REMINICENCE ET CONNAISSANCE 7) La dialectique 8) L'éducation IV° L'ACADEMIE

aurait composé 425 discours selon Plutarque, propose son aide à Socrate. Cependant il préfère remplir lui-même son devoir de citoyen et expliquer ses convictions personnelles. Le plaidoyer de Socrate- dont nous n'avons que la reconstitution selon Platon et Xénophon- n'est point une défense mais plutôt la justification d'une vie. Socrate commence donc par expliquer à ses juges qu'il ne corrompt pas la jeunesse mais qu'il l'éduque en lui enseignant comment penser, c'est-à-dire en s'affranchissant

de La République, Platon nous le montre par une belle image. Des prisonniers, enchaînés, ne voient que les ombres sur la paroi que projette un feu situé derrière eux sur une hauteur. Ce feu éclaire des objets techniques qui défilent derrière eux portés par des hommes derrière un muret. L’un des prisonniers est délivré. Après avoir découvert l’intérieur de la caverne, il est sorti. Il finit par pouvoir connaître le soleil, source de toute visibilité. Il est l’image selon Platon de l’Idée du Bien qui

vue de l’Etat à l’égard des individus, non pas la vie de l’individu, mais la vie de la cité. 3. La vie de la cité - Les lois mères nourricières A Diogène le cynique qui nie la nécessité de la cité, affirmant que l’homme peut vivre seul, Platon répond par l’incomplétude de l’homme. Un homme ne peut vivre séparé des autres : il ne peut satisfaire à tous ses besoins et ne peut s’adonner à deux activités en même temps. Ainsi la cité s’impose-t-elle pour permettre la division sociale des tâches

d’une famille calviniste. Sa naissance est difficile et on lui donne le prénom d'Agrippa (du latin aegre partus=né péniblement). C’est un enfant très doué. A six ans il pratique le grec, le latin, l'hébreu. A sept ans, il aurait traduit le Criton de Platon. A huit ans, son père, ardent calviniste qui l'élève en sincère huguenot lui fait jurer fidélité à la cause protestante. Il suit son père dans les débuts de la guerre civile (1563) et jusqu’à sa mort au combat. Il s'engage dès ses 16 ans dans

de la raison. En effet, la crédulité naïve est spontanée alors que la critique est contre nature : c’est l’opinion à laquelle on adhère fortement. il faut rétablir les témoignages dans leur authenticité primitive ; retrouver le texte original (Criton, Platon : traduction d’Emile CHAMBRY (1965) : « Merveilleux Socrate » (2004) : « Diable de Socrate » Jacqueline Morne (2001) : « Oh mon cher Socrate » Isabelle Colin : (2006) « w daimonie Swkratex » « oh dionisiaque Socrate » >> CF Dionysos, le

consisté à délimiter le sujet. J’ai opté pour une présentation du “terreau intellectuel” dans lequel s’enracine la naissance de la philosophie occidentale marquée par l’émergence de la pensée socratique ainsi que par ses héritiers les plus directs, Platon et Aristote, eux-mêmes à la source des deux grands courants de pensée qui vont influencer directement la tradition philosophique jusqu’à la fin du moyen âge pour le moins. Il resterait bien entendu à traiter entre autre des courants de pensée qui

pouvoir. Socrate est condamné car il menace de désordre la cité en pratiquant le questionnement. Pourtant selon lui, il existe une cause plus dangereuse d'entropie de la cité, c'est la désobéissance aux lois ; lorsque Socrate examine avec son ami Criton l'opportunité d'une fuite après sa condamnation, il donne la parole aux lois comme si elles étaient un personnage le questionnant à son tour, et elles lui demanderaient : — [LOIS] : « Dis-moi, Socrate, qu'as-tu l'intention de faire ? Ce que tu entreprends

COURS N° 14 DUEL AU SOMMET : PLATON/ARISTOTE samedi 16 octobre 2004, par Gaëlle Sartre-Doublet Au risque de faire hurler une partie de vos professeurs (ce cours est donc à prendre avec des pincettes), nous allons étudier ce que peut représenter un "système" de pensée, avec tout ce qu’il peut avoir de pertinent et de... totalitaire. Certes, Platon fut loin d’être le seul, mais il fut sans doute le premier : au nom d’un idéal, il collabora à deux dictatures, prôna la mise en commun des

apprendre à penser par nous - même, ne sommes - nous pas dépendants de la pensée d'autrui ? Ainsi, pouvons - nous, et comment, acquérir l'autonomie de notre pensée ? I. Les obstacles à l'exercice personnel et autonome de la pensée. PLATON (428 - 348) définit la pensée comme : "(...) un entretien de l'âme avec elle - même, se produisant au - dedans de celle - ci sans le concours de la voix (...)"3 . Penser, c'est donc se parler, dialoguer avec soi - même. Mais ce serait oublier que