Dasein

montre que l’homme a conscience de sa durée. Il explique également que la conscience de la mort donne un sens au commencement de l’existence qui est alors orienté par son terme. C’est ce que Heidegger appelle “l’être pour la mort”. L’existence du Dasein (pour reprendre ces termes) qui est l’être conscient se résume alors à sa naissance, donc à son commencement et à sa mort et donc à sa fin. Heidegger utilise également l’expression “d’être au monde” qui illustre l’universalité du phénomène. Par conséquent

considérer que l'humanité de l'homme est dans sa totalité non pas un état de fait, que le sujet constaterait et accepterait passivement, mais une épreuve et une tâche, ce que chaque individu doit construire et redéfinir pour son propre compte. Le "dasein" (la réalité humaine), écrit HEIDEGGER, est l'étant pour lequel il en va à chaque fois, en son être, de cet être - ce que redira SARTRE en montrant que, pour l'homme, l'existence précède l'essence : l'humanité n'est pas ce que les hommes sont ou peuvent

de ce montage photographique tient dans son caractère abstrait en ce que le sujet est isolé de tout environnement. De plus l'absence des bras vient accentuer ce caractère abstrait. Le montage nous paraît, au premier contact, comme un objet-là (le dasein des Allemands), c'est-à-dire comme un artefact qui existe par lui-même indépendamment de toute contextualisation. Cet artefact ne soulève aucune émotion chez celui qui le regarde. Cet objet n'atteint pas à la signification par lui-même, précisément

réflexion de Sartre sont d'influences complexes et souvent contradictoires. Tout d'abord celle de la philosophie allemande: il faut mentionner ici Hegel, de Marx (théorie du travail humain et de l'histoire), Husserl et Heidegger pour sa notion de Dasein, d'être-dans-le-monde. Tous ces éléments influençaient Sartre. Cependant Sartre hérite également de la philosophie de Descartes. Finalement, il faut mentionner aussi que l'influence du philosophe danois Sören Kierkegaard. débat nature / culture

nécessite le regard de l’autre. Dans ses origines étymologiques latines (existere) « se manifester », l’existence se définit par le surgissement de l’homme dans le monde offrant sa présence concrète. Le philosophe Heidegger théorise le concept de Dasein « être-là », et réserve uniquement à l’être humain la capacité d’exister. Également, la notion de regard est influente car selon Georg Simmel « l’oeil reçoit une fonction sociologique tout à fait unique en son genre » . Cette perception visuelle caractérise

l'être et de leur hiérarchisation. Détermination de l'être par rapport à d'autres concepts L'être est le lieu de rencontre (virtuel) de nombreux dualismes qui s'expriment à partir de la classification précédente : • Distingue-t-on le cas du sujet (Dasein (être là), Pour-Soi) de celui de l'objet ? o La distinction procède-t-elle d'une âme (objets animés et inanimés) qui habite un corps ? o Ou le sujet est-il un accident de la matière (autopoïèse ?) • Quelle relation entre l'être et l'essence (l'être

intellectuel, moral, physique. Or, s’épanouir c’est sortir de soi-même, se surpasser, anticiper sur ce qu’on sera, mais qu’on n’est pas encore. C’est même pour cette raison que Heidegger fait de la mort, la condition fondamentale du sujet authentique (le « Dasein »). Car, l’angoisse de ma mort imprévue m’amène à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour perfectionner mon être et vivre le mieux possible avant qu’elle n’arrive. L’auteur lui-même le confirme en ces termes : « Exister c’est sortir de soi, se projeter

légitimation) ou d'"excuse" (de motif de nous soustraire à notre entière liberté) s'évanouit. Dans la sphère des normes ou des idéaux, rien ne peut nous faire échapper à nos actes et a notre infinie liberté. La dernière phrase résume les "caractéristiques" du Dasein humain : l'homme est seul, sans qu'une justification ou une dérobade puissent le faire échapper à, lui-même ("sans excuses"). L'homme est condamné à être libre : il est chargé d'un fardeau auquel il ne peut échapper, à savoir sa totale responsabilité

Künstelei, denn ich stelle mich als den dar, der ich bin. Meine Fehler habe ich frank und frei aufgezeichnet, wie auch meine ungezwungene Lebensführung, soweit die Rücksicht auf die öffentliche Moral mir dies erlaubte. Hätte ich unter jenen Völkern mein Dasein verbracht, von denen man sagt, daß sie noch in der süßen Freiheit der ersten Naturgesetze leben, würde ich mich, das versichere ich dir, am liebsten rundum unverhüllt abgebildet haben, rundum nackt. Ich selber, Leser, bin also der Inhalt meines Buchs:

créer le concept de Dasein pour parler d'étants particuliers qui auront conscience du temps, n'y seront pas seulement soumis. Chaque être humain est un Dasein. Le temps vécu du Dasein, c'est à dire le temps que le Dasein ressent, dont il a conscience, va donc permettre au temps physique d'avoir un sens. HEIDEGGER remet également en cause la conception du présent comme notion centrale et déterminante de la temporalité. A ses yeux, c'est l'avenir qui détermine le Dasein et son temps vécu. En