Déjanire

époux se sont installés, Héraclès repart en expédition : il veut se venger du roi Eurytos qui avait autrefois refusé de lui donner sa fille Iolé en mariage après sa victoire au concours de tir. Il tue Eurytos et prend Iolé comme concubine. Sa femme, Déjanire, s’inquiète : son mari veut-il la quitter ? Elle se rappelle alors les conseils du Centaure et, quand Héraclès lui fait demander une tunique neuve, elle trempe le vêtement dans le sang de Nessos, persuadée que cela lui ramènera son mari. Héraclès

un héro romantique * Certaines caractéristiques du héros de la tragédie classique : * Il a un destin, celui de tuer le Duc. * Le vice dont il est souillé est indélébile et lui colle littéralement à la peau à l'image de la robe de Déjanire. Il ne peut plus revenir en arrière, il ne peut qu'atteindre son but, la mort du Duc, même s'il doute de l'utilité de son geste. Lorenzo a besoin de descendre jusqu'au plus bas de l'abjection et se prend même à essayer de tenter Catherine qui était

osant s’attaquer aux papes et au peuple avec tant de machiavélisme... Si Lorenzo nous apparaît ici toujours masqué, ce n’est pas d’un masque que l’on retire aisément. Ce masque est celui de la débauche qui s’est incrustée en lui comme la robe de Déjanire. Il y a duel entre Lorenzo et Lorenzaccio, duel marqué par son évanouissement. Le cardinal nous aiguille d’ailleurs dans la voie de la suspicion en répétant par trois fois et en guise de conclusion à la scène : «C’est bien fort. » (l.177/182)

que son esprit l'est par le vice. À la scène 5 de l'acte IV, il tente de corrompre sa tante pour la faire entrer dans le lit du duc. Il s'accuse de pouvoir corrompre sa mère « si son cerveau le prenait à tâche ». Il compare son vice à la robe de Déjanire : il ne peut s'en défaire. Dans l'acte III scène 3, il dit « j'aime le vin, le jeu et les filles », il est advenu qu'avec le temps, il a succombé à la séduction du vice et de ses plaisirs. Il a finalement pris goût au monde dans lequel il vit depuis

(le Lorenzaccio méprisé et conspué par les Florentins) est ici évidente. → Ce fragment, comme la scène 3 de l’acte III en entier, se présente comme une confidence, comme un dévoilement de l’être, du Lorenzo véritable qui se cache sous la robe de Déjanire, sous le masque étouffant du vice qui lui a collé au visage. Le héros, longtemps considéré comme le proxénète du tyran, comme une femmelette qui a peur de l’épée, entend désormais dévoiler aux hommes sa véritable nature, et les mettre ainsi devant

reconnu mon Lorenzino d'autrefois ». Mais son corps semble souillé par le vice. A la scène 5 de l'acte IV il tente de corrompre sa tante. Il s'accuse de pouvoir corrompre sa mère « si son cerveau le prenait à tâche ». Il compare son vice à la robe de Déjanire : il ne peut plus s'en débarrasser.   La seule chose à laquelle Lorenzo croit pouvoir se rattacher est le meurtre d'Alexandre. Il y met toute sa force, tout son esprit. Le spectateur découvre au fil de la pièce les détails du meurtre préparé par

Mais le corps de Lorenzo semble être souillé par le vice. A la scène 5 de l'acte IV il tente de corrompre sa tante avec Alexandre. Il s'accuse de pouvoir corrompre sa mère « si son cerveau le prenait à tâche ». Il compare son vice à la robe de Déjanire : il ne peut plus s'en débarrasser.   La seule chose à laquelle Lorenzo pense pouvoir se rattacher est le meurtre d'Alexandre qu'il prépare avec toute sa force et tout son esprit. Nous découvrons au fil de la pièce, du texte, les détails du meurtre

s'est lui-même imposé, on ne peut donc pas vraiment parler d'un héros classique. Lorenzo réunit les principaux traits des héros romantiques. Le vice dont il est souillé est indélébile et lui colle littéralement à la peau à l'image de la robe de Déjanire. Il ne peut plus revenir en arrière, il ne peut qu'atteindre son but, la mort du Duc, même s'il doute de l'utilité de son geste. Lorenzo a besoin de descendre jusqu'au plus bas de l'abjection et se prend même à essayer de tenter Catherine qui était

j'ai reconnu mon Lorenzino d'autrefois » (II,4). Mais son corps semble souillé par le vice. Il tente de corrompre sa tante. Il s'accuse de pouvoir corrompre sa mère « si son cerveau le prenait à tâche » (IV,5). Il compare son vice à la robe de Déjanire : il ne peut plus s'en débarrasser. La seule chose à laquelle Lorenzo croit pouvoir se rattacher est le meurtre d'Alexandre. Il y met toute sa force, tout son esprit. Le spectateur découvre au fil de la pièce les détails du meurtre préparé par

même manière, Raymon est contraint de rester dans la chambre qu’il a profané puisque Noun l’y a enfermé. S’en suit alors une tirade dans laquelle Raymon crie la honte qui l’accable et dans laquelle il fait référence à Déjanire. Dans la mythologie antique, le personnage de Déjanire offre à son époux Hercule une tunique qu’elle avait elle-même reçue et qui en s’attachant à la peau du malheureux causa sa mort[54]. Raymon compare cette robe à l’ardeur qui dévore Noun et qui risque de se répercuter sur