Démiurge

sa compagne lui n'est pas soumis aux lois de la mort et oppose cela de manière cynique. Le poète est un être supérieur : grâce à lui les personnages de cette histoire subsisteront dans ses œuvres malgré la mort. Finalement, il est bien semblable à démiurge et à gardé « la forme et l'essence divine » parralèlement à la femme qui elle est associée à la « vermine ». Le lecteur est associé à la création comme s'il peignait le tableau avec le poète « Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève ». Baudelaire

technique lui permet de figurer des détails de la texture de la peau, étape supplémentaire d’un réalisme devenu troublant. Le grain de l’épiderme est rendu avec une virtuosité étonnante. La pilosité des bras, des jambes est ouvragée avec une minutie de démiurge.  Chaque personnage est alors habillé, coiffé et mis en situation. On voit défiler sous nos yeux les répliques de figures de l’Amérique populaire. Le musée devient le lieu d’exposition d’une bloc d’art sculpté dans le vif du réel. Ces figures de

monde tel qu'il est. Ces romans modernes peuvent avoir un regard critique ou satirique de la société et laissent une place à l'autocritique (ex: Jacques le Fataliste, de Diderot). Cette autocritique brise l'illusion romanesque et l'auteur devient démiurge tout puissant, ayant entière possession de ses personnages qui prennent alors le rôle de pantins. Cette distanciation entraîne la naissance du Nouveau Roman au XX° siècle (ex: La Modification, de Michel Butar). On constate au XVII° siècle une évolution

marqueront la pensée occidentale I. Nicée (325) et Constantinople (381) 1. Le gnosticisme Courant religieux syncrétique répandu dans l'Antiquité tardive Caractéristiques mythologie grandiose et complexe ho =/ création de dieu mais du démiurge qui lui est subordonné chair/histoire = dégradations de l'être 2. L'arianisme Très répandu dans l'église au début du 4ème Évêque Arius pour lui Christ =/ égal de Dieu Christ = intermédiaire entre Dieu/ hommes ( // gnosticisme )

de la biologie un prolongement de la physique. Déjà Platon, dans le Timée, met en place une métaphore technique quand il s’agit de rendre compte du corps. Le Démiurge est présenté comme un artisan qui fabrique une machine. Chaque partie du corps a une fonction dans un ensemble qui forme une machine. Platon nous montre dans ce texte le Démiurge travaillant comme un artisan. "Il façonna (. . .) des vertèbres qu’il a emboîtées comme des gonds ". Il agence ensemble les différentes pièces du corps comme

Aujourd’hui encore, la démocratie athénienne est revendiquée comme un modèle de démocratie ; c’est notamment le cas de l’activiste politique Etienne Chouard. Solon est parfois crédité de “ Père de la démocratie”. C’est notamment le cas chez Isocrate dans son discours aréopagitique “[ …] la démocratie dont Solon, que personne n'a surpassé dans son zèle pour les intérêts du peuple, a été le législateur”. Cependant, la figure de Solon qui nous a été transmise s’est construite au cours des siècles :

il contemplait des clochers, des édifices dont il ne savait pas les noms ; puis il embrassa, dans un dernier coup d’œil, l’île Saint Louis... » Focalisation zéro ou omnisciente [modifier] * C'est le point de vue d'un dieu, d'un narrateur démiurge, qui sait tout sur les personnages. C'est donc une focalisation totale, subjective et exhaustive. * Il connait leurs pensées, leurs sentiments, leur passé, leur avenir et il est capable de dire ce qui se passe dans plusieurs endroits à la fois

tapaient la mesure ». En outre, l'auteur offre une image quasiment épique de son héros, en recourant à des images et des hyperboles : son cou était « pareil à une colonne », ses bras « paraissaient copiés sur ceux d'un géant, dans un musée », véritable démiurge, il est même comparé à un « Bon Dieu ». Enfin, le duc de Guermantes est associé dans une vision tragique à un « rocher dans la tempête » s'effritant sous le poids des ans, la métaphore du « promontoire » assailli par les flots, par « les vagues […]

fasciner, malgré (ou grâce à) sa complexité. Elle se définit comme différente des autres, et pas seulement des autres femmes dont elle « veut venger le sexe ». Un caractère particulier se dessine tout au long de l'oeuvre, mais aussi l'image d'une femme démiurge voulant régner sur le monde, et donc sur le roman. C'est bien entendu par la lettre 81 qu'elle écrit à Valmont, qui ne découvre peut-être pas ce que le lecteur découvre (puisqu'il a été l'amant de la Marquise), que nous apprenons le parcours qui

à l’animation de la forge de Goujet. Du point de vue de l’intervention du narrateur dans le roman, Zola choisit la focalisation interne, ce qui le distingue de Balzac qui multiplie les interventions du narrateur omniscient, véritable romancier démiurge. Gervaise est au centre du roman. Elle se souvient de scènes vécues et revoit son passé, par exemple le jour où elle boit de l’alcool pour la première fois chez le père Colombe. L’art des contrastes et le regard des autres personnages soulignent