Descartes Sujet Pensant

immédiatement, dans ce qui s’offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures qu’il marque du sceau3 de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations4. L’homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu’il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants

temps, nous réfléchirons sur la conscience spontanée de soi et la conscience philosophique de soi. Ensuite nous raisonnerons sur les illusions de la conscience de soi. Et pour finir, nous parlerons de l’inconscient, la méconnaissance de soi. Descartes a cherché méthodiquement à découvrir une vérité entièrement incontestable, il décide donc de se débarrasser de tous les préjugés reçus depuis l’enfance. C’est alors qu’il est conduit à opposer ce qu’il a conscience d’être spontanément et ce qu’il

- - Cours de Philosophie - .Format texte PDF d’après le cours en vidéo portant le même nom. L’explication de texte: exemple pratique de la méthode Sujet : dégager l’intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée. « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C’est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme

Le sujet Pas de concret d'évidence ! Abstrait = détaché de la réalité, mais maîtrise de cette réalité. Au sens moderne, le sujet est indissociable de la subjectivité qui renvoi à ce qui est dans l'être humains qui constitue le fond de ses rapports avec la réalité. On met l'accent sur le fait qu'il est à l'origine et qu'il ose le fondement de ces pensées, action, croyance… Descartes est le premier à dire que l'homme peut se définir comme sujet à partir de sa propre pensée. Nous existons que

DESCARTES Discours de la méthode Genre: Préface, autobiographie intellectuelle Référence de l'œuvre : DESCARTES, Discours de la méthode, Collection GF, Ed Flammarion, 189 p., 2000. Éléments de biographie : René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine (localité rebaptisée Descartes par la suite) et mort à Stockholm dans le palais royal de Suède le 11 février 1650, est un mathématicien, physicien et philosophe français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne :

aussi le rend apte à se connaître lui-même, à se représenter. La conscience me permet de connaître mes pensées, mes sentiments, mes actes. Elle me renvoie à ma simple présence au moment où je pense, sent, agit, juge, critique. Elle fait de moi un sujet, et me rend capable de penser par moi-même et donc d'agir au sens plein. Si la conscience fait ma misère, elle fait aussi ma grandeur. On peut donc penser aisément qu'elle est une «science» de soi-même et qu'elle correspond à ce que je suis réellement

est-il pour autant à lui seul le sujet de la pensée ? Est-ce mon cerveau ou est-ce moi qui pense et qui cherche à se connaître soi-même, ou au moins à se comprendre ? Quel pourrait être ce moi distinct du cerveau quoique inséparable de lui ? Faut-il penser une âme distincte du corps, entraînant de graves difficultés d’union de cette nouvelle substance avec la substance corporelle, ou bien faut-il poser autrement la question de ce qui permet l’émergence d’un sujet conscient, parlant et voulant

Descartes : Lettre du 23.11.1646 au Marquis de Newcastle «  Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieurs qui ne puissent assurer ceux qui les examinent que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. » INTRO Thème : Comparaison entre l’homme et l’animal du point de vue du langage et de la pensée

10 PHILOSOPHIE Ayant entrepris, par la méthode exigeante du doute hyperbolique(1), de mettre en question toute réalité, Descartes a pu arrêter ce doute par une première évidence : s’il y a doute, c’est qu’il y a pensée car douter, c’est nécessairement penser. Il retrouve ensuite la certitude de l’existence des corps, qui, pour lui, relèvent uniquement des lois mécaniques(2). Mais, s’il peut avoir l’évidence qu’il est parce qu’il pense dès lors qu’il doute, qu’est-ce qui permet à d’autres

sentir, est la même chose ici que penser. » Descartes, Principes de la philosophie.              On présente souvent Descartes comme l’initiateur de cette révolution philosophique. Or, Descartes n’emploie que très rarement le terme de « conscience » et lorsqu’il le fait, c’est au sens moral. Cependant, le cogito (« je pense ») cartésien est considéré comme étant l’équivalent de ce qu’on appellera plus tard « conscience ». Ce que nous apprends Descartes, c’est que celui qui pense (en un sens étendu