Despotisme Bienveillant

perdent le sens de la citoyenneté et  la volonté d'initiative et d'intervention dans les affaires publiques qui pourrait en résulter.Le pouvoir finit par leur échapper complètement alors qu'ils n'ont pas changé de régime,ils subissent un«despotisme bienveillant» au sein d'une société qu'ils ne peuvent plus changer à cause de la pesanteur des lois et règlements qui se sont mises en place grâce à leur absence de réaction. => l'acceptation de l'Etat n'implique pas que l'individu cesse d'agir pour

sociétés démocratiques ont en fait beaucoup de difficultés à concilier la liberté des individus et le principe d’égalité entre les individus. En préférant l’égalité à la liberté, l’individu se soumet au conformisme, à la tyrannie de la majorité et au despotisme démocratique. ü La tendance au « conformisme ». Le risque encouru par les sociétés démocratiques vient du fait que, puisque les hommes se valent, ceux-ci ont tendance à considérer que les opinions se valent. Les idées et les avis de chacun

Microsoft Word - Document1.docxTEXTE BAC 8 – PAMPHILE INTRODUCTION Jean de la Bruyère est un moraliste français du 17eme siècle. Il appartient au mouvement littéraire du classicisme. La bruyère est célèbre pour une œuvre unique intitulée « Les caractères » publié en 1689. Les caractères sont des textes brefs sur la cour. La bruyère y dénonce l’hypocrisie des personnes qui gravitent autour du roi. Ce caractère est la remarque 50. Son parcours associé est la comédie sociale. LECTURE EXPRESSIVE

contraire, du bien. Mais Rousseau va dire l’inverse : les sciences, arts et lettres sont facteurs de corruption : il va faire ainsi l’éloge de la primitivité ignorante. Quand les hommes étaient ignorants, ils avaient des mœurs pures, des mœurs bienveillantes, c’est-à-dire des mœurs où les hommes se conduisent les uns envers les autres avec bienveillance, où les rapports ne sont pas conflictuels, sans haine, jalousie ou compétition. Þ Cependant, ce n’est pas la science en elle-même qu’il attaque,

avec l’ensemble de ces processus est finalement de voir apparaitre un « despotisme démocratique » selon Tocqueville ou un « paternalisme juridique » pour Nudge. Cette délégation de l’individu à l’Etat reflète son désintérêt pour les affaires publiques et tend à susciter le renforcement du pouvoir central. Le despotisme démocratique ou le paternalisme juridique est donc cette insertion d’un Etat tout puissant et bienveillant dans la vie des individus qui renonce à leur autonomie individuelle au profit

lois pour vivre en sécurité et en paix. Il existe finalement des risques liés à l'État : cela comprend l'effondrement de l'État mais surtout le risque d'un excès d'État. Le despotisme est le mal absolu selon Montesquieu. En particulier, il peut prendre la forme d'un totalitarisme (Hannah Arendt) ou d'un despotisme bienveillant (Kant). Certains affirment même qu'il y a une aliénation définitive de l'État, dont il faut se libérer (Marx, Nietzsche). Selon les marxistes, l'État est aux mains de la classe

régimes, est donc la totale antithèse de la démocratie. Faites donc attention : Platon ne dit nullement que, en théorie, la démocratie est le meilleur des régimes, mais que, dans les faits, elle est le plus mauvais . II- La démocratie comme despotisme doux –Tocqueville, De la democratie en Amerique Platon a inspiré la thèse de Tocqueville (puisque ce dernier soutient que la démocratie porte en elle le germe d'une tyrannie, même si ce n'est pas au même sens que chez Platon). Ce que vous devez

de la Chambre des députés convainquit Engels du « réveil politique » de la Prusse ; dix ans après la révolution, la bourgeoisie n'était manifestement plus disposée à accepter les conséquences de la tutelle, pourtant volontairement consentie, du despotisme militaire et politique. Son pouvoir social s'était accru en même temps que sa richesse (avec le boom économique des années 1850) et la bourgeoisie recommençait à éprouver le poids des chaînes politiques qu'on lui imposait. Ni libéral, ni ultra

dans la contrainte. Kant dénonce tout autant l’utopie d’un peuple sans maître (l’absence de lois, c’est le retour à la barbarie et donc la suppression de toutes les libertés) que le despotisme, qu’il prenne la forme de l’arbitraire du pouvoir politique ou de la bienveillance paternelle. Il suffit pour que le despotisme s’installe que certains hommes s’arrogent une supériorité sur les autres et prétendent veiller sur leurs intérêts, au lieu d’en laisser la charge aux seules lois. « J’avoue, dit Kant

dangereux (sehr gefährlich), c’est ce à quoi ne manquent pas de s’employer ces tuteurs qui, par bonté (gütigst), ont assumé la tâche de veiller sur eux. [Kant indique ici une gradation ou une relation de cause à effet entre paresse et lâcheté : les bienveillants guides tablent d’abord sur la paresse et la répugnance à l’effort, et réussissent à transformer cette paresse en crainte. A contrario, on pourrait imaginer que le simple exercice de la pensée, faisant peu à peu diminuer la paresse face à l’effort