Diction

amoureux) et de pathétique (souffrances de RB) c) Une libération du langage – Dislocation extrême de l'alexandrin (ex v22 5 répliques sur 1 vers !). La stichomythie souligne la colère de la reine drapée dans sa dignité de reine trompée, bafouée. => diction/rythme naturel qui se rapproche de la prose – Familiarité de certaines répliques, ton intime, lexique élémentaire : v29 « Je m'appelle RB », v32 « Dis ? Si », ... => le tragique se fait ainsi plus humain II) Pour accéder au « sublime » – « sublime

langages. Il s’agit donc d’une mise en épreuve de la valeur du formel, une réévaluation de la fonction et des modalité du formalisme. C’est donc un pur nominalisme : puisque c’est le poète qui dit que c’est un poème. L’acte de dire la poésie est diction qui s’appuie sur une mémoire. La poésie est une forme spécifique une danse des images privilégiés de la mémoire.

une approche intelligente de celle-ci. C’est un idéal qui se rapproche de la Réforme et de l’évangélisme (regarder dans les textes religieux la bonne parole) : « on lui lisait une page de la divine Écriture, à haute et intelligible voix et avec une diction claire ». Les textes sont lus par Anagnostes, qui veut dire « lecteur » en grec. « En fonction du thème et du sujet de ce passage, il se consacrait à vénérer, adorer, prier et supplier le bon Dieu, dont la lecture montrait la majesté et le jugement

une temporalité équivalente à celle de sa lecture (ce que fait aussi le cinéma). -entre SC et MM ou sa femme -la longue dernière scène avec l’interrogation. -pour cette séquence la lenteur du film est à souligner : à commencer par la diction de Marielle qui est devenu un être usé. • peu de pauses descriptives : une attention aux détails mais qui ne donnent pas de longues descriptions (l’épée 57). Le film au contraire prend son temps dans la succession de plans fixes qui cadrent

comporte des cheveux. Il ménage des ouvertures pour les yeux et la bouche Mais la principale caractéristique de l'acteur est sans conteste sa voix, qui doit porter jusqu'aux gradins les plus éloignés, ce qui suppose à la fois puissance, clarté, bonne diction, mais aussi capacité à refléter dans la voix le changement de personnage ou d'émotion. • Le décor Le terrain avant la construction de l'édifice était choisit en fonction de la qualité acoustique que prodiguait le lieu. Le koilon désigne

Terreur et pitié en même temps face à la moral donné et la fin de la représentation . • Les figures de hautes noblesses et de la royauté sont utilisées afin que le texte soit en concomitance avec les personnages. 3) Le jeu des acteurs (gestes, diction, présence sur scène, etc.) • Acte V, Scène V : Ma scène préférée : le jeu d’acteur de François-Xavier Dufour, interprétant Oreste, était remarquable. La déchéance du personnage était bien ressortie. Les lumières rouges amplifiaient l’effet tragique

manifeste dans ce qu’ils font. Si on n’avait pas arrivée à la conclusion qu’il fallait du plaisir en dehors de l’église on n’aurait pas eu de grands artistes comme Edith Piaf, Jaque Brel et Charles Aznavour. Ce dernier possède un style à lui-même et sa diction fait oublier qu’il est lui-même d’origine étrangère comme Dalida et Ched Khaled. La métamorphose de la chanson française par les troubadours a donc ouvert la porte à toute personne de faire entendre et de véhiculer un message qui peut être d’amour

d’être sincère » (l.27). Il est même obligé de modifier un mot : « Mais de…d’un élan ! » (l.31), dans une sorte de balbutiement. La difficulté de Cyrano à poursuivre sa déclaration est symbolisée par une allitération en ( r ) qui semble rendre sa diction plus rauque : « La peur d’être raillé, toujours au cœur me serre » (l.29) et « Je pars pour décrocher l’étoile et je m’arrête / par peur du ridicule, à cueillir la fleurette » (l.33-34). Le champ lexical de l’émotion est aussi très présent : « vertige

photographies. Le photographe Henry Cohen a collaboré à cet ouvrage : les comédiens ont été photographiés dans leurs costumes originaux. Puis, les portraits ont été réalisés. Les caractères employés changent de sens suivant le ton de l’auteur, la diction, le volume et la voix. La respiration du texte est transcrite par des blancs qui jouent le rôle d’un silence en musique. M. et Mme Martin s’expriment en caractère Grotesque. M. et Mme Smith en Plantin, les femmes en Italique, les hommes en Romain

récente (2013) du drame romantique de Musset, Lorenzaccio, Michel Belletante montre le héros éponyme interpellant avec véhémence le public avant de commettre son meurtre. Le comédien joue de sa voix : timbre, volume, hauteur, ampleur, intonation, diction et accentuation et pousse, articule un cri (interjection, exclamation, apostrophe) de douleur de colère, de protestation, d’indignation : « Il y a une colère, une étrange et brusque fureur qui grandit en traversant mon corps et va produire un cri