Diolas

Généralement, des villageois pratiquant les cultures vivrières sont plus aptes à travailler dans des serres que ceux pratiquant l'élevage ou le commerce ou que les habitants des villes. Au Sénégal, il est reconnu que les habitants du sud, en particulier les Diolas, sont plus travailleur que les habitants du nord, comme les Peulhs ou les Maures. D'autre part, la quasi totalité des employés d'un village peuvent s'absenter plusieurs journées à l'occasion d'un deuil, d'un mariage ou d'une fête religieuse. Par conséquent

de tsé-tsé. En Basse Casamance disparaissent chevaux et ânes, les moutons sont rares en raison des innombrables gîtes aux tsé-tsé qu’offrent les forêts humides et la mangrove. Le pays Diola abrite cependant de très nombreux troupeaux de bovins trypanotolérants. Le troupeau de bovins constitue chez les paysans diola le symbole essentiel de la réussite matérielle, en concurrence avec les greniers de riz ; il est également apprécié pour l’apport de matières organiques produites. En toutes saisons, rizières

Darou Bil Niomré Thiénaba Bagadadji Dialicounda Bouborel Médina Ansoumana Badiou Fafacourou Abécouta Médina Yorofoula Darou salam Thierno Linguéto Boguel Diassina Tabaly Niadiène Djibabouya Marsasoum Santo Aloute Diola Bona Badiary Bambaly Boussi Mballo Diannah Malari Badimbouro Inor diola Kolinto Mballocounda Thierno Téyel Abdoulaye Kabendou Diaobé Saré Bourang Fuddu Bow Odobéré Thiemping Ngano Ornoldé Hamady Ounaré 18 N° Département Arrondissement Communauté Rurale Aouré 28

sénégalaise. Par ce biais, se forment d’autres espaces d’expressions où certains acteurs sociaux se manifestent et subvertissent le champ politique traditionnel, parfois d’une manière non pas détournée mais ouvertement agressive ( Cf. l’irrédentisme diola en Casamance et les actions collectives du mouvement des "Moustarchidines Wa Moustarchidat").Ce sont les grèves des travailleurs, les émeutes urbaines, les mouvements de jeunes (étudiants surtout) (- Abdoulaye BATHILY, Mai 68 ou la Révolte Universitaire

civilisation. ‘‘Les Sereers’’ (p 10) : groupe ethnique sénégalais représentant 15% de la population. Ils sont des agriculteurs et des éleveurs et entretiennent un cousinage à plaisanterie vieille de plusieurs siècles avec les Toucouleurs et les Diolas. Ils ont une forte spiritualité et entretiennent un culte des pangols. ‘‘Saloum’’ (p 10) : fleuve côtier du Sénégal. Il draine la région du Sine- Saloum puis forme avec le Sine un delta qui rejoint l’océan atlantique. Egalement, c’est la région

type de produits concerné. Les résultats analysés, quant à eux, appuient des hypothèses intéressantes, comme celle de l’existence et de la diversité de politiques linguistiques propres à chaque ethnie, que les Haalpulaar’en, les Mandingues ou les Diolas, et même les Wolofs d’une autre façon, viennent illustrer chacun selon différents types d’enjeux. Tandis que les premiers accordent une grande importance à la pérennisation de leur idiome (enjeu culturel et identitaire), les autres développent un

sénégalaise celles qui ne leur seront pas étrangères ? C'est en trouvant des thèmes intéressants et captivants dans un langage pas très soutenu, langage accessible à toute catégorie sociale. Mais encore plus des thèmes traduits en Wolof, en Pulaar, en Diola, en Mandingue, en Soninké, en Bassari et Bédik ou Sérères65 selon que l'on se trouve dans les différentes régions du Sénégal. Le BSDA a commencé ces types de sorties. En d'autres termes, le BSDA a organisé des activités dans certaines langues du Sénégal

est de création récente : en effet, si la riche littérature des griots ou des « dyalis » remonte loin dans le temps, elle s’exprime oralement dans l’une des treize langues vernaculaires du pays dont les plus importantes sont le wolof, le sérère, le diola, le mandingue : par là même, elle n’entre pas dans les cadres de notre recherche, même si certains écrivains francophones puisent leur inspiration dans les récits des griots. Ces bornes géographique et temporelle ne sont pourtant pas suffisantes

très cosmopolite. On y rencontre presque toutes les ethnies du Sénégal. Notre échantillon est à dominante wolof avec 53 %. Ensuite, suivent les peuls avec 45 % de la population. Le reste, 2 % de la population, représentent les autres ethnies (maure, Diola, Toucouleur etc.). Sur le plan spatial, on remarque que ce sont les wolofs, agriculteurs qui habitent les gros villages (carte 5), aux abords du lac / vallée du Ferlo. Quant aux peuls, ils sont disséminés sur l’espace avec de petits hameaux

circonscrite à ces zones (souvent des îles) contrôlées par des colons et des commerçants européens. La religion chrétienne progressera au Sénégal en venant des régions côtières et en s’adressant particulièrement aux communautés non islamisées (Sérère et Diola). Les colons portugais appuieront leurs conquêtes par la religion : la Guinée portugaise (au Sud du Sénégal) a été de se christianiser, du moins en apparence. Ce ne fut pas le cas de la colonisation française au Sénégal qui était avant tout une colonisation