Dionysiaques

aux « Enfers ». Orphée a plusieurs points en commun avec les dieux, mais surtout avec Dionysos. Dionysos est un dieu orientalisé qui a été tué par les Titans, qui a été démembré et ressuscité. Le culte orphique est souvent associé aux cultes dionysiaques. Mais, le démembrement et la résurrection sont aussi l’histoire du dieu Osiris dont Orphée aurait été initié. Tout cela nous amène à penser que le mythe d’Orphée descend peut-être d’un mythe très ancien et probablement oriental, répandu depuis

spectacle lui-même, par la suite il devient un domaine artistique et enfin un genre littéraire : le théâtre est avant tout un lieu avant d’être un texte. A son origine, le théâtre était surtout fait pour être joué : les chants et danses des fêtes dionysiaques s’apparentaient plus à du spectacle qu’a de la lecture. Au moyen âge, la diffusion des pièces n’était possible qu’à travers la représentation : une grande partie du public était illettré. La Commedia dell’arte est une forme de théâtre datant du

tragédie (1871) développe double thème de l’apollinien et du dionysiaque (rend compte de 2 tendances esthétiques du génie créateur: Apollon, dieu solaire > mesure, forme, clarté, lucidité, conscience / Dionysos, dieu de l’ivresse > terre, obscurité, mystère de l’existence, souterrain) qui recouvrent le clivage épique/lyrique. Thèse de l’œuvre : montrer que le succès de la tragédie antique provient de l’union de l’apollinien et du dionysiaque. Idée que l’absolu de l’art est atteint par le mélange, la

funèbre des morts de la guerre. Nommé commissaire chargé de la surveillance des travaux de reconstruction des fortifications, Démosthène y contribue sur sa propre fortune. En -337, Ctésiphon propose que la cité lui décerne une couronne d'or, lors des Dionysiaques, pour ses mérites. Eschine, un autre des orateurs attiques, attaque le projet comme illégal dans son Contre Ctésiphon : Démosthène n'a en effet pas rendu de compte à l'issue de son mandat. Si Eschine a raison d'un point de vue juridique, il s'agit

elle est la mieux placée pour se révolter contre l’absurdité de la condition humaine. « Caligula est donc un personnage riche, complexe, démesuré, mi-ange midémon qui joue tous les registres d’émotion, de la joie nietzschéenne de I’exaltation dionysiaque à une douleur qui, au-delà du cynisme affiché, est très palpable ; de la folie enfantine à la terrible intelligence, qui ne s’annulent pas l’une l’autre mais se combinent pour s’investir d’une portée philosophique ; de la violence effrénée à la

elle est la mieux placée pour se révolter contre l’absurdité de la condition humaine. « Caligula est donc un personnage riche, complexe, démesuré, mi-ange midémon qui joue tous les registres d’émotion, de la joie nietzschéenne de I’exaltation dionysiaque à une douleur qui, au-delà du cynisme affiché, est très palpable ; de la folie enfantine à la terrible intelligence, qui ne s’annulent pas l’une l’autre mais se combinent pour s’investir d’une portée philosophique ; de la violence effrénée à la

(parfums, draps fins, parchemins). Sa bibliothèque rivalise avec celle d’Alexandrie (200 000 volumes), le palais royal renferme un véritable musée de sculpture. Elle est fameuse pour son école de rhéteurs, ses ateliers de sculpteurs, et ses artistes dionysiaques en font le principal foyer de l’art dramatique3. L’autel[modifier]Le bâtiment[modifier] La maquette de l'Autel, musée de Pergame L'autel suit le schéma traditionnel de la Grèce de l’Est : il consiste en une vaste plate-forme entourée d’un

équivoque, elle le traite de monstre, de traître, de menteur : « Mostro, fellon, nido d’inganni4 », elle se propose de lui arracher le cœur de ses propres mains. Sa fureur fait d’elle une mégère – et ce n’est pas sans raison. Dans Don Giovanni, le dionysiaque est bien plus présent que dans la pièce de Molière. Don Giovanni fait sortir les personnages d’eux-mêmes et, comme le dieu antique, les transforme en quasi fous. Les femmes, surtout, deviennent de véritables bacchantes : Anna crie vengeance du début

exemple. Mais, à strictement parler, Apollon et Dionysos sont plus largement, plus amplement, des énergies de vie, des instincts de la nature, des tempéraments ou plus profondément, des types d'existence : il y a un Grec apollinien et il y a un Grec dionysiaque, il existe des individus apolliniens et il existe... La nature elle-même s'affirme primitivement dans des énergies de vie, des instincts existentiels qui sont esthétiques, artistiques. « Mais peut-être trouveras-tu scandaleux de voir prendre tellement

également une vie plus longue que le commun des mortels et le pouvoir de garder ses dons aux Enfers. Cette version est également présente dans l'œuvre de Callimaque (Hymne V, Pour le bain de Pallas, 120-130) et dans celle de Nonnos de Panopolis (Les Dionysiaques, V, 337). La métamorphose de Tirésias La deuxième version sur l'origine des dons de Tirésias nous vient d'Ovide. Alors que Tirésias se promenait en forêt, il troubla de son bâton l'accouplement de deux serpents. Aussitôt, il fut transformé en