Dreyfusards Et Antidreyfusards

un crime » de la L38 à L49 II - Une volonté de dénoncer et de changer l’avis de l’opinion publique * Cette lettre est signée pour le président Felix Faure mais est en réalité plus adressée au public puisqu’elle est publiée dans un journal « dreyfusard » importance de la presse pour l’opinion et la politique, désignée comme 4ème pouvoir. * C’est une lettre solennelle, qui n’est pas réellement « personnelle » pour le président mais plutôt ouverte à tous, premièrement par sa publication dans

La France vit alors une situation paradoxale : l’affaire Dreyfus est terminée, les dreyfusards ont gagné (Dreyfus ayant été gracié), mais les antidreyfusards sont très majoritaires à l’Académie, représentés par le grand intellectuel du temps, Barrès, que l’engagement antidreyfusard n’a pas discrédité. De même, ceux de l’Action Française applaudissent Péguy, et croient lire dans le mystère

d’origine alsacienne et de confession juive, qui sera finalement innocenté. Elle a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1895 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité. L’origine de cette affaire, la condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus pour avoir livré des documents secrets français à l’Empire allemand, s’avéra par la suite être une erreur

insatiable transcendant les particularismes et les intérêts politiques ou idéologiques au nom d’un principe suprême, inégalable : la vérité. Le particulier et l’universel |[pic] | Qu’étaient les antidreyfusards, si ce n’est des antisémites flagrants (sous la figure entre autres de Drumont ou de Barrès), des nationalistes chevronnés vociférant sous la contrainte de ressentiments revanchards, une droite réactionnaire, une foule en proie à la doxa et aux

mettant en avant deux de ses caractéristiques : le fait qu’il soit juif (le gros nez) le fait qu’il soit alsacien et donc d’origine Germanique (l’accent) 4) La vérité sort du puits tiré par Zola et les partisans de Dreyfus alors que la presse antidreyfusarde (La libre parole) cherche à l’étouffé et à empêcher les militaire de la voir. • La presse et l’opinion contre Dreyfus (1894-1899) Le Capitaine Alfred Dreyfus est arrêté puis condamné en 1894 pour espionnage au profit de l’Allemagne, c’est

français. Cependant, son impact resta limité dans la mesure où elle fut connue surtout dans les grandes villes et en particulier par les élites. Pourtant, le peuple français va très vite se divisé entre la gauche politique Dreyfusarde la droite politique Antidreyfusarde. Les Dreyfusards sont alors considérés comme les véritables Républicains. En effet, ils sont les seuls à avoir défendu les droits de l'individu face à l'Etat. Ils ont d'ailleurs, pour cela, reçu l'aide d'intellectuels de l'époque tels

pressions multiples et de manifestations opposant « Dreyfusards » et « Antidreyfusards » un second procès a lieu à Rennes devant le conseil de guerre. La condamnation est maintenue mais le capitaine est grâcié. C’est seulement en 1906 qu’il est réhabilité et réintégré dans l’armée. Cette affaire a eu des retentissements énormes sur le plan politique en France, elle a opposé la droite en majorité antidreyfusarde et antisémite et la gauche dreyfusarde, fondatrice de la Ligue des Droits de l’Homme et antimilitariste

Dreyfus à la minorité de faveur (?). Au contraire Labori veut mettre à nu tous les mensonges et absurdités en posant toutes ses questions. Le procès va durer 5 semaines (7aout-9 septembre). Les Dreyfusards vont s’égarer en hésitant entre plusieurs stratégies, ils vont citer 2o témoins. Les antidreyfusards, eux, sont efficaces et citent 70 témoins. La majorité des 70 témoins qui ont intervenu en défaveur de Dreyfus ont un lien avec l’armée, comme des généraux, d’anciens ministres de la guerre et maints

lieutenant-colonel Picquart puis du vice-président du Sénat Scheurer Kestner contre qui vont se dresser la coalition de forces nationalistes et antisémites 2 conceptions s’affrontent : les Dreyfusards pour qui justice, morale et politique doivent aller ensemble, la France proclame le droit et donne l’ex du droit les Antidreyfusards antisémites (nature traîtresse du juif) ou nationalistes : si armée et justice militaire mises en cause, c’est cohésion nationale qui est affaiblie par rapport à l’étranger la France

obtiennent l’appui du colonel Picquart, qui découvre l’identité du coupable probable (le commandant Esterhazy) qui sera acquitté. Le pays est divisé entre révisionnistes et antirévisionnistes. Les antidreyfusards, qui manifestent contre les juifs, sont groupés autour de la Ligue antisémite. Quant aux dreyfusards, antimilitaristes et anticléricaux, ils se regroupent autour de la Ligue des droits de l’homme. Chronologie : Le 22 décembre, Dreyfus est condamné puis transféré en Guyane. Le 2 novembre 1896