Du Capitalisme Managérial Au Capitalisme Actionnarial

les objectifs de résultats en objectifs d’activités affectables aux responsables de l’entreprise et donc d’aligner l’ensemble des objectifs opérationnels et fonctionnels avec les objectifs stratégiques de l’entreprise ; • les « macro processus » managériaux doivent en revanche éviter l’écueil que représente un excès de détail. Le risque de tomber dans ce travers est d’autant plus grand qu’un niveau de détail fin est souvent indispensable pour optimiser le fonctionnement des processus opérationnels

demander des comptes à l’entreprise. 2.1. 1 Le modèle shareholder : Ce modèle a comme objectif, la maximisation de la valeur actionnariale. La gouvernance d’entreprise repose sur la relation contractuelle entre les dirigeants et les actionnaires. Elle s’étend comme un ensemble de mécanismes mis en place de sorte à obliger les dirigeants à maximiser la valeur actionnariale. La divergence d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants, pose la question de la propriété et du pouvoir. Il s’agit

cherche à maîtriser les phénomènes qui affectent la dimension sociale des organisations, nos propos investissent le domaine de la gestion de l’entreprise. Une investigation approfondie explore les différents courants de l’évolution des modalités managériales qui accompagnent les réalités professionnelles du travail dans les organisations. On s’intéresse spécifiquement à la manière dont le management appréhende la dimension sociale. Les références concernant la culture d’entreprise sont majoritairement

cherche à maîtriser les phénomènes qui affectent la dimension sociale des organisations, nos propos investissent le domaine de la gestion de l’entreprise. Une investigation approfondie explore les différents courants de l’évolution des modalités managériales qui accompagnent les réalités professionnelles du travail dans les organisations. On s’intéresse spécifiquement à la 5 manière dont le management appréhende la dimension sociale. Les références concernant la culture d’entreprise sont majoritairement

construite sur ses éléments constitutifs. La GRH entre modèles productifs et théories managériales En tant que pratique d’entreprise, la GRH est largement déterminée par les modèles productifs au service desquels elle est supposée se mettre. Son évolution au cours des années 1970/ 1980 en témoigne. Mais la GRH, constituée comme discipline académique, évolue aussi en fonction des idées et théories managériales qui véhiculent une « bonne » manière de gérer le travail. 7 Management et gestion

stratégique à la fonction. L’articulation entre GRH et TIC peut difficilement être envisagée indépendamment de deux phénomènes : D’une part, beaucoup d’entreprises sont contraintes d’adopter les principes de création de valeur dans une logique actionnariale, avec pour corollaire un nécessaire respect des principes de rentabilité pour les décisions concernant les hommes et l’organisation du travail ; D’autre part, la légitimité et la finalité des politiques de GRH sont souvent remises en cause et

à améliorer leurs pratiques managériales; en matière de GRH, elles présentent un cas relativement spécifique puisqu’elles ont engagé de profondes réformes sur le plan économique et juridique afin d’accroitre leurs situations, ainsi la Gestion des Ressources Humaines est une composante pratiquement absente dans les petites et moyennes entreprises maghrébines et se réduit à une simple administration du personnel, et dans les grandes entreprises, les pratiques managériales sont beaucoup plus développées

dites "d'intermédiation" et de leurs mécanismes de gouvernement d'entreprise. Berle et Means2 ont été parmi les premiers à s'intéresser à l’émergence de dirigeants non-propriétaires à la tête des firmes. Ils ont alors développé la thèse du "contrôle managérial", ou séparation de la propriété et du pouvoir dans les grandes sociétés de capitaux. Cette thèse vise à rendre compte de la caractéristique principale de la firme "moderne", à savoir une séparation prononcée entre les dirigeants salariés de la firme

d’artisans. Marchands donneurs d’ordres. Economies « modernes » Machine à vapeur, chemin de fer, urbanisation, passage de l’artisanat au capitalisme entrepreneurial (« fabriques »), organisation des entreprises. Krach boursier en 1873 puis 20 ans de ralentissement économique. PRODUCTION POUSSEE VERS LE MARCHE Electricité, pétrole, développement du capitalisme managérial, grandes entreprises industrielles. Apparition de préoccupations (et charges) sociales. Crises de surproduction (1910, 1920) puis 1929

industriels affrontent une des plus grandes crises boursières de leur histoire, qui met un terme à l’euphorie de la « nouvelle économie » et porte au jour les fraudes qui l’ont accompagnée et nourrie. LES CRISES FINANCIÈRES 9 Il n’y a pas de capitalisme sans crises financières. Charles P. Kindleberger l’a montré sur la longue période depuis le XVIIe siècle jusqu’à la crise boursière de 1987 dans le tableau quasi exhaustif qu’il a dressé des épisodes spéculatifs qui reviennent inlassablement déstabiliser