Duesenberry

risque des adolescents, et plus particulièrement leurs consommations de drogues, qu’elles soient licites ou illicites. La partie introductive définit les interactions sociales et les replace dans la littérature économique, elle présente l’approche de Duesenberry (1949) et ses implications, et aborde la critique de Manski (1993, 1995) relative à l’identification des interactions sociales dans les analyses empiriques. Nous terminons cette introduction en présentant les méthodes utilisées dans ces deux chapitres

d’illustration à l’existence d’un processus d’imitation/distinction en matière de consommation des différents groupes sociaux ; même si toutes les tendances ne sont pas lancés par les groupes sociaux favorisés. 2) Formulation du processus (Duesenberry) Dans une culture donnée, certaines consommations servent à afficher un statut social (jouer au golf, rouler dans une belle voiture, partir en vacances …). En général, l’impulsion est donnée par les groupes les plus favorisés qui cherchent par

psychologique fondamentale. Duesenberry conteste cette idée en niant la satiété des besoins : arrivé à un certain niveau de richesse, il existe encore des besoins à combler. Néanmoins la loi psychologique fondamentale est vraie en couple instantané : les riches épargnent plus que les pauvres. C'est faux en dynamique : lorsqu'une population s'enrichit, cela n'augmente pas leur taux d'épargne. Il peut y avoir des ajustements à court terme entre épargne et consommation. Duesenberry dit que le niveau de

produits achetés dans la boutique officielle du club, le supporter tend à ressembler à l’ensemble des autres supporters. Cette interprétation, déjà proposée par Holt (1995) au travers du concept d’assimilation, cadre parfaitement avec les idées de Duesenberry (1949) pour qui les désirs d’adhésion et de conformité peuvent être des objectifs poursuivis au travers de la consommation. L’environnement social caractéristique de cette fonction d’intégration s’illustre mieux encore par les phénomènes de

KEYNÉSIENNE Effet de démonstration, effet d’imitation : • Pour Duesenberry, la consommation des agents économiques dépend de leur appartenance sociale. • Les individus cherchent à imiter le comportement de consommation (effet d’imitation) des catégories plus élevées qui exercent un effet de démonstration. DKHISSI ATMAN: ENSEIGNANT-CHERCHEUR/FSJESKLES MODÈLES ALTERNATIFS À LA FONCTION KEYNÉSIENNE Effet cliquet ou effet de mémoire : • Duesenberry et Modigliani avancent l’hypothèse d’une irréversibilité

des ménages américains avait augmenté alors que les PMC étaient restées constantes. Cela vient donc contredire l’hypothèse keynésienne. Plusieurs auteurs vont alors essayer de trouver de nouvelles hypothèses explicatives : • L’analyse de DUESENBERRY : il résonne sur la durée de vie de l’individu et montre qu’il existe une certaine inertie de la consommation relativement aux évolutions de revenu de sorte que ne se produisent et s’aliènent deux types d’effets : ✓ L’effet cliquet indique

économistes ont tenté de modifier la modélisation keynésienne pour la rendre compatible avec les observations empiriques. La consommation serait l’utilisation de ressources présentes et l’épargne un accroissement du potentiel de consommation futur. DUESENBERRY (économiste américain née en 1918): Les individus cherchent à imiter la consommation des individus appartenant aux catégories sociales supérieures. C’est l’effet d’imitation. Conformément à l’analyse keynésienne, la propension moyenne à consommer

arrive à la conclusion selon laquelle le revenu réel n'est jamais régulier, la consommation des ménages est plus stable dans le temps que ce dernier. Une baisse de revenu ne correspond pas toujours à une baisse de consommation (l'effet de cliquet de Duesenberry en est une raison). Selon lui, cette situation trouve son explication dans la réalité selon laquelle la consommation n'est pas seulement fonction du revenu courant, mais des revenus (revenus passés et revenus futurs c'est-à-dire la richesse de l'agent)

d’externalités : Définition externalités : interdépendance (positive ou négative) entre les fonctions d’utilité des individus. - la consommation d’un individu peut être influencée par celle d’un autre individu (effet de démonstration de DUESENBERRY). - Interdépendance entre fonctions de production : le coût de production d’une entreprise textile peut-être accru du fait de l’activité productive d’une entreprise chimique située en amont du fleuve. - Phénomènes d’encombrement

l'hypothèse de Keynes (existence d'une relation fonctionnelle entre la consommation et le revenu), mais contredirait la seconde partie de cette hypothèse, selon laquelle la part de la consommation dans le revenu diminuerait quand le revenu augmente. Duesenberry va s’intéresser à la dimension sociale de la consommation et parle d’effet d’imitation. Sur le long terme, l’effet d’imitation pousse la consommation globale à la hausse quand le revenu s’accroît, ce qui peut expliquer que la part de la consommation