Duesenberry

difficiles à appréhender dans la mesure où les besoins du consommateur sont évolutifs et où son comportement n'obéit pas systématiquement à des considérations rationnelles. - L'effet d'imitation et de snobisme, de démonstration sociale Pour J.S. Duesenberry, les individus cherchent à imiter le mode de consommation du groupe social dont le niveau de vie est immédiatement supérieur au leur. Il en résulte, par un effet d'imitation ou de démonstration, une propension à consommer plus élevée dans le groupe

non consommée du revenu, est une fonction croissante du niveau de revenu (« effet de revenu », valable à court terme). Pour un revenu nul, l'épargne est négative (l'agent désépargne pour financer la consommation incompressible). Néanmoins, selon DUESENBERRY et BROWN (1952), l’épargne ne dépend pas seulement du revenu courant, mais également des revenus perçus dans le passé (« effet de cliquet »). 2° Théorie du revenu permanent : Pour Milton FRIEDMAN, l'épargne ne dépend pas (à long terme) du revenu

et Goldsmith a donné lieu à quatre hypothèses explicatives: le revenu relatif, le revenu permanent, le cycle de vie et les structures. Hypothèse du revenu relatif ( ou effet dʼinterdépendance) et irréversibilité ( ou effet de cliquet) avancé par Duesenberry en 1949: le groupe de consommateurs aux revenus élevés trace la voie en donnant aux catégories à revenu faible un modèle de consommation à reproduire. Ainsi, le comportement dʼun groupe de consommateurs est surtout déterminé par le comportement

: La consommation type dépend de son milieu d’appartenance qui a des habitudes que les individus reproduisent. – Filière inversée — Galbraith : Le marketing crée des besoins qui poussent à consommer. – Effet d’imitation et de démonstration – Duesenberry Veblen : Les classes sociales qui ont des revenus modestes ou moyens cherchent à imiter la consommation des classes les plus aisées. Les ménages consomment en fonction de leurs revenus mais il y a d’autres explications (cf. déterminants économiques)

effet de richesse. De 70 à 85 : inflation élevée dans pays occidentaux = taux d’épargne important. Dès 85 : inflation décline = baisse du taux d’épargne. b) L’effet de démonstration la théorie du revenu relatif :  Théorie développé par Duesenberry : abandonne théorie microéconomique, pour lui les consommations sont interdépendantes, les biens sont des signes et symboles de statu social.  Plusieurs formes de consommation selon le milieu social.  L’acte de consommation permet d’assouvir

plus longue, la hausse du niveau de vie et de qualification, la santé est de moins en moins considéré comme un luxe et de plus en plus comme un élément constitutif du mode de vie des PDEM. On peut penser qu’il y a un effet de cliquet au sens de Duesenberry, ménages acceptent difficilement de voir réduire les dépenses de santé une fois atteint un certain niveau de confort sanitaire et médical II/ Mais l’augmentation des dépenses sociales est-elle légitime ? A/ Car avc aug des dépenses =>

la part consacrée à la consommation diminue. c) Lorsque le revenu augmente, la propension marginale à consommer augmente. d) Lorsque le revenu augmente, la propension marginale à consommer diminue. Q.7. Comment expliquer l’effet de cliquet de Duesenberry décrit par le graphique ci-après : ࡯ ܻ ‫ܥ‬ ࢅ a) Par le décalage temporel. Lorsque le revenu baisse, la consommation baisse mais moins vite. Les ménages ajustent leurs dépenses de consommation non seulement à leur revenu actuel, mais également

marché de la monnaie et la courbe LM L’équilibre du modèle Les politiques économiques Chapitre 2 : Extensions et controverses Controverses autours de la fonction de consommation : vérifications empiriques et nouvelles formulations (Duesenberry, Modigliani, Friedman) Monétarisme et théorie quantitative de la monnaie Troisième partie : La courbe de Phillips et l’arbitrage inflation/chômage Chapitre 1 : L’énoncé inaugural et l’arbitrage inflation/chômage Chapitre 2 : La relecture

en 1929 (le New Deal de Roosevelt) et, plus tard, celle de 1973, soit contestée, de nombreuses théories ultérieures à celle de Keynes confirment que seule elle est susceptible de convenir à la population d'un pays. En effet, il semblerait, selon Duesenberry, la consommation est soumise à un effet de cliquet: il émet l'hypothèse d'une certaine irréversibilité des décisions de consommation. La consommation ne dépendrait donc pas uniquement du revenu de la période courante mais aussi du revenu des périodes

revenu sur l’action économique ? Si c n’est pas stable dans le temps, alors il n’est plus possible de prévoir l’effet multiplicateur. c) Les reformulations Keynésiennes *Le rôle des habitudes de consommation On le doit à Duesenberry et Brown. *Duesenberry introduit le principe d’une irréversibilité des comportements de consommation. Les ménages augmentent leur consommation quand le revenu augmente, mais la baissent difficilement en cas de baisse du revenu. Les ménages adaptent leur consommation