Edit Caracalla

conflits comme à l’époque archaïque, il n’y a plus de réciprocité. Toutes les questions juridiques sont réglées par les magistrats romains au cas par cas et de façon unilatérale. Normalement les préteurs quand ils prennent leurs fonctions publient un édit, sorte de proclamation par laquelle le préteur fait connaitre la manière dont il entend régler les questions de sa compétence pendant son mandat (un an). On ne trouve pas l’édit du préteur pérégrin, on sait seulement qu’il a agit en tant que juge.

la continuité de la Troyes d'Homère. Rome est fondé par les étrangers dans le mythe. L'inverse de mythe de fondation d'Athènes. On peut toujours être romanisé, romain a tendance à s'étendre. Le point d'achèvement est atteint en 212 avant JC, édit de Caracalla, (constitution d'antonin) étend la citoyenneté à tous les habitants de l'empire. l'objet est de faire payer aux impôts d'intérêt aux citoyens, la citoyenneté n'a plus aucune valeur, pas de participation au pouvoir. Le point ultime de dévalorisation

La basilique Saint-Pierre La religion chrétienne s'est rapidement implantée dans la capitale de l'Empire grâce à la présence de la communauté juive. Le christianisme est devenu une religion légale en 313 (Édit de Milan), avant de devenir la religion officielle de l'Empire en 380 (Édit de Thessalonique). L'importance de la communauté chrétienne dans la cité et la tradition selon laquelle Saint Pierre et Saint Paul y furent martyrisés, fait de Rome la capitale des chrétiens et surtout de Église

aux affaires semblables : leur autorité de précédent est automatique. Ils sont très importants car ils constituent numériquement la production législative la plus importante des empereurs romains. L’empereur romain rend plus souvent un Rescrit qu’un Edit. d) Les mandats : Le terme mandatum signifie commander, ordonner. Le mandat de l’empereur est un ordre que l’empereur adresse à l’un de ses fonctionnaires, autrement dit une instruction administrative. Souvent, ils sont adressés aux gouverneurs

nombre de trois : le prêteur, le gouverneur (dans chaque province), le magistrat de la police des marchés. Lorsque ces trois magistrats entrent en charge pour une durée de 1 an ils vont rédiger un programme pour décrire leur activité. On l’appelle édit c'est-à-dire une proclamation publique. L’album du prêteur (là ou on affiche les édits) va préciser les cas nouveaux dans lesquels le magistrat accordera une action. Ces édits vont se présenter comme des catalogues d’actions en justice possible et

Marc Aurèle (161 ap J-C) «Ma cité et ma patrie en tant qu’antonin, c’est Rome, en tant qu’homme, c’est l’univers». Ils pensèrent que nous ne sommes pas citoyen d’un Etat mais citoyen du monde. On aboutit ainsi à la rédaction de l’Edit de Caracalla (empereur). Cet Edit va accorder la citoyenneté à tous les habitants de l’Empire en 212 : « Je donne à tous les pérégrins qui sont sur terre (comprendre terre romaine) le droit de la cité romaine en sauvegardant le droit des cité ». Cependant, les étrangers

importants, n’ont de compte à rendre à personne et le véto des tribuns de la plèbe est inopérant. -225 : 300000 personnes portent la citoyenneté romaine -100 : problème de l’intégration des Italiens. 1million de citoyen romains 212 : édit d’un empereur Caracalla accorde la citoyenneté romaine (exception des dédictisses) à tout ressortissant de l’empire. Ils peuvent mettre des taxes exceptionnelles. * 2 types de magistrature : Magistrature inférieure : Pas accompagné, début du cursus honorum

république (IIème avant JC) les pérégrins désignent tous les habitants de l’empire qui ne sont ni latin ni citoyens mais qui ne sont pas barbares parce qu’ils habitent à l’intérieur de la frontière, ce statut s’appliquera jusqu’en 212 par un édit de Caracalla qui va étendre la citoyenneté à tous les habitants de l’empire. Il y a deux grandes catégories : - Les pérégrins ordinaires : En fonction du degré de résistance des populations Rome accorde des droits différents, les gaulois ont reçu des

alors que la femme n’est pas volontaire. A la fin du IVe s, à la fin de la République, une sanction contre l’avortement apparait à nouveau. La femme qui se fait volontairement avorté est condamnée car c’est une atteinte faite au droit du mari. (Caracalla). Le véritable bouleversement des mentalités intervient au IVe s. C’est le début du bas empire. Il convient de protéger la vie de l’enfant. Dans les sentences de Paul, on peut trouver des textes qui montrent que doivent être sanctionnés ceux qui

du CG : « capacité de former avec une personne donnée de sexe opposé une union conjugale avec valeur juridique »). Le droit de mariage est réservé au citoyen romain puis il va s’élargir en fonction de l’extension de l’empire et de la citoyenneté (Caracalla). On va également parler du matrimonium (droit matrimonial). (Jus conubii) S’il ne sont pas citoyens : concubinage. Union entre esclaves : cotuberium. Même terme si un membre du couple est esclaves. Repris par le juriste Paul : « entre les esclaves