Edit Caracalla

C’est ce dernier moyen qui va, à partir du 1er siècle, beaucoup faire pour élargir la citoyenneté : en 48, l’empereur Claude permet ainsi aux notables romanisés de la gaule chevelue l’accès au sénat romain3. Mais c’est en 212 que l’empereur Caracalla, dans un édit, fait de tous les hommes libres de l’empire des citoyens romains. La citoyenneté est donc étroitement liée à l’idée de romanisation : « L’empire de Rome ne doit-il pas sa naissance à un exilé, à un fugitif traînant avec lui quelques pauvres

s'arrête désormais aux Alpes. Cette dernière limite est fixée au trophée des Alpes mais est ensuite déplacée. Rome attribue la citoyenneté romaine à l'ensemble des Italiens dès -89, elle ne l'étend à tout l'Empire que trois siècles plus tard (édit de Caracalla, 211-212) Rome et son empire[modifier] Romulus et Rémus nourris par la louve, mythe fondateur de la civilisation romaine. À l'origine la louve était représentée seule, c'est seulement lors de la renaissance que les jumeaux Rémus et Romulus

citoyen romain et étrangers. Dans son édit, le prêteur énumérait les cas dans lesquels il allait organiser 1 procès. EDP crée de nouveaux droits, protégeait les citoyens et reconnaissait 1 situation de fait qui méritait d'être protégée du droit. Donc le prêteur ne pouvait pas promulguer 1 nouvelle loi mais pouvait délivrer aux citoyens de nouveaux moyens de procédure. EDP était une sorte de catalogue d'action. Le prêteur n'est pas obligé de suivre son édit, peut décider autrement, mais à partir

entrain de s’opérer. La règle veut que lorsque le préteur entre en fonction il va affirmer ce qu’il va défendre, il fait une promesse au début de son mandat, il le fait dans un texte appelé l’édit du préteur. Il a la possibilité de prendre un édit particulier lorsque survient un évènement qu’il n’avait prévu mais qui nécessite selon lui une nouvelle règle. Chaque nouveau préteur est libre de choisir ce qu’il va défendre. Mais très rapidement les préteurs successifs vont prendre l’habitude

Habitants d’un dème, c’est-à-dire une circonscription territoriale de l’Attique territoire d’Athènes, ici, le mot désigne ceux qui ont été désignés pour cette tâche qui consiste à inscrire les nouveaux citoyens sur les registres. Document 2 L’édit de Caracalla, 212 après Jésus-Christ « L’empereur César Marc Aurèle Sévère Antonin Auguste déclare : […] je peux manifester ma gratitude envers les dieux immortels qui me gardent […], je considère donc que je peux […] rendre service à leur majesté […] en faisant

dans l’Empire romain X p. 64-65 : LEÇON 2 L’extension de la citoyenneté à la Gaule X p. 66-67 : ÉTUDE Les Tables claudiennes L’extension de la citoyenneté à l’ensemble de l’Empire : l’édit de Caracalla. X p. 68-69 : LEÇON 3 L’extension de la citoyenneté à l’Empire X p. 70-71 : ÉTUDE L’édit de Caracalla Les outils du manuel X p. 60-61 : GRAND ANGLE Un empire dominant le Bassin méditerranéen X p. 72-73 : HISTOIRE DES ARTS La mosaïque de Virgile X p. 74-75 : OUTILS ET MÉTHODES ● DE L’HISTORIEN

ou des traités fait par des juristes. 3) les sources nouvelles : les constitutions impériales. En gros, tous les textes juridiques qui émanent de l’empereur. On a les édits, qui sont des dispositions générales affectant l’empire comme l’édit de Caracalla, mais il y aussi les décrets qui sont les décisions, jugements de l’empereur dans un cas précis. Il y aussi les mandats, qui sont des ordres donnés par l’empereur à un personnage de l’empire. Il y également les rescrits, qui sont des consultations

actions et les ont inscrite sur cet édit. Au terme d’une année, les nouveaux prêteurs ont reprit la liste de leur prédécesseur et au fur et à mesure, ils ont ajouté les actions nouvelles et ainsi de suite. Tous les citoyens mais aussi les pérégrins peuvent prendre connaissance de cet édit, et cet édit est aussi diffusé dans les provinces romaines. Dans les terres conquises (les provinces) il y a aussi des préteurs, à leur tour, ils ajoutent des actions à leur édit. Voici comment les individus connaissaient

que leur ville devienne des colonies que tous ces statuts différents deviennent inutiles. 3) L’édit de Caracalla et ses conséquences Dans l’Empire romain, cet édit va simplifier grandement l’application du droit. Il sera plus simplement compris et va donc se diffuser encore plus facilement. a) La portée de l’édit L’édit est pris en 212 par l’Empereur romain Caracalla, il constitue un aboutissement de la politique d’intégration de Rome vis-à-vis des territoires conquis. « Je

dynastie (orientale) : les sévères. Ils vont faire disparaitre toute trace de la république et instaurent un régime absolu militaire. L’empereur à d’immenses pouvoirs, chef de l’armée qui lui jure fidélité, décide de son recrutement, pouvoir législatif (édit = norme à valeur générale qui s’applique à tout l’empire). Il a aussi le pouvoir de rendre la justice tant au criminel qu’au civil et en 1ère instance comme en appel). Enfin il nomme les sénateurs (ce n’est plus un collège aristocratique). [Le sénat