Erving Goffman

conséquences principales de leurs situations économiques, sociales et esthétiques. La stigmatisation résulte d’un système de valorisation culturelle de la corpulence et des processus de définitions des normes sociales, définie par Erving Goffman comme un « processus qui tend à discréditer un individu considéré comme anormal , déviant » (p111). Ceci ne se réduit pas à un simple regard critique porté sur une personne, c’est un processus d’interactions discréditant l’individu, tendant a

construite en partie sur cette stigmatisation de la différence et de ce fait est devenue une culture de « marginalisé ». Les stigmates dont sont porteuses les personnes handicapées c'est-à-dire : «  l’attribut qui jette un discrédit profond » (Erving Goffman) matérialisant une différence qui ne permet pas ou plus d’identification à la norme. Le résultat est alors une prise de distance, une gêne, la pitié, le rejet, que les discours politiquement et socialement correct ne peuvent endiguer. Rappelons

underlying romantic love among adolescent females », Social Psychology Quarterly, n°1, mars 1992. 15 Voir notamment : Fine, 1987 ; Juhem, 1995 ; Milner, 2006 ; Clair, 2008. Daniel Dayan, « La télévision, le presque public », Réseaux, n°100, 2000. 18 Erving Goffman, La mise en scène de la vie quotidienne. 1. La présentation de soi. Paris, Editions de Minuit, 1973. 19 Tamar Liebes, Eliuh Katz, op. cit. 20 Dominique Pasquier, op. cit. 16 17 4 Enfance & Cultures Actes du colloque international, Ministère

Savidan « recouvre des phénomènes extrêmement disparates, qui vont de la coordination sensorimotrice des comportements de deux ou plusieurs individus, à la constitution d’une intersubjectivité, en passant par la communication verbale et non verbale » Goffman dit que le matériel comportemental ultime est fait des regard, des gestes, des postures, et des énoncés verbaux que chacun ne cesse d’injecter intentionnellement ou non. On peut définir la reconnaissance comme « un opérateur de d’identification de

situation dans lesquelles on se trouve. Le sens commun n’est pas commun, il est utile, c’est un outil. Il existe plusieurs types d’éthnométhodes o Cadre : principe d’organisation qui structurenet l’engagement… Les cadres de l’experience, De Goffman o Les typifications : Schéma mental interprétatif, qui permet à l’acteur social d’appréhender et de traiter les autres dans les rencontres de face-à-face. C’est le moyen de décoder les autres. Le type-idéal de Weber est crée scientifiquement

allusif sur le fonctionnement des intérêts subjectifs. 5. William Gamson, Bruce Fireman, Steven Rytina, Encounters with Unjust Authorities, Homewood, The Dorsey Press, 1982. 203 Olivier Fillieule concept d’« analyse des cadres » élaboré par Goffman, quelques chercheurs 1 ont tenté d’explorer plus avant les liens entre conditions structurelles, demandes articulées et participation personnelle. Ces modèles font de l’acteur un agent à la fois consommateur et producteur d’informations. Dans le travail

ne pas correspondre à une vision empirique de la chose. Mieux vaut donc étudier un rôle limité et situé dans un contexte pour saisir ses lois dynamique et non une enveloppe vide, comme nous avons tenter de faire dans les « Situations Vécues ». Erving Goffman insiste sur le fait qu'une prise de rôle est avant tout pour l'individu la production d'un schéma mental à partir de ce qu'il a observé. Tout d'abord l'acteur doit comprendre ce qu'il se passe, il étudie les règles du jeu. Puis il s'y conforme

avec les positions personnelles sur le plan religieux. Je vais prendre un exemple. En vertu de la liberté de conscience, la loi de 1905 a maintenu l'aumônerie dans ce que l'on appelle les institutions fermées ou ce que le sociologue américain Erving Goffman (1922-1982) appelait des asiles. Comment respecter la liberté de conscience dans ces institutions, alors que l'individu est enfermé et n'a aucun moyen d'exercer son culte? On prévoit donc des aumôniers et éventuellement des chapelles dans les

Microsoft Word - 5. Femmes et hommes.doc 1 5. FEMMES & HOMMES On soulignera en introduction, après l’ethnologue Marcel Mauss, combien « la division par sexes est une division fondamentale qui a grevé de son poids toutes les sociétés à un degré que nous ne soupçonnons pas ». À l’échelle des cités grecques, les inégalités sociales de sexe – s’appuyant sur des représentations fortement différenciées du masculin et du féminin – pèsent lourdement sur la hiérarchie sociale. Un certain aveuglement

espace à problèmes voire à risques. Un résultat de Zone d’Éducation Prioritaire, relevé par BROCCOLICHI, MATHEY-PIERRE et LARGUEZE (2006), tient justement dans le phénomène de stigmatisation des établissements scolaires concernés. De même, d’après Erving Goffman, l’échec scolaire au delà de ses conséquences directes sur le niveau de l’acquisition scolaire de l’individu a des conséquences sur son intégrité sociale. La stigmatisation marque l’élève concerné dans sa construction identitaire, son rapport