Essai sur l'inégalité des races humaines

nationale au premier rang de la justification de la colonisation, se trouvent ceux qui sont animés d’un profond mépris pour les peuples colonisés et persuadé de la supériorité de la race européenne, comme le comte Artur de Gobineau et son essai De l’Inégalité des races humaines (1853) ou Gustave le Bon, médecin raciste, antisémite et ennemi de la démocratie et défenseur de la « race française » et persuadé que les indigènes sont incapables d’être intégrés à la vie politique française. Au-delà de ces deux

phrase de Jean Jacques Rousseau d’ Emile ou de l’éducation qui en fait un parallèle pouvant nous sembler étrange. «On façonne les plantes par la culture, les hommes par l’éducation». Il fait ici le rapprochement entre l’agriculture et la culture humaine. La culture serait donc ici une action aidant l’homme comme la plante à se développer mais dans un sens bien précis, voulu par des facteurs extérieurs. De l’agriculture on attend un certain rendement et une certaine qualité, d’un homme on attend qu’il

de l’autre (...) ; il n’y a évidemment ici aucun absolu mais une gradation infinie entre les états de connaissance moindres ou plus élevés. Tzvetan Todorov, La Conquête de l’Amérique, La question de l’autre. © Éditions du Seuil, 1982, coll. Points Essais, 1991. Parmi toutes ces acceptions de l’Autre, il a fallu choisir. Dans cette séquence, deux « groupes » ont été privilégiés : d’une part les étrangers, qu’il s’agisse, dans une perspective historique, des Indiens d’Amérique ou des Noirs massivement

alors la question de l’utilité de la philosophie politique dans les sociétés d’aujourd’hui. C’est un défi face à deux systèmes de pensée : l’économisme et la théorie de la fin de l’Histoire. L’économisme érigé en dogme n’intègre aucune considération humaine, sociale ou spirituelle dans ses réflexions, c’est une rouleau compresseur mathématique (confer la théorie de la « main invisible » de Smith)…Mais trouve-t-on notre bonheur avec ces lois de l’économie ? De toute évidence, non. Les réponses apportées

bénéficié des bienfaits de la colonisation française et qui vivrait selon des mœurs barbares, et les « noirs » qui représenteraient l'émancipation apportée par la France en Afrique. Ce souci français « d'obtenir un jour l'égalité absolue de toutes les races » serait lui-même attesté par l'exemple des abolitions françaises de l'esclavage et de la traite. 12En utilisant le passé abolitionniste français pour prouver les bonnes intentions contenues dans l'œuvre coloniale, Trautmann rappelle deux histoires

partie des lois apodictiques, originalité du Pentateuque : ordres directs de Yahvé à son peuple. Il n’est cependant qu’une répétition d’une révélation antérieure car Moïse aurait brisé les premières tables. Ainsi se pose la question de l’intervention humaine et de sa portée dans la transmission de la loi de Dieu. Bien que la loi de Moïse (et le ∆t biblique) a influencé le ∆t moderne, elle n'est pas conçue comme universelle, elle distingue le peuple élu de tous les autres sans rattachement territorial

générale, l’associant à tout mode d’essentialisation de la différence. Selon les mots de Collette Guillaumin, « …la situation concrète commune – l’oppression – est accompagnée d’une idéologie qui peut s’incarner dans des groupes interchangeables. Les races et les catégories racisées se remplacent au cours du temps, assumant tour à tour des rôles et des significations identiques. Ce qu’étaient au XVIIème siècles les paysans, les ouvriers le sont devenus au XIXème pour être remplacés dans le cours du XXème

de l’empirisme scientifique dans toute activité humaine. Dans la lignée des philosophes des Lumières qui défendaient la supériorité de la raison sur la superstition, Auguste Comte (1798-1857) est le maître à penser de ce nouveau positivisme, qui fonde la sociologie moderne. En revanche, d’autres théoriciens font dériver ce nouvel esprit vers des théories racialistes inspirées de l’évolutionnisme darwinien : Essai sur l’inégalité des races humaines (1853) du diplomate Arthur Gobineau (1816-1882);

L’a nim al Y a-t-il une exception humaine ? David Taïeb Philopsis : Revue numérique http://www.philopsis.fr Les articles publiés sur Philopsis sont protégés par le droit d'auteur. Toute reproduction intégrale ou partielle doit faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès des éditeurs et des auteurs. Vous pouvez citer librement cet article en en mentionnant l’auteur et la provenance. Introduction L’être humain n’est pas en peine quand il s’agit de se penser comme un être d’exception. Bien

1 Introduction Jean-Louis Chrétien évoque parfaitement le sens de la fragilité et la beauté de la condition humaine dans son roman, Fragilité. Il affirme que l'homme ne se brise qu'en fonction de lui-même et en fonction de sa propre constitution (Afeissa, De la Fragilité des Choses Humaines, Trop Humaines). La fragilité dépend de l'être lui-même, qui constitue ses expériences, son éducation, son mode de vie, etc. Un être a aussi ses lignes de faille, où au fil de sa vie et de sa personnalité