Est Il Juste De Désobéir Aux Lois

d'édicter les lois. On parle parfois de législation comme synonyme de loi même si la législation englobe également le règlement qui lui aussi fixe des règles générales et impersonnelles, mais dont l'auteur est le pouvoir exécutif. La notion de loi se définit par rapport d'une part au contrat et au traité (qui résultent d'une négociation entre égaux (sur le plan du droit)), d'autre part par rapport à d'autres sources de droit : la tradition (us et coutumes), la jurisprudence, les lois fondamentales (constitution

trouve aussi son origine dans un ensemble géométrique et renvoie à la norme. Le droit désigne ce qui est conforme à une règle. Le droit est alors le légitime. Il s’incarne ainsi dans les lois qui gouvernent notre société et ceux qui font des études de droit étudient en définitive le système juridique et les lois. Il existe en effet un lien indissoluble entre le droit et la loi. Alain définit dans les arts et les dieux le droit : « le droit est un système de contrainte générale et réciproque, fondé

d’exiger des autres ? Sujet portant sur autrui et les échanges - Toute relation à autrui est-elle un échange ? Sujet portant sur autrui et l’existence - N’existons-nous que par le regard d’autrui ? Sujet portant sur autrui et la justice - Peut-on être juste avec les autres sans les aimer ? Sujets portant sur autrui et le langage - Le dialogue permet-il de surmonter les obstacles qui nous empêchent de comprendre autrui ? - Les mots nous éloignent-ils des autres ? - Parler aux autres, se parler à soi-même

l'une des questions posées par Socrate à ses interlocuteurs, qu'ils soient de condition libre ou servile, qu'ils se prétendent experts, comme les sophistes par exemple, ou qu'ils soient simples citoyens de la cité. "qu'est-ce que le juste?" ou "qu'est-ce qu'être juste?", "qu'est-ce que le vrai?" Or ces deux questions en apparence très éloignées sont en fait étroitement apparentées car la justice ne peut être rendue sans que ne soit établie la vérité des faits que l'on juge, et de même la vérité se

en imaginant n’être pas obligé de travailler pour suffire à ses besoins, on ne peut échapper aux lois établies par la société. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » [John Stuart Mill] C’est cette définition qui est appliquée dans nos société, qui montre bien que la liberté n’est pas absolue, qu’elle est subalterne à l’obéissance. Sommes nous libres de transgresser les lois ? Avons-nous le choix ? Cela revient à se poser la question du libre arbitre. Sommes nous Libres

d’exiger des autres ? Sujet portant sur autrui et les échanges - Toute relation à autrui est-elle un échange ? Sujet portant sur autrui et l’existence - N’existons-nous que par le regard d’autrui ? Sujet portant sur autrui et la justice - Peut-on être juste avec les autres sans les aimer ? Sujets portant sur autrui et le langage - Le dialogue permet-il de surmonter les obstacles qui nous empêchent de comprendre autrui ? - Les mots nous éloignent-ils des autres ? - Parler aux autres, se parler à soi-même

suivre l’ordre de la nature contre toutes les lois des hommes. » p. 53 misère de l’humanité en proie à l’opinion : « Je méditais sur le triste sort des mortels flottant sur cette mer des opinions humaines […]. » p. 63 « Je crois donc qu’une volonté meut l’univers et anime la nature. Voilà mon premier dogme, ou mon premier article de foi. » p. 65 « Si la matière mue [= si le fait que la matière bouge] me montre une volonté, la matière mue selon de certaines lois me montre une intelligence : c’est mon second

Au contraire, il prêchait la désobéissance en toute conscience, c'est à dire en sachant très bien ce qu'on fait. Pour lui, il existe deux types de loi, les lois justes, et les lois injustes. Les lois injustes seraient ceux qui font parties du système juridique qui sont en conflit d'intérêt avec la conscience morale, et il y aurait la loi juste, qui sont justifiés, dont il prêche l'obéissance. Selon lui, la loi transcende les individus. De même que la ségrégation abîme la personnalité. Pourtant, celui

règles morales pour autant qu’elles ne sont pas contraire au droit (par exemple, le débat très célèbre du « port du voile »). Droit et morale sont des faits culturels. Ce sont des normes qui n’ont de sens que dans un lieu donné à un moment donné, les lois évoluent en fonction de l’histoire, du temps, … même si certains droits et normes vont être présentés comme plus universels (quelque chose qui vaut de tout temps et en tout situation, indépendamment de l’histoire ou l’époque). La différence est que

Philosophie – Métropole www.sujetdebac.fr - Autrui, une double réalité. • Une réalité phénoménale : se caractérise par des attitudes plus ou moins prévisibles. • Une réalité nouménale : l’homme est celui qui peut se déterminer = faculté d’obéir à des lois qu’il se fixe lui-même liberté infinie d’être autre… que ce que je prévois ! - Rencontrer autrui, c’est le respecter (Mounier). J’ai le devoir de penser autrui comme un être libre, doué de raison. Prévoir les réactions des autres = en faire des choses