Esthétique Du Laid

humaines vouées à la production du "beau". Si l'artisan pratique l'art, au sens du métier et de l'activité manuelle, l'artiste lui crée des "oeuvres d'art", c'est-à-dire des ouvrages qui seront admirés et imités parceque considérés comme un idéal esthétique. Bien évidemment, ces ouvrages peuvent être écrits, architecturaux, sonores ou de décorations comme les peintures...  Cependant si l'esthétique classique s'est longtemps contenter de penser l'oeuvre d'art en fonction d'un modèle auquel elle était

littéraire se traduisant par des écrits théâtraux tels que Cromwell (1827) ou Hernani(1830). En effet, « Hugo préconisa la liberté dans l’art : plus d’unité de temps, ni de lieu, plus de distinction entre la comédie et la tragédie, entre le beau et le laid, le grotesque et le sublime… Il faut mélanger les genres et offrir une peinture totale de la réalité. ».1 Pour légitimer ce nouvel art, Victor Hugo va déterminer les trois temps de l’évolution de l’art dans la Préface de Cromwell écrite en 1827. Il

LLN°2 Le poème « Une Charogne » est extrait de la section « Spleen et Idéal » des Fleurs du mal .Il fait partie des poèmes censurés lors du procès fait à Baudelaire pour « offense à la morale publique et aux bonnes moeurs »lors de la publication des Fleurs du mal . le titre du recueil « Les Fleurs du mal » qui est un oxymore affirme qu’il existe une beauté propre au mal et que l’on peut extraire de la beauté de la laideur.Le poème « Une charogne » illustre parfaitement cette conception selon laquelle

représentée par le cadre qui participe à l’image de la vie. Baudelaire rompt ainsi le lien qui unissait traditionnellement la poésie et la célébration du beau. Avec lui arrive une esthétique de la laideur. Ainsi le poète célèbre ce qui est horrible. Baudelaire arrive à créer du beau à partir du laid. Dans l’usage du laid pour faire du beau, il y a également un manifeste de modernité : Baudelaire part de l’horreur, de l’écœurant pour en faire du beau par l’alchimie de la poésie. Ainsi, la poésie

critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Le Romantisme est un mouvement littéraire qui a pour but de laisser largement place à l'expression des sentiments et des sensations en supprimant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il désire mettre en avant la liberté et le naturel en art

le poète marie un vers conventionnel (le décasyllabe, très employé après l’alexandrin) et le pentasyllabe, vers boiteux, impair, irrégulier, et par conséquent très peu employé. Ainsi, on peut d’ores et déjà constater la volonté du poète de marier le laid au beau, l’irrégulier au régulier, afin de convertir le premier en second. Ce que confirme l’anaphore de la conjonction « parce que ». Ainsi la justification donnée par le poète à cette alliance paradoxale serait donc de vouloir s’opposer à une perception

se détacher de toutes générations. J’ai parfois besoin de personne pour me façonner. Parfois, le fait d’être différent, m’empêche de m’identifier aux autres. Jean-Paul Sartre, dans Les Mots, en 1964, explique comme il est difficile lorsqu’on est laid de faire face à ses pairs. Un sentiment d’exclusion va nourrir un orgueil fort et durable. Il éprouve la nécessité de se réfugier dans un monde imaginaire pour forger son identité d’écrivain. Ainsi l’absence de lien avec toutes générations, la sienne

Clytemnestre - Grandes tirades d’Agathe, une scène de haine qui se découpe en plusieurs parties : - la condition d’une femme mariée = un sacrifice quotidien pour un être suffisant - tirade sur la remise en cause « je suis jolie et il est laid » = sa soumission se trouve injustifiée - raillerie sur la condition du président + ttes les façons de tromper son mari - comédie = effet de rupture avec la tragédie - haine= on rattrape la tragédie Giraudoux la définit comme une « tragédie

(assertorique) qui permet de distinguer le vrai du faux. • Le jugement moral (éthique) qui permet de distinguer le bien du mal. • Le jugement esthétique qui permet de distinguer le beau du laid. Les 2 premiers jugements relèvent de la raison car il est possible de déterminer un critère du vrai et du bien (permettant de mesurer nos actions). Le jugement esthétique ne suppose aucun critère du beau, il ne relève pas de la raison mais du goût. II – La conscience est-elle l’essence de l’homme ? Avant

un lieu misérable, insalubre mais cependant, au fil de la description, celle-ci prend une tournure beaucoup plus symbolique. Tout d’abord, le narrateur dresse une description objective du passage du Pont Neuf, qui apparait comme un lieu sans esthétique et pauvre. La description porte donc sur le passage du Pont Neuf qui est un lieu qui a réellement existé mais qui a disparu aujourd’hui. De nombreuses rues comme la « rue Guénégaud » ou encore la « rue Mazarine » sont citées, afin de situer le lecteur