Esthétique Du Laid

fleuve invisible » pour faire ressentir au lecteur l’eau pénétrant dans nos poumons. - La toute puissance du Mal On relève le champ lexical du mal, « Satan », « démon », « diable », le mal est donc très présent. Baudelaire développe ici une esthétique satanique. La majuscule à l'épithète de «Satan Trismégiste » montre la toute puissance du diable. Il est décrit comme un chimiste qui travaille sur notre esprit. L’Homme ne peut rien faire contre lui. Le Mal attire les hommes, il les ensorcelle

critères qui le distinguent notamment des domaines « esthétiques, moraux et économiques ». C’est-à-dire que la notion de politique ne saurait se confondre en aucun cas avec ces différents domaines comme le dit C. Schmitt parce que celle-ci à des critères distinct, de même que l’économique, l’esthétique et le domaine moral. Pour lui chacun de ces domaines à des distinctions qui lui sont propres le bien et le mal pour le domaine moral le beau le laid pour l’esthétique et l’utile et le nuisible pour l’économique

l'objet. Par conséquent la beauté n'appartient pas aux choses, c'est l'homme qui crée la beauté en façonnant son sentiment esthétique. De ce fait, un objet sera changeant en fonction de celui qui le contemple. L'idéal serait, selon Hume, qu'on ne cherche pas l'universalité du beau et qu'on se contente de son propre sentiment. Ne pas essayer de convaincre qu'il a tort celui qui trouve laid ce que je trouve beau. Dans le Théétète, Socrate suit le même raisonnement lorsqu'il explique au jeune homme que

l’art mais aussi dans la littérature. En effet, le souvenir délicat de Jean-Paul Sartre dans Les Mots (1964) raconte le moment où il s’est fait couper les cheveux, ce qui dévoile un nouveau visage encore inconnue de sa famille : un visage affreusement laid. Ce fut un vrai traumatisme pour lui. D’autres auteurs, comme par exemple Cyrano de Bergerac (XVIIe) n’a pu déclarer sa flamme a Roxane a cause de sa laideur. Aujourd’hui, dans notre société occidentale, les nouveaux codes de beauté sont définis

d'écriture : IX° siècle, 1897 mouvement esthétique : romantisme genre de l’œuvre, forme  du passage: comédie héroïque en 5 actes, en alexandrins forme : dialogue thème  : scène de séduction, de cour registre, ton : pathétique (pitié de Cyrano) Question posée : En quoi cette scène romantique a-t-elle été détournée ? Précieuse : c’est une femme qui organise des salons, cultivée et qui aime le raffinement. . Roxane cousine de Cyrano, qui est amoureux d’elle. Il est laid à cause de son très grand nez

s’opposent non seulement des idées, mais des valeurs selon une suite logique des principes et des sentiments. * morales (le bien/le mal ; le juste/l’injuste ; la sincérité/le mensonge…) ou sociologiques (le convenable/le choquant). * esthétiques (le beau/le laid ; l’attirant/le repoussant ; l’exposé/le caché ; l’admissible/le provoquant…) * intellectuelles (le vrai/le faux ; l’ordre/ le chaos ; le logique/l’absurde ; le réel/la fiction...) * pratiques (le payant/le gratuit ; l’utile/le

| |Baroque : Au départ, le terme n’est applicable que pour les arts figuratifs. Il n’existe pas d’art poétique baroque ni de règles canoniques ou formelles. Le baroque | |est l’art du mouvement ; c’est une esthétique, une vision du monde, un comportement, une manière de réagir à une crise. | |

Le Classicisme.17EME Ce courant correspond à la 1ère partie du règne de Louis XIV, la monarchie absolue. Un idéal esthétique : le triomphe de l’ordre et du goût. Le classicisme se décline en trois principes : - Clarté - Vraisemblance - Bienséance : l’art et la morale sont liés, on ne doit ni choquer ni aller à l’encontre des conceptions politiques et religieuses du public. Ces trois principes appliqués au théâtre donnent naissance au à la règle des trois unités, qui sont eux même liés

explications rationnelles et s’occupant du plus grand bien de son objet. À l’inverse, la rhétorique pour Socrate est une sorte de supercherie, un état d’âme ou de corps, se basant simplement sur la flatterie, sans aucune explication rationnelle : une esthétique. Elle vise l’agréable et non le bien. En raison de l’appas du plaisir obtenu, on confond alors le savoir-faire pour le plus précieux, qui prend en fait le masque de l’art. La puissance des orateurs (466a-468e) 3. Pourquoi les orateurs n’ont-ils

goût varie dans le temps au gré du phénomène de la mode. Ainsi, dans notre société post-moderne, en tant que consommateur nous sommes soigneusement conditionnés par le matraquage publicitaire qui fait l’objet en vogue "beau" et celui qui ne l’est pas "laid". La vie sociale ne peut aller sans ces jugements de goût très généraux et arbitraires qui font la mode. Ainsi, la norme du beau évolue et la forme des robes et des chaussures varie dans le temps jetant au ridicule ce qui est en retard d’une tendance