Etre Raisonnable Heureux

plus, repousser une hypothèse ravissante : se priver de l’unique intérêt que peut avoir la mort puisqu’on va peut-être le rencontrer. Le bonheur semble toujours nous culpabiliser, comme si nous le prenions à quelqu’un d’autre, comme s’il n’existait qu’en une seule unité et que l’on ne pouvait le partager, comme s’il existait une interdiction divine de présenter des instants heureux. Il est vrai que les religions se nourrissent davantage du malheur que du bonheur car le malheur contraint et induit

Pour Kant, le concept de bonheur est subjectif et empirique : c'est l'état d'un être raisonnable à qui "tout arrive selon son souhait et sa volonté», il dépend ainsi de la subjectivité et de la sensibilité de chacun. La notion de bonheur diffère ainsi suivant les conditions de chacun. Femme, homme, enfant, jeune ou âgé la notion du bonheur varie avec le temps et l’état moral ou physique de chacun, elle peut être même progressive. Surtout que cet état demeure incertain, il dépend de conditions qui

avec autrui : si qqun est moins bien doté, on sera heureux, si mieux doté on sera malheureux. Plus on a de connaissances sur la manière de vivre d'autrui, plus nous avons comparaison, donc plus il est difficile d'avoir une idée du bonheur. → bonheur d'autrui n'est pas ton bonheur, tu ne peux pas le vivre par procuration, il est individuel, propre à chacun ; pas de bonheur collectif, une société heureuse non mais une société pleine d'individus heureux oui. → malgré toutes idées sur le bonheur, 2 grands

s'accroître » qui a donné augmenter… auctor : « qui fait croître », « fondateur », « auteur », qui a donné auteur, autoriser, autorité, octroyer… Du point de vue de l'étymologie, le bonheur est l'aboutissement d'une construction, qui ne saurait être confondue avec une joie passagère. Le fait que la création d'un auteur s'accroisse durablement provoque en lui-même l'accumulation des satisfactions, ce qui le mène au bonheur. Bonheur et plaisir[modifier | modifier le code] Cette section ne

recherche du bonheur semble être ce qui motive, directement ou indirectement, toutes nos actions. L'homme, guidé par une sorte d'instinct, cherche en effet naturellement à être heureux. Chacun recherche donc à sa façon, et sans même se soucier des autres, son propre bonheur, lequel est donc original, instinctif, voire même unique. Dans ce cas, le bonheur serait bien l'affaire de chacun, un projet personnel qui ne regarde personne d'autre. Être affairé signifie en effet être en action, agir, rechercher

synthétique Confusion sur la finalité de la raison a) La raison ne nous destine pas au bonheur b) La raison ne nous destine pas à la moralité Le souverain bien est de l'ordre de l'espérance Conclusion : « La vertu nous rend dignes d'être heureux. » Introduction : « Tout le monde veut une vie heureuse. » « Tout le monde veut une vie heureuse[1] », ainsi commence le traité de La Vie Heureuse de Sénèque. Telle est en effet la finalité naturelle de l'homme, la fin à laquelle toute autre

pas nécessairement source de bonheur grâce au mythe de l’imbécile heureux, puis dans un second temps nous tenterons de comprendre comment peut-il l’être et dans quelle mesure. Une des idées les plus répandues chez les gens demeure à croire que l’on ne peut jouir de sa condition qu’en étant idiot, en se détachant de tout ce qui pourrait indisposer notre existence, ce qui revient à penser que plus on est ignorant plus on est heureux. L’ignorance est doté d’un aspect assez confortable, elle empêche

sont naturels mais non nécessaires comme boire ou manger des produits raffinés et ceux qui sont ni naturels et ni nécessaires comme la richesse et le pouvoir. Tous ces désires conduisent à des souffrances physiques, comme avoir (être) soif ou faim, ou mentales, comme être malheureux d’être pas riche et célèbre. En effet, le verbe désir vient du terme « desidare » en latin qui signifie le regret d’une étole disparu. Selon Platon, désirer c’est souffrir car on (tu) ressent un manque et ce manque crée

tous à être heureux, mais est-ce un devoir d’être heureux ? En d’autres termes, y a-t-il un devoir de bonheur ? Kant commence immédiatement ici en montrant que cela semble stupide. En effet, si le devoir relève d’un commandement, quel sens peut-il y avoir de nous commander ce que nous souhaitons ? Notre action est partagée entre deux sources de motivation: le devoir et la satisfaction du désir. Au début : Première partie : Kant dit qu’on ne peut pas obliger quelqu’un à être heureux mais à être

l’aspiration au seul bien-être et confort individuels, au profit d’intérêts plus larges. La recherche exclusive du bonheur est donc essentiellement individualiste, et nécessairement immorale en ce sens. Pourtant, l’aspiration au bonheur, commune à tous, ne saurait être entièrement confondue avec la recherche du plaisir immédiat : le bonheur désigne en effet un état complet et durable, dans lequel est également visée l’harmonie avec autrui. On ne saurait être pleinement heureux en désaccord avec les autres