Évêque

domination. Les évêques sont des gens de loi qui lui sont subordonnés, et ont, sous son autorité, deux fonctions bien différentes: quand ils sont assemblés, ils font, comme lui, des articles de foi; quand ils sont en particulier, ils n'ont guère d'autre fonction que de dispenser d'accomplir la loi. Car tu sauras que la religion chrétienne est chargée d'une infinité de pratiques très difficiles, et, comme on a jugé qu'il est moins aisé de remplir ses devoirs que d'avoir des évêques qui en dispensent

de l’empereur Dioclétien. Le métropolitain est choisi par le Pape, parmi tous les évêques de la province. A l’intérieur de chaque province, il y a des diocèses et à sa tête, il y a un évêque (épicopus). L’évêque est l’élément essentiel. Il est désigné (théoriquement) par le peuple. Mais en pratique, il y a cooptation par les évêques qui sont dans la province. L’avantage est que les évêques se connaissent entre eux. L’évêque à la responsabilité du salut de son diocèse, c’est

garder un rôle dans la nomination des évêques : des personnages importants dans une Europe où la religion est au centre de la vie de la population. Les souverains (et en particulier les empereurs germaniques) se chargeaient jusque-là de l'investiture temporelle et spirituelle des évêques : bien que laïcs (chrétiens non membres du clergé), ils les nommaient sans demander l'avis du pape à Rome. L'Église catholique était alors très décentralisée : les grands évêques étaient plus proches du pouvoir impérial

grégorienne; tout d'abord par l'affirmation de l'indépendance du clergé (A) puis la réforme des mœurs cléricaux (B) afin que ces derniers suscitent le respect de la communauté. Théoriquement, les laïcs ne doivent pas intervenir dans les nominations des évêques. Mais ils le font par intérêt et tirent ainsi profit de l'influence et de la richesse de l'Église. Ce problème concerne tous les niveaux de la hiérarchie ecclésiastique : ainsi l'empereur germanique intervient dans l'élection du pape. Enfin, il y

l’autre, le service divin et la conservation de la culture antique, plus récente et plus étroite, fut surtout en honneur chez les Francs. L’un des principaux soutiens de cette conception fut Charlemagne. Originaire d’une contrée organisée par les évêques, il interdit aux monastères de s’occuper du ministère paroissial pour les cantonner avant tout dans leur rôle de centres intellectuels et économiques. Il souhaita également, dans un dessein de centralisation, unifier les règles et les observances

l’orthodoxie. L’Eglise s’organise selon le ppe d’accommodement. Ses structures sont calées sur le modèle romain : chaque cité a un évêque, par ex. Consile de Calcédoine en 452 : ratifie l’existence de 5 patriarcat. Préséance va à l’ancienne Rome, puis Constantinople, Alexandrie, Antioche et enfin Jérusalem. Point fort = contrôle du corrélisme. Contrôle du corps épiscopal. Les évêques métropolitains sont sensés être élus, dans les faits ils sont nommés par l’Empereur. Consécration religieuse précédée par

le Pape est innocent de tous les délits dont l’accusaient les grands. L’Eglise était considérée comme un organe de l’administration de l’empire, les évêques et les abbés étaient considérés comme de simples vassaux du roi, ils devaient lui prêter un serment de fidélité au même titre que les comtes. C’est également le roi qui nomme les abbés, les évêques et même le Pape. L’Etat se permet également des interventions dogmatiques, puisque c’est l’empereur qui convoque les conciles, en 816, Louis le Pieux

Il réunit à Clermont-Ferrand un concile en 1095 et prêcha la Première Croisade qui partit l'année suivante sous le commandement de l'évêque du Puy, Adhémar de Monteil. Le 27 novembre 1095, à l'issue du concile de Clermont, le pape s'adresse aux évêques, pour demander d'aller au secours des chrétiens orientaux. Cet appel a été retranscrit, plusieurs années après, par Foucher de Chartres, sans doute témoin de l'homélie (allocution sur des matières religieuses). Présent en Terre sainte en 1096, ce

garder un rôle dans la nomination des évêques : des personnages importants dans une Europe où la religion est au centre de la vie de la population. Les souverains (et en particulier les empereurs germaniques) se chargeaient jusque-là de l'investiture temporelle et spirituelle des évêques : bien que laïcs (chrétiens non membres du clergé), ils les nommaient sans demander l'avis du pape à Rome. L'Église catholique était alors très décentralisée : les grands évêques étaient plus proches du pouvoir impérial

2- Elle est riche (pouvoir politique) L'Eglise a t'elle la place la plus importante au XIIIè siècle? I- Organisation de l'Eglise Le clergé réunit les personnes qui consacrent leur vie au service de Dieu dans le monde. Il est dirigé par un évêque, qui est pasteur du diocèse, et qui est leur juge et qui veille à leur formation. On distingue deux types de clergé: 1-Le clergé régulier Les membres de ce clergé sont considérés comme les liens, les relais entre Dieu et les hommes. On les