Evolutionnisme

en procédant à l'interdiction de certains mariages, à la ségrégation systématique ou à la stérilisation de groupes humains jugés inférieurs ou impurs. EVOLUTION : changement se mesurant dans le temps qui peut être positif, négatif ou neutre. EVOLUTIONNISME : en biologie, doctrine selon laquelle la loi générale du développement des êtres vivants est la différenciation accompagnée d'intégration vers de plus en plus d'hétérogénéité ; ainsi le système solaire se serait d'abord formé puis les espèces

marxiste en France, y compris dans la SFIO. Jaurès intégra du marxisme ce qu’il estima le plus important – l’analyse économique du capitalisme – sans renoncer à l’humanisme républicain qui avait été sa première culture politique. Partisan d’un  « évolutionnisme révolutionnaire », il a développé l’idée d’une progression vers le socialisme comme un achèvement des principes républicains. Ainsi, le socialisme français dans les années de sa constitution en tant que force politique est un cas particulier

aujourd'hui encore. L'expulsion des bakouninistes procède du même ordre d'idée que la récente expulsion des anarchistes au congrès de Londres. Il s'agit toujours du même débat : socialisme et anarchisme, ou, plus exactement, révolutionnarisme et évolutionnisme. C'est ainsi qu'avorta la première tentative faite pour unir les prolétaires de tous les pays : des années s'écouleront avant que l'idée de la solidarité internationale redevienne l'idée dominante de la c1asse ouvrière. Malgré sa rapide décadence

Luxembourg jusqu’à Louis Althusser) que le terme a été introduit en sciences sociales. Ce n’est pas étonnant, lorsque l’on sait que Marx, tout comme son compère Engels et, avant eux, Spencer et Morgan, étaient des admirateurs de Darwin. Ceci dit, leur évolutionnisme ne les conduisait pas jusqu’au « darwinisme social » de Galton et autres thuriféraires3 des théories raciales. La comparaison entre l’organisme biologique et l’organisme social est plus analogique que réaliste. Salvador Juan, à la suite de

de la religion (( selection naturelle). Les hommes ne constitutent qu’un seul groupe du point de vue animal ; un seul genre, sans espèces Société animales : obéissent aux lois de la nature Le « darwinisme social » : combattu par Darwin = évolutionnisme social : Herbert Spencer (1820-1903) accrédite la thèse selon laquelle la compétition entre les différents groupes humains s’aparenterait à un guerre des « races », ce qui revient à « naturaliser » les différences culturelles. Il associe au progrès

l’avènement des concepts ; • d’autre part, l’hypothèse que le dépassement de soi sportif de haut niveau est à la fois l’extrapolation d’un processus, sa version exa- cerbée, et son révélateur dans notre société contemporaine. Ainsi s’inscrit-il dans un évolutionnisme latent qui consacre l’idée de progrès ; il en est, en ce sens, un emblème. « Tout », dans le sport de haut niveau, est orienté vers cet objectif du perfectionnement et du chiffrage de la performance, et se subsume à ce titre nombre de pré- occupations

dans le piège de “ l’idéalisme et dans le présupposé d’une inégalité naturelle discriminant les peuples entre eux ”[110]. En revanche, le fait de sous-estimer “ les significations et l’effet constructeur qui en dérive ” les conduit à adopter un évolutionnisme unilinéaire, par lequel ils mutilent l’explication sociologique en la privant d’un des facteurs constitutifs de l’action sociale [111]. Une troisième interprétation de la reconnaissance, à savoir la “ politique d’égale dignité ”, est

rabaisse la Raison elle-même à un rôle essentiellement pratique, l'on fait du "naturalisme", qui est la négation de la métaphysique, du "relativisme" que ce soit sous la forme du "criticisme" de Kant ou du "positivisme" de Comte pour aboutir à un "évolutionnisme" qui est la négation même du rationalisme premier - incapable d'expliquer le changement dans sa complexité et sa multiplicité - pour finir dans le "pragmatisme" le plus vulgaire qui est la négation de l'intelligence et de la connaissance, la substitution

l’évolution du vivant ? La question de la vraie cause de l’évolution du vivant divise le monde des savants et suscite de nombreuses tentatives de solutions. Au XIXe siècle, on assiste à la mise en place d’un courant de pensée dénommé "évolutionnisme". Ce courant de pensée représente un ensemble de théories dont les principales sont l’œuvre de Lamarck et de Darwin. Ceux-ci affirment que le vivant a une histoire et que les espèces n’ont pas toujours été telles qu’elles sont aujourd’hui, mais

intitulé Le Développement. Histoire d’une croyance occidentale, Gilbert Rist tente de donner une réponse. En étudiant les rapports d’organismes internationaux comme le PNUD, il note d’abord l’ensemble de présupposés auquel ce terme renvoie : « évolutionnisme social (le rattrapage des pays industrialisés), individualisme (il s’agit de développer la personnalité des êtres humains), économicisme (croissance, accès au revenu)53 ». L’utilisation même de la notion biologique de développement pour qualifier