Fable Et Intertextualité

I. Un jeu entre deux mondes : la fable réversible Introduction : Il est intéressant de noter en effet que toute la fable repose sur un principe d’inversion : La Fontaine mélange volontairement le monde humain et le monde animal, la grandeur épique et le trivial, et en cela, la fable suit assez volontairement la tradition du genre avec néanmoins certaines inventions. A. Entre l’homme et l’animal Ce procédé se trouve dans la majorité des fables du recueil. Il n’est pas étonnant de le rencontrer

groupe social déterminé : l’honneur, le courage, la probité, le travail, le patriotisme… Cette thèse s’appuie également sur des références culturelles communes qui font naître une complicité propice à l’adhésion : jeux de mots, traits d’esprit, intertextualité, connotations, détournements, allusions… Le discours va se faire à la fois expressif et impressif, il va essayer de transmettre des émotions fortes, d’impressionner le destinataire pour agir sur lui. Le locuteur doit impliquer ses destinataires

La fable « Les deux Coqs » est extraite du livre VII des Fables de La Fontaine, recueil publié entre 1668 et 1693. Elle met en scène deux coqs qui se livrent combat pour une poule. Le vainqueur crie sa victoire sur tous les toits et se fait attraper par un vautour. Le vaincu revient finalement près de la poule et gagne l’admiration de toutes les autres poules. Cette fable assez courte livre une morale à travers un combat de gallinacés : chanter victoire peut s’avérer dangereux, et mieux vaut parfois

précise des problèmes concrets : théorie générale du vers (étude des sons), procédés de composition. Le sujet de l’œuvre n’est pas le plus important. * Œuvre= procédés de construction ou sujet (parallélismes, enchâssements, etc.) + matériau ou fable (motifs, idées, personnages, etc.) * L’œuvre littéraire pour les formalistes n’est pas un fait historique, et doit contenir une certaine liberté d’interprétation. Bilan de l’évolution de la méthode formelle par Eikhenbaum 1) 2) 3) 4) 5)

de rosée fait penser aux gouttelettes, au début de jour, le réveil. C’est humide comme les larmes de l’œil, fait penser à la fraicheur. « Roseaux du vent » : le roseau fait penser à la forme de l’œil, c’est fragile (fable de la fontaine « le chaine et le roseau » Intertextualité). C’est une façon de dire que la femme est fragile, mais elle résiste aux intempéries de la vie ; du vent lié au roseau qui se couche, c’est frais, ça fait du bien. « Sourire parfumée » : le sourire c’est une forme

La Fontaine, Les fables, livre VII. Commentaire composé : La fable « Les deux Coqs » est extraite du livre VII des Fables de La Fontaine, recueil publié entre 1668 et 1693. Elle met en scène deux coqs qui se livrent combat pour une poule. Le vainqueur crie sa victoire sur tous les toits et se fait attraper par un vautour. Le vaincu revient finalement près de la poule et gagne l’admiration de toutes les autres poules. Cette fable assez courte livre une morale à travers un combat de gallinacés :

« Renart prisonnier » Jugement > Renart est un malheureux 179. Métaphore de la faute. Métaphore désir charnel, le puits est un leurre. Punition de croire que l’amour se résume à un désir charnel. Ne pas trop aimer. Démesure punie. Intertextualité : fable d’Esope Le bouc et le Renart. Ø du reflet. Point commun au niveau de la moralité… Renart incarne à la fois Narcisse : admire son reflet et tombe dans l’eau, mais aussi Echos : amoureux d’Hermeline, croit la voir. Isengrin et Renart

présentant un grand nombre de formes diverses qui posent la frontière entre prose et vers : strophes variées avec les mètres de prédilection (octosyllabes/ alexandrins), calligrammes (appelés dans les lettres : idéogrammes lyriques), blason, ode, fable, dialogue, poème épistolaire, sonnet, épigramme, acrostiche… et des strophes proches de la chanson populaire, verset, vers libres… Procédés : comparaisons et analogies dans toute leur richesse (lexicale, phonique…), litanie, poésie énumérative,…

personnages. - les genres rattachés au discours argumentatif : L’argumentation prend la forme de l’essai, de l’article de journal ou du poème didactique, alors que les formes de l’argumentation indirecte sont beaucoup plus variées : roman, conte, fable, poème, pièce de théâtre,…au XVII et XVIIIe particulièrement, ce sera de l’argumentation indirecte afin de contourner la censure Les registres : -Le comique : il cherche à déclencher le rire. Il peut être amené par différents procédés : -L’humour :

groupe social déterminé : l’honneur, le courage, la probité, le travail, le patriotisme… Cette thèse s’appuie également sur des références culturelles communes qui font naître une complicité propice à l’adhésion : jeux de mots, traits d’esprit, intertextualité, connotations, détournements, allusions… Le discours va se faire à la fois expressif et impressif, il va essayer de transmettre des émotions fortes, d’impressionner le destinataire pour agir sur lui. Le locuteur doit impliquer ses destinataires