Fable Les Obsèques De La Lionne

I- Une visée morale affichée A. L'apologue donne une leçon de façon explicite Le récit dans l'apologue n'est jamais gratuit : il a pour fonction de donner une leçon au lecteur. Cette leçon est énoncée dans la morale, qui ouvre ou ferme la fable. Ex: "Le loup et l'agneau" de La Fontaine ("La raison du plus fort est toujours la meilleure"). B. L'apologue donne une leçon de façon implicite Parfois, la morale n'est pas formulée explicitement. Cependant, la visée argumentation du récit reste

sensibiliser davantage. Dans les fables de La Fontaine, comme Les obsèques de la Lionne, l’auteur utilise des animaux pour représenter les différentes personnes de la Cour. Ainsi le Roi devient un lion, la lionne est la femme du roi, les loups et autres animaux de la forêt sont les courtisans du Roi et le Cerf, personnage clé de la fable est un opposant au régime monarchique. Ainsi, cette personnification des animaux est à la fois une métaphore, le lion pour sa puissance dans la jungle, les loups pour leur peur

certains se servaient du monde animal pour donner vie à de nombreux acteurs. Par exemple, Jean de la Fontaine fait appel à ce procédé dans ses fables, afin de critiquer la société. Ainsi, la fable « les obsèques de la lionne » se sert du lion pour attaquer le pouvoir absolu du roi.Il y met en scène la cour du lion caractérisée par son suivisme, son manque d'intelligence et son hypocrisie. Cette attitude fait référence au comportement réel des courtisans de l'époque. Il la décrit comme peuple singe,

facilite la compréhension, en permettant en général de présenter les personnages via un seul trait de caractère ou de personnalité, qui leur est le plus adapté. Dans la fable de La Fontaine ‘‘Les Animaux malades de la Peste’’, par exemple, l’auteur emploie des figures animales déjà associées à une caractéristique générale : ainsi le Lion est décrit comme le plus puissant, le Renard comme le plus malin et le plus flatteur et l’Ane comme le plus stupide. En jouant sur la persuasion, on fait appel aux traits

caractéristiques des genres argumentatifs : l’argumentation directe (apologue, fable, utopie, contre-utopie, conte philosophique) mais aussi directe (essai, articles de l’Encyclopédie) - découvrir les idéaux des Lumières et aborder le classicisme (doctrine « plaire et instruire »). - étudier l’ironie voltairienne et le registre satirique. LECTURES ANALYTIQUES : Texte 1 : J. De La Fontaine, Fables, « Les obsèques de la lionne », VIII, 14, 1678-79. Texte 2 : Cardinal de Retz, Mémoires : Les portraits

effet, dans la fable Les obsèques de la lionne de La Fontaine, le cerf raconte au roi des animaux qu'il a vu sa défunte épouse en songes pour éviter l'échafaud. Par ce moyen pourtant peu honnête, il parvient à rester en vie et reçoit même une récompense, et cela sans faire de mal à personne. Peut-on réellement dire que cet acte est à blâmer ? On peut aussi considérer que le lion était au départ en tort d'avoir voulu lui ôter la vie pour son manque de compassion à la mort de la lionne qui avait auparavant

Introduction Le corpus soumis à notre étude est composé de quatre textes de genres, d’auteurs et d’époques différentes mais d’un thème commun. Le premier texte est un extrait d'une fable « Les obsèques de la Lionne » de La Fontaine publiée entre 1678 et 1679 sous l'âge classique au XVIIe siècle, le second texte est extrait de l'article « Cour » de Diderot issu de l'encyclopédie publié entre 1748 et 1766 sous le siècle des Lumières au XVIIIe siècle, le troisième texte est la XCIX lettre des « Lettre

Les obsèques de la lionne  LA SATIRE A. La satire explicite ~ Elle est contenue dans les âmes. LF emploie de l’ironie lorsqu’il dit :« messieurs les courtisans » alors qu’il les compare à des animaux, ce qui les critique. De plus, « triste/gais » est une antithèse, ainsi que « prêts à tout, à tout indifférents ». Ces deux figures de style symbolisent la critique de l’auteur : les courtisans n’ont pas de personnalité. L’antithèse entre être et "parêtre" souligne leur hypocrisie. Ce sont des pantins

          Au XVIIème siècle, Jean de la Fontaine renouvelle, enrichit la fable en créant une véritable art littéraire. La Fontaine fait de la fable un oeuvre poétique alors qu'auparavant on ne la voyait que comme un travail de rhétorique. Le récit, le "corps" de la fable tient désormais une position plus importante puisqu'il a aquis son statut poétique. C'est alors qu'une question se pose : à quoi tient d'avantage le "pouvoir de la fable": au récit ou à la morale? Est-ce que le pouvoir poétique du récit

partir du Livre VII, où l' on constate que ces fables ne sont plus dédicacés aux enfants mais aux adultes comme Mme de Montespan, et où l'on trouve des récit abordant des sujets plus graves et difficiles d'accès pour les enfants comme dans la fable « La Cour du Lion » : « Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère, » qui critique les courtisans et leur influence du Roi et ce dernier , par conséquent, les fables visent des catégories précises de personnes ainsi