Faudrait Il Vivre Sans Passion

qu’on est dépassé par la vie ou qu’on ne la comprend pas. […] cela « ne vaut pas la peine ». Vivre, naturellement, n’est jamais facile. On continue à faire les geste que l’existence commande, pour beaucoup de raisons dont la première est l’habitude. Mourir volontairement suppose qu’on a reconnu, même instinctivement, le caractère dérisoire de cette habitude, l’absence de toute raison profonde de vivre, le caractère insensé de cette agitation quotidienne et l’inutilité de la souffrance. […] dans

spécialisé dans le voyage d'aventure. Créé en 1975 par Jack Bollet, un passionné de voyages et de désert. Il y realise pas moins de 200 voyages de reconnaissance de la Mauritanie à l'Égypte avant de découvrir l'Asie Centrale et surtout la Mongolie. Les succès des voyages au Sahara permirent de développer les itinéraires de randonnée partout dans le monde, de la Bretagne au Kamchatka grâce à la constitution d'une équipe de passionnés. En 20 ans, Nomade est devenu un acteur important du tourisme d'aventure

pour valeur un futur proche mais dans le passé, lorsque Sabina s’imagine sa vie conjugale future avec Franz : « allait devenir » (l. 6), « allait divorcer » (l. 8) et le conditionnel présent : « prendrait » (l. 8, l. 14), « regarderait » (l. 10), « faudrait » (l. 10), « serait » (l. 12), « deviendrait » (l. 14).De même, elle se remémore un passé révolu, heureux, durant sa rencontre dans le train d’Amsterdam avec Franz « Elle songeait à leur rencontre dans le wagon-lit du train d’Amsterdam » (l. 21-22)

savoir se mettre des barrières et ne pas empiéter sur les spécialités voisines pour fournir un travail complet et qui durera. Il faut donc que le savant ait une passion mais ce n'est que le début : il lui faut ensuite l'inspiration. Le travail et les calculs froids ne peuvent suffire mais peuvent provoquer cette inspiration si la passion est présente. Il faut aussi se rappeler que la science est solidaire du progrès, c'est-à-dire que les œuvres vieillissent, qu'elles peuvent être remises en cause

viendra façonner son style et exprimer son génie. Ce serait lui faire injure que de prendre le mot « imitation » dans un pareil contexte, de façon littérale, au sens du réalisme, car il renvoie non pas à un simple fait, mais à une idéalité. Au fond, il faudrait voir les Formes dans la Nature, l’Homme, la Biche, l’Enfant, comme matrices idéales dans la pensée de Dieu. Cela explique le dédain marqué par Léonard de Vinci à l’égard du petit imitateur qui se contente de copier un autre peintre. D’où le

attend de lui pour permettre la vie en commun. Il semble donc que toute culture doive s’édifier sur la contrainte et le renoncement pulsionnel, les hommes n’ayant pas spontanément plaisir à travailler et les arguments ne pouvant rien contre leurs passions. Certaines privations concernent tout le monde, d’autres non. Les premières, incestes, cannibalisme, plaisir-désir de meurtre, procéderaient de l’état originaire d’animalité et continueraient de former le noyau de l’hostilité à la culture.

évoque le sort habituel et plein d’illusions de l’homme en tant qu’il est, le plus souvent, incapable de voir la réalité, projetant sur elle ce que les acquis du passé, les habitudes mentales, les catégories linguistiques, et surtout les désirs et passions lui font voir. À partir de là se pose la question essentielle que soulève le mythe platonicien de l’éveil de la conscience. Qu’est-ce qui permet de sortir des illusions et préjugés dans lesquels se trouve ordinairement l’homme? Nous envisagerons

la tendresse, de l'amitié ou de la passion, est un sentiment qui adopte diverses formes. Soit l’opposé de la raison, du latin ratio qui signifie

et parfait, qui est l’état de plénitude du Sage. En somme – seul le philosophe peut accéder au bonheur authentique. La foule, les gens vulgaires, dit Spinoza, ne sauront jamais ce qu’est la béatitude. Spinoza fait néanmoins l'éloge de la la joie : passion positive par excellence, la joie est ce qui nous permet de passer d’une perfection moindre à une plus grande perfection. Elle ne correspond pas à l’exaltation à laquelle on la compare habituellement. Hegel, de son côté, trouve un dénominateur commun

l’hédonisme industriel, nous vivons à l’ère de la publicité et la publicité est notre dernier credo, celui qui est massivement inculqué dès l’enfance aux générations à venir. Or, ce que nous avons appris de la publicité, c’est que vivre, c’est profiter, c’est s’amuser. Vivre, c’est comme « bouger », comme sur les plateaux télé, comme dans les clips vidéo où tout va très vite, où l’image est rapide, colorée, gaie, où on voit des gens qui s’amusent. Nous avons baptisé « culture » la représentation hédoniste