Ferdinand Walsin Esterhazy

frère Mathieu, tente de prouver son innocence, engageant à cette fin le journaliste Bernard Lazare. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterházy. L'État-Major refuse pourtant de revenir sur son jugement et affecte Picquart en Afrique du Nord. Afin d'attirer l'attention sur la fragilité des preuves contre Dreyfus, sa famille contacte en juillet 1897 le respecté président du Sénat

(Guyane) en janvier 1895. En mars 1896, Georges Picquart, un colonel découvre le vrai coupable, le commandant Ferdinand Walsin Esterhàzy. Mais Picquart est muté en Tunisie et ne doit pas révéler ses informations. Puis il sera emprisonné pendant un an. Sa hiérarchie lui avait interdit de dire quoi que ce soit concernant l'affaire pour ne pas créer de scandale. Le coupable, Esterhàzy ne sera pas accusé, même après son procès. En 1898, Emile Zola publie une lettre dans un journal : « J'accuse ! »

frère Mathieu, tente de prouver son innocence, engageant à cette fin le journaliste Bernard Lazare. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterházy. L'État-major refuse pourtant de revenir sur son jugement et affecte Picquart en Afrique du Nord. Afin d'attirer l'attention sur la fragilité des preuves contre Dreyfus, sa famille contacte en juillet 1897 le respecté président du Sénat

livré aux Allemands des documents secrets. Il est condamné au bagne à perpétuité pour trahison et déporté sur une Ile. Deux ans plus tard ils découvrirent que cette accusation était basée sur des faits falsifiés, ils ont pensé que le commandant Esterhazy était le vrai coupable mais il fut ensuite acquitté. C’est alors qu’Emile Zola publia « J’accuse » dans le journal « L’Aurore ». L’affaire devint politique et divisa la France, les Dreyfusards d’un coté et les Antidreyfusards de l’autre. En

militaire à la dégradation et à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des documents falsifiés et l'on eut de sérieuses raisons de penser qu'un officier criblé de dettes, le commandant Esterhazy ( 1847-1923 ), était le vrai coupable. Celui-ci, après un simulacre de procès, fut néanmoins acquitté. C'est alors que Clémenceau publia dans son journal, l'Aurore, un article d'Emile Zola intitulé " J'accuse ", qui faisait peser contre l'état-major

déporté sur l'île du Diable. Plusieurs personnes veulent prouver son innocente comme son frère Mathieu. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterházy. L'État-Major refuse pourtant de revenir sur son jugement. Afin d'attirer l'attention sur la fragilité des preuves contre Dreyfus, sa famille contacte en juillet 1897 le respecté président du Sénat Auguste Scheurer-Kestner qui fait savoir

dégradation et déportation * 4 La Vérité en marche (1895-1897) o 4.1 La famille Dreyfus découvre l'affaire et agit o 4.2 La découverte du vrai coupable : Picquart « passe à l'ennemi » o 4.3 La dénonciation de Walsin-Esterházy et les progrès du dreyfusisme o 4.4 Procès et acquittement du traître * 5 L'affaire explose en 1898 o 5.1 « J'accuse…! » : l'affaire Dreyfus devient l'Affaire o 5.2 Les procès Zola o 5.3 Henry

identiques". Le mouvement dreyfusard s'élargit, Mathieu Dreyfus aidé par le député Joseph Reinach ainsi que Bernard Lazare est rejoint par Auguste Scheurer-Kestner. Informés de l'auteur de l'écriture du bordereau qui est Esterhazy, un banquier qui se nomme Castro identifie l'écriture de Walsin-Estherhazy et met directement Mathieu au courant de cette nouvelle. Bernard Lazare de son coté de reste pas incatif et d'efforce de gagner le milieu du journalisme. Il publie encore une fois à Bruxelles le 6 Novembre

découvre le vrai traître : le commandant Ferdinand Walsin Esterhazy. Il n’est pas écouté par l'état-major et est affecté en Tunisie. La famille du capitaine tente de prouver son innocence et est à l’origine du cercle des dreyfusards contenant des personnalités tels que le vice-président du Sénat Auguste Scheurer-Kestner, l’ancien député Georges Clemenceau, ou encore l’écrivain Emile Zola. Ces derniers tentent de prouver l’innocence de Dreyfus mais Esterhazy est acquitté à l’unanimité le 11 janvier

l'intermédiaire de son avocat Me Jullemier, Madame de Boulancy, cousine et ancienne maîtresse de Ferdinand Walsin Esterhazy, qui a décidé de se venger de son amant et débiteur, fait parvenir à Scheurer-Kestner les lettres de l'officier, dont la fameuse « lettre du uhlan ». Scheurer-Kestner montre la lettre au général de Pellieux, commandant militaire de la place de Paris, chargé de l'enquête administrative sur Esterházy. Une perquisition chez Madame de Boulancy a lieu dès le 27, le Figaro publie la lettre