Fetes Galantes Pantomime

envolées lyriques. Nous avions grand-peur que cela ne tourne mal. À force, nous étions tentés d'être des gagnepetit. 13 Je me souviens que nous traînions beaucoup. Il y avait des après-midi pluvieux avec des amis qui passaient. Il y avait quelques fêtes et des filles qui respiraient. On pouvait clairement voir l'air entrer dans leurs poumons, gonfler leur poitrine et ressortir par les narines. Il y avait la mode des chemises à carreaux et celle du nihilisme post-moderne. Il y avait des tulipes dans

et sévérité, il évoque quelques extravagances du comportement d'Iphicrate que celui-ci reconnaît volontiers. Trivelin, satisfait, quitte la scène. Scène 6 Arlequin et Cléanthis, nouveaux maîtres, s'essaient à la séduction et au langage galant des anciens maîtres. Mais Arlequin ne peut garder son sérieux. Les deux serviteurs s'avouent le fond de leur pensée : ils ne s'aiment pas « sinon par coquetterie, comme le grand monde ». Et Arlequin lâche : « Nous

moquerie et sévérité, il évoque quelques extravagances du comportement d'Iphicrate que celui-ci reconnaît volontiers. Trivelin, satisfait, quitte la scène. Scène 6 Arlequin et Cléanthis, nouveaux maîtres, s'essaient à la séduction et au langage galant des anciens maîtres. Mais Arlequin ne peut garder son sérieux. Les deux serviteurs s'avouent le fond de leur pensée : ils ne s'aiment pas «sinon par coquetterie, comme le grand monde». Et Arlequin lâche : «Nous sommes aussi bouffons que nos patrons

décor magnifique et pompeux de la monarchie mais accepte aussi et le décor plus simple et plus intime apporté par le style rocaille. Après les décorations de Lebrun et les portraits de Rigaud qui sont en vogue, l'Europe découvre Watteau et ses Fêtes Galantes. Il connaisse une popularité internationale grâce à des peintres français et étrangers: Quillard au Portugal, Mercier en Angleterre, Pesne, Dietrich et Chadowiecki en Allemagne, Norblin de la Gourdaine en Pologne. Or, le style rocaille est une

(1661) Comédie-ballet Le prologue met en scène dryades, faunes et satyres. Puis arrive Eraste qui se plaint de n'être entouré que de fâcheux. Des personnages excessifs et par conséquent importuns défilent : un marquis prétentieux, un cavalier galant, un amateur passionné de musique, un gentilhomme chatouilleux sur l'honneur, un joueur, deux précieuses bavardes, un cuistre pédant, un inventeur perdu dans le rêve de ses imaginations, un bretteur professionnel et enfin un chasseur. Commentaire

lierre noir, il s'en était ajouté d'autres, persicaires, scolopendres, lambruches sauvages qui pendaient comme des barbes, et voilaient à demi une statue de marbre représentant une divinité mythologique, Flore ou Pomone, laquelle avait dû être fort galante en son temps et faire honneur à l'ouvrier, mais qui était camarde comme la Mort, ayant le nez cassé. La pauvre déesse portait en sa corbeille, au lieu de fleurs, des champignons moisis et d'aspect vénéneux ; elle-même semblait avoir été empoisonnée

lierre noir, il s’en était ajouté d’autres, persicaires, scolopendres, lambruches sauvages qui pendaient comme des barbes, et voilaient à demi une statue de marbre représentant une divinité mythologique, Flore ou Pomone, laquelle avait dû être fort galante en son temps et faire honneur à l’ouvrier, mais qui était camarde comme la Mort, ayant le nez cassé. La pauvre déesse portait en sa corbeille, au lieu de fleurs, des champignons moisis et d’aspect vénéneux ; elle-même semblait avoir été empoisonnée

MONSIEUR JOURDAIN. Il entr'ouvre sa robe, et fait voir un haut-de-chausses étroit de velours rouge, et une camisole de velours vert, dont il est vêtu: Voici encore un petit déshabillé pour faire le matin mes exercices. MAÎTRE DE MUSIQUE: Il est galant. MONSIEUR JOURDAIN: Laquais! PREMIER LAQUAIS: Monsieur. MONSIEUR JOURDAIN: L'autre laquais! SECOND LAQUAIS: Monsieur. MONSIEUR JOURDAIN: Tenez ma robe. Me trouvez-vous bien comme cela? MAÎTRE à DANSER: Fort bien. On ne peut pas mieux

terre à terre, applications ponctuelles de la belle danse qui règne alors au bal et sur la scène (Ballet de cour). Durant toute le XVIIIème siècle, tant les genres lyriques (opéra-Ballet, tragédie en musique, tragi-comédie Ballet) que le Ballet pantomime exploitent le vocabulaire de la belle danse tout en l’enrichissant. Pratiquée par les danseurs professionnels, hommes et femmes, elle bénéficie des apports multiples des maîtres à danser appartenant à des cultures différentes qui contribuent au

bon lui semble, ni la physique, trop compliquée. M.Jourdain veut apprendre l'orthographe et se délecte à prononcer les voyelles, à apprendre la différence entre prose et vers avant de demander conseil à son professeur dans la rédaction d'un billet galant (scène4). Se présente alors le tailleur de M.Jourdain, qui lui apporte son habit de cour, tandis que les garçons tailleurs manifestent leur joie pour les pourboires dont ils ont été gratifiés en dansant le second intermède (scène5). ACTE III : en