Figuration narrative

difficile de déterminer un terme qui sonne comme une évidence pour recouvrir le concept de l' « histoire » racontée par une pièce ; difficile aussi, d'ailleurs, de définir ce qu'est une « histoire » au théâtre. Par là, nous entendons une structure narrative principalement composée de dialogues et de monologues, qui met en place un ensemble de relations entre différents personnages, et met en évidence entre eux l'existence d'une crise ou d'un problème. « Crise » et « problème » sont à prendre au sens

reproduction prohibited without permission. 2 en sorte que les nouveaux romanciers critiquent fortement la notion même de récit: Conscients de ne produire que des fictions, ils cherchent à contourner les obstacles de la linéarité discursive et narrative en inventant de nouvelles formes romanesques qui font place à la répétition, à la fragmentation, à la simultanéité, à l'analogie et récusent à la fois la chronologie, la logique causale, la claire distinction des temps et des lieux3 . Cette

personnage au détriment d'autres : situation en premier plan (vs situation à l'arrière-plan), grandeur (vs petitesse), couleurs chaudes (vs couleurs froides), cerne (vs flou), multiplication (vs unicité d'apparition; voir, par exemple, les scènes narratives démultipliées, comme les illustrations de Botticelli pour la Divine Comédie), nimbe (vs absence de nimbe, pour les héros de l'Écriture ou de la légende), personnage situé au lieu de convergence des regards (vs hors-convergence), place stra tégique

une relation n�cessaire.� Mime : Au sens premier, imitation directe d'une action, racontant une histoire par gestes. Le mime d'aujourd'hui se distingue de la pantomime en ce qu'il tend davantage, comme la danse, � se lib�rer d'une trop grande figuration, d'une trop grande r�f�rentialit�, pour mettre l'accent sur la cr�ation de formes nouvelles, parfois abstraites.� Mim�sis : Imitation ou repr�sentation d'une chose.� Mimodrame : Action dramatique repr�sent�e en pantomime ou langage corporel

millions de dollars ne peuvent avoir tort. Lang respecta le slogan et le résultat fut un film sans doute sociologiquement plus profond et techniquement plus compétent que ceux qu’il faisait autrefois avec des décors de carton-pâte et une immense figuration » (COOKE, A., 1936). Le critique rappelle que Fury s’inspire du lynchage de San José même si la « M.G.M. précisa […] que toute cette histoire se passait dans un royaume imaginaire. […] Mais les dirigeants du studio avaient le sentiment d’avoir produit

choisi et du fait aussi de l’art relativement imprécis du médiateur. Ainsi, s’il était donné au lecteur d’observer le monument consacré au cavalier, l’idée qu’il pourrait s’en faire serait différente de celle qu’il se fait à la lecture de cette même figuration par la médiation de l’écriture. La première s’adresserait à la perception, aux sens et à l’esprit tandis que la seconde ne s’adresse qu’à l’esprit et à sa force de représentation. Pourtant, si « cette image conceptuelle » ne donne pas à appréhender

ce qui échappe à l'acte de nomination littéraire ou à l'acte de représentation picturale (la littérature, la peinture, le cinéma ou la photographie ne peuvent représenter exactement le réel). Dans la littérature et le cinéma, c'est la continuité narrative et mimétique qui donne l'illusion de la vraisemblance réaliste. Le roman, écrit dans une langue que nous partageons, intègre une narration continue à une représentation cohérente du réel. Au cinéma, c'est le montage, grâce au principe de raccord

peintre-décorateur à l'Ecole des Arts appliqués de Paris, il a travaillé dix ans chez l'éditeur d’art Robert Delpire ou Jacques Monory se trouve en contact avec l’univers de la photo. Il est l'un des principaux représentants du mouvement appelé "Figuration narrative", qui, dans les années 1965, s'est opposé à la peinture abstraite avec notamment les peintres Télémaque, Erro, Rancillac ,Klasen ,Arroyo et Adami. Profondément préoccupé par la violence de la réalité quotidienne, ses tableaux suggèrent des

la psychanalyse. Mais la malice du roman est remarquable, et le point de vue d’où l’on parle de la pathologie n’est pas le point de vue supporté par la voix narrative de Voyage au bout de la nuit. En effet l’instinct de mort et la névrose traumatique de guerre sont des hypothèses du roman. Le personnage-narrateur Bardamu est aussi une figuration de l’auteur Destouches, médecin et soldat, dont le point de vue est proposé au lecteur. A la lecture, c’est en effet à cette voix et à cette vision que nous

psychanalyse. Mais la malice du roman est remarquable, et le point de vue d’où l’on parle de la pathologie n’est pas le point de vue supporté par la voix narrative de Voyage au bout de la nuit. En effet l’instinct de mort et la névrose traumatique de guerre sont des hypothèses du roman. Le personnage-narrateur Bardamu est aussi une figuration de l’auteur Destouches, médecin et soldat, dont le point de vue est proposé au lecteur. A la lecture, c’est en effet à cette voix et à cette vision que