Finitude

Épicure tient la mort pour un non-événement, puisque jamais nous ne la rencontrons. Tant que nous sommes en vie, la mort n'est pas; et quand la mort est là, c'est nous qui ne sommes plus. Pour Heidegger au contraire, la vie humaine s'inscrit dans la finitude: «Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir». essence : Ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, sa nature. L'essence est pensée comme éternelle ou au contraire comme en devenir. Du latin esse, « être ». L'essence

technique de cet enseignement philosophique que de prendre différentes visions d'un seul et même sujet. Selon l'auteur, la religion et la philosophie : "trouve leurs sources la plus profonde dans une réflexion sur la "finitude" humaine", or la philosophie se questionne sur la finitude de l'Homme contrairement aux fidèles qui eux, méditent sur l'infini de Dieu... Que ce soit pour le philosophe ou le fidèle, la durée du passage sur Terre d'un Homme est équivalent, mais pour le croyant

effet, tout artiste met un peu de son essence dans son œuvre et donc en ce sens, l’art assure la pérennisation de l’Homme, son passage sur Terre étant alors gravé d’une pierre blanche. Il y a donc une sorte de transcendance de l’œuvre d’art face à la finitude de la vie d’un individu. En effet, dans chaque œuvre on retrouve une part de l'individu. Or ce dernier est en quête d'identité, il a besoin de savoir qui étaient ses ancêtres, qu'ont-ils fait de leur vie. [...] [...] L’art est donc un luxe

l'impossible ne serait que transitoire et donc improprement nommé. Dans le second, l'impossible le serait définitivement et le désir qui le viserait nécessairement insatisfait. Tout le problème se resserre ici entre le fol espoir d'un dépassement de notre finitude et le drame d'une frustration plus ou moins volontaire. La quête de l'impossible est-elle donc pour l'homme une chance ou un risque de perdition ? On se demandera si la quête de l'inaccessible peut avoir une cause rationnelle, si se contenter

caractère illimité inquiète parce qu’il rend l’avenir incertain, imprévisible, parce qu’il risque d’échapper au contrôle humain. Ambivalence qui tient à la condition humaine : dans sa nécessaire finitude temporelle, l’homme est limité ; mais de par cette même nature, il appréhende ce qui dépasse cette finitude, ce qui se présente comme illimité. Car l’illimité peut toujours prendre le sens de ce qui est indéterminé, chaotique, bref peut toujours s’apparenter au néant. C’est la même crainte du néant

Jacquard, est la clef de la question « l'homme, « faible roseau » ou maître de l'Univers ? » car dans un premier temps ces textes nous montre la grandeur et la connaissance de l'homme face à la nature. Mais ces textes nous donne aussi un regard sur la finitude et la petitesse de l'Homme face à ce « tout » immense... Certes, ces trois textes évoque la grandeur, la connaissance, la puissance de l'Homme, en nous montrant.. → … la maîtrise de l'espace maritime ( v66 et 67 de Médée → voix passive, montrant

réflexion. Ainsi la nature se réfléchit-elle dans la conscience que l’homme prend de son existence, par laquelle il se distingue de la nature elle-même (cf. dualité ci après). Enfin, cette conscience de soi est conscience temporelle, conscience de la finitude, d’où le « à quoi bon ? » (agir, entreprendre, etc. …). II. En quoi consiste le besoin métaphysique de l’homme ? En effet, s’étonnant d’être, l’homme est un animal métaphysique. (Cf. la question métaphysique par excellence « pourquoi y a-t-il

se familiariser avec quelques notions.          Ce qui différencie le concept du concret, c'est que le premier, à savoir l'idée, est immuable et intemporel, tandis que le second évolue, se transforme, et meurt ( c'est ce que Bonnefoy appelle la finitude du concret par rapport à l'abstrait) Ainsi, pour un reprendre développé par Yves Bonnefoy dans L'enjeu occidental de la poésie, l'idée que l'on se fait d'une fleur est toujours le même, idée qui s'apparente à l'image de la fleur dans le livre du

temps et de la limite de sa propre existence dans le temps. La vie d'un homme est ainsi conditionnée et personne ne sait combien de temps il vivra. Au moment pour l'homme de la prise de conscience de son existence, il prend aussi conscience de la finitude de sa vie. "je suis, j'existe" ( Descartes ), l'homme sait qu'il est mortel. Ainsi, il existe dans un monde où il ne peut échapper au temps. Saint Augustin s'interroge dans Les Confessions " Qu'est-ce que le temps?". il s'aperçoit alors que s'il

cette vie une vie unique, c’est-à-dire une vie qui ne recommence pas, où l’on ne reprend jamais son coup. Par là je deviens responsable, de ma mort comme de ma vie. Non pas du phénomène empirique et contingent de mon trépas, mais de ce caractère de finitude qui fait que ma vie, comme ma mort, est ma vie. C’est en ce sens que Rilke s’efforce de montrer que la fin de chaque homme ressemble à sa vie, parce que toute la vie individuelle a été préparation de cette fin ; en ce sens que Malraux, dans les «