Féodo Vassalique

Situation paradoxale : anarchie féodale. Atomisation du pouvoir. Ordre privé et désordre public. Désormais la grande question qui se pose est celle de l’ordre que mettent en place ces seigneuries. II. La recherche d’ordre : les relations féodo-vassaliques Question de l’organisation institutionnelle globale, ordre politique et institutionnelle qui est en train de se construire. Les nouvelles réalités institutionnelles, les pouvoirs seigneuriaux qui se mettent en place, sont des pouvoirs qui

disparue de son esprit. §2. La fragilité de l’unité impériale Il existe deux éléments majeurs à cette fragilité : le partage de l’empire à la mort de Charlemagne et le développement de plus en plus systématique de liens personnels dit « liens vassaliques ». A. Succession et partage de l’Empire Si on se reporte aux circonstances de la création de l’empire par Charlemagne, on remarque tout de suite que le gouvernement impérial résulte d’une entente entre Charlemagne et le pape. Si, ensuite

échange de la protection qu’il lui garantit (contrat solennel). Ce contrat est concrétisé par l’octroi d’un bienfait. Le vassal est alors dit « chasé ». Bienfait : Vient concrétiser le vasselage, et permet au comte de remplir ses obligations vassaliques = bénéfice. Ban : Ensemble des pouvoirs de commander et de contraindre qui sont délégués au comte ou au roi. Immuniste : Il se voit déléguer tous les pouvoirs pour agir au nom du souverain et doit veiller à l’exécution de tous sces ordres

échange de la protection qu’il lui garantit (contrat solennel). Ce contrat est concrétisé par l’octroi d’un bienfait. Le vassal est alors dit « chasé ». Bienfait : Vient concrétiser le vasselage, et permet au comte de remplir ses obligations vassaliques = bénéfice. Ban : Ensemble des pouvoirs de commander et de contraindre qui sont délégués au comte ou au roi. Immuniste : Il se voit déléguer tous les pouvoirs pour agir au nom du souverain et doit veiller à l’exécution de tous sces ordres

l’Etat ; - contenu de la fidélité jurée se définit par référence à la fidélité due par le vassal à son seigneur : devoir d’aide et de conseil (cf. infra). Toutefois si parenté de structure différence de contenu : à la différence de l’engagement vassalique, dont le formulaire a sans doute servi de modèle, le serment de 802, prêté solennellement devant le roi ou devant ses missi, restait un engagement public, n’engendrant aucune sujétion personnelle et n’appelant aucune rétribution. Mobilisant Dieu

la noblesse d’épée, en opposition à la noblesse de robe. Ceux qui sont entrés dans la chevalerie par le rite de l’adoubement acquièrent la condition de noble. Sont considérés comme nobles ceux qui possèdent un fief, dans la mesure où le contrat vassalique implique une dimension de pouvoir. De sorte qu’à la fin du 12e siècle, la notion de noblesse, à l’origine une notion de fait, devient une notion de droit. La noblesse se ferme et l’hérédité devient le seul moyen d’accéder à cette condition juridique

maître qu'au Roi. Charlemagne fait alors valoir un engagement qui dépasse sa propre personne pour réaliser l'utilité du royaume. A cette fidélité les Carolingiens ont maintenus une fidélité plus forte qui concernait leur entourage immédiat : fidélité vassalique. I. les organes de l'organisation carolingienne A. l'administration centrale : les organes centraux du gouvernement il existe des officiers qui permettent la bonne marche du palais. Avec eux on trouve des conseillers palatins qui

lien : le lien féodo-vassalique Pour la France : 3 traits dominants : - morcellement du pouvoir public - développement très poussé des liens de dépendance. Un groupe de guerriers est au plus haut de l’échelle sociale - morcellement du droit de propriété Section 1 : La dimension politique de la féodalité 987 : l’Empire carolingien a éclaté ainsi que les pouvoirs de l’empereur. Il existe tout de même une hiérarchie Féodalité : désordre organisé Relation féodo-vassalique limite les

hiérarchie et par conséquent n’est subordonné à personne. Toutes les terres du royaume sont censées être soumises à son autorité. Toutefois, la féodalité est un barrage à cette souveraineté. En effet, la féodalité est l’ensemble des relations féodo-vassaliques qui s’appuient sur un système d’obligations réciproques entre deux hommes, en principe égaux : le seigneur (senior, le plus âgé en principe) et le vassal (vassalus, garçon). Le seigneur s’engage à défendre et protéger son vassal ainsi qu’a l’aider

l’unité politique et au sien du comté apparaissent des seigneuries et le pouvoir des comtes décline. Le comte prend son pouvoir dans son comté au sein duquel se forme ces seigneuries autour d’un château. Les châtelains vont ériger leur propre équipe vassalique et se comporter de manière indépendante. Ce sont les Châtelains qui commandent étant à la tête de seigneurie autonome et pour montrer le caractère politique on parle de seigneurie banale, ce n’est pas seulement une autorité territoriale mais aussi